[Note / Films] « Un rêve se termine quand on se réveille. S’il perdure, c’est la réalité. » (Hirune Hime : Rêves éveillés)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le film Hirune Hime : Rêves éveillés sorti en 2017 de Kenji Kamiyama.Je l’ai tellement cherché et attendu que lorsque je suis (enfin !) tombée sur lui, je n’ai pas pu m’empêcher de me l’acheter pour le regarder. Maintenant, c’est l’heure de l’article !

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Quelques mots sur le réalisateur :

Kenji Kamiyama est un réalisateur d’animation japonais, né le 20 mars 1966 à Chichibu, dans la Préfecture de Saitama au Japon. C’est en 1985 qu’il rejoint le studio Fuga en se spécialisant dans tout ce qui se rapporte aux décors dans les animations. Il se lancera pas la suite à son compte et en 1996, il intègre l’équipe de Mamoru Oshii du studio Production I.G. qui devient son mentor.

En 2000, il se fait reconnaitre pour sa participation à l’anime Blood : The last Vampire basée sur la série des romans éponymes. Il se lance par la suite sur le projet Minipato, dont il devient le réalisateur à part entière. Et c’est à la suite de ce succès qu’on lui confit des projets plus ambitieux comme la série des Ghost in the Shell adaptée elle aussi de la série de mangas éponyme en 2006. L’année suivante, il réalise la série Seirei no moribito. C’est dix ans plus tard, en 2017 qu’il réalise Hirune Hime.

Le synopsis du film :

« Kokone Morikawa, une adolescente qui vit avec son père à Okayama, s’ennuie à l’école et passe son temps à rêver. Notamment de Heartland, un monde à la fois futuriste et médiéval, où elle est une princesse emprisonnée pour sorcellerie. Ancien, le nom de son personnage rêvé, a en effet le pouvoir de donner vie aux objets grâce à une tablette magique. Dans le monde réel, Kokone a perdu sa maman et est élevée par son père Momotaro, un homme mutique qui passe la majeure partie de son temps dans son garage à réparer et à modifier des voitures. L’existence de Kokone bascule quand il est arrêté par la police. Avec son ami Morio, elle va tenter de le libérer et de démêler le mystère de ses rêves étranges.»

Je te laisse un lien vers la bande annonce, si ça t’intéresse. Clique ici.

Mon Blu-ray.

Ce que j’en pense :

J’ai tellement attendu et tellement recherché ce film d’animation que j’ai eu du mal à le visionner. En effet, j’avais énormément d’attentes et j’avais, de ce fait, peur d’être déçue. Et dans un sens, force est de constater que ça n’a pas loupé. Je m’explique avant qu’on me jette des pierres pour avoir osé avouer cela :

Un film en deux parties :

Lors de mon visionnage, j’ai pu découpé le film en deux. Sans vouloir spolier, la première partie va jusqu’à son arrivée à Tokyo (et je ne dirai pas pourquoi ! ) et la deuxième commence donc à ce moment-là et va jusqu’à la fin du film.

J’ai énormément aimé la première partie car on distinguait bien la différence entre les rêves que Kokone faisait et sa réalité. D’ailleurs, il était intéressant de trouvé ces sauts d’une réalité à l’autre. (car le rêve est réellement considéré comme une seconde réalité même si on sait pertinemment que « ce n’est qu’un rêve »)

À un moment donné, on a même les explications du pourquoi du comment, et c’est quelque chose que j’ai trouvé super parce que ça allie la science de la réalité à la magie du rêve. Dans cette partie, il y a, tout de même, un moment que je n’ai pas trop compris : lorsqu’elle s’enfuit avec son meilleur ami, mais je n’y ai pas spécialement fait attention. 

En revanche, la deuxième partie est allée trop loin pour moi. Il n’y avait plus aucune cohérence, tout allait dans tous les sens et j’ai vraiment trouvé cela dommage. Le scénario a voulu faire trop de place au côté rêveur de Kokone en voulant accorder une sorte de pouvoir magique à l’héroïne,  en oubliant l’essence même de l’histoire. Encore une fois, j’ai trouvé cela dommage parce que le film commençait vraiment bien. 

Des plans tout de même magnifiques :

Les plans sont pour la plupart très beaux et à l’image de tout le film, très doux. Même si le graphisme des personnages ne m’a pas forcément convaincu, j’ai apprécié les paysages qui m’ont rendus très mélancolique pour certains. Donc dans un sens, c’est gagné de ce côté-là car je suis très sensible aux différents sentiments. Si un plan me fait ressentir une émotion forte, alors je suis conquise. 

Des personnages attachants :

En ce qui concerne les personnages, je ne m’attarderai qu’aux trois héros, Kokone, son père et son meilleur ami.

Ainsi, j’ai trouvé Kokone particulièrement attachante. Elle est pleine de vie, malgré son « côté-dodo ». Nous voyons bien qu’elle nous donne l’impression que rien ne peut l’atteindre ou l’ébranler. Elle oscille entre sérieux et négligence, entre gaieté et tristesse, entre force et faiblesse et c’est le genre d’héroïne que j’aime beaucoup. 

Morio est quant à lui, à son opposée. Il est beaucoup plus réfléchi et plus cartésien qu’elle. Il accorde beaucoup d’importance à la science et ne croit pas du tout à la magie. Ensemble, ils forment un couple assez mignon qui se complète. 

Enfin le père aime énormément sa fille, cela se voit mais le fait d’avoir perdu sa femme l’a énormément ébranlé et cet évènement l’a renfermé. Cependant, il ne faut pas toucher à sa fille et il ira jusqu’à se mettre en danger pour la sauver, ce qui est vraiment beau. 

Des jolies musiques :

Les musiques sont vraiment très très belles et se marient parfaitement avec l’aspect un peu rêveur de l’héroine. Elles sont douces pour la plupart du temps et donnent vraiment envie de les écouter et de s’allonger dans l’herbe pour regarder les nuages et partir dans ses pensées. Certaines sont plus stressantes et d’autres encore, tristes… mais dans l’ensemble, elles se marient bien avec chaque aspect du film. 

Un doublage plutôt bien travaillé :

Enfin, le doublage en français est plutôt bien. Je peux dénoter un réel changement quand on écoute les doublages de maintenant et les doublages français d’il y peut-être quinze ans. (oui, je sais, quinze ans c’est énorme mais bon, ça aurait pu ne pas du tout évoluer aussi…) La doubleuse de Kokone est celle qui m’a le plus touché et on ressent qu’elle a vraiment voulu retransmettre les émotions du personnage avec sa voix.  

Conclusion :

Pour conclure, je dirais que je suis plutôt mitigée à la suite de mon visionnage et quelque peu déçue. Il y a du bon et du moins bon. Mais le plus gros problème pour moi est le scénario que j’ai trouvé quelque peu bancal lors de la deuxième partie du film. (s’il te plait, ne me jette pas de pierres !)

De manière générale, j’aime bien ce genre de film d’animation, mais là, je ne sais pas, il m’a manqué un petit quelque chose pour vraiment l’apprécier du début à la fin. Tu vois, c’est bien de rêver éveillé mais dans le cas actuel, ça ne suffit pas. J’ai également trouvé la fin trop fouillis même si je ne vois pas comment ça aurait pu finir autrement. ( oui, je sais, je suis un paradoxe à moi toute seule…)

Je le recommande tout de même pour l’histoire qui reste très belle, pour les personnages attachants et dans un sens très humains et pour le message que j’ai pu y déceler qui, je trouve, est plein de sens.  

Et toi ? As-tu vu ce film ? Si oui qu’en as-tu pensé ? Si non, as-tu envie de te lancer ? 

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux et je serais ravie de partager avec toi sur cette série (si tu l’as vu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !

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