[Note / Mangas] « Dans cette ville, il y a quelqu’un rien que moi. Je tiens beaucoup à cette ville. » (Chobits tome 1 à 8)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de parler d’une de mes séries de mangas préférées et une des premières séries que je me suis achetée. Il s’agit de Chobits de CLAMP et éditée en France par Pika Édition.

Je te laisse le lien vers la page de la série sur le site Nautiljon. Il possède d’autres critiques pour que tu puisses te faire un avis plus complet : ici.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Quelques mots sur les mangakas : 

CLAMP est un « studio » composé de quatre mangakas japonaisesNanase Ōkawa (la Leader du groupe), Mokona (la Dessinatrice principale), Tsubaki Nekoi (la Dessinatrice spécialisée dans les Super Deformed), et Satsuki Igarashi (Responsable des trames et du design des livres reliés).  Elles sont essentiellement spécialisées dans les shōjos, mais depuis 2001, elles ont également publié des seinens et des shōnens. 

Le studio CLAMP a publié bon nombre de séries de mangas très connues comme Angelic Layer, Cardcaptor Sakura, Tsubasa – RESERVoir CHRoNiCLE -, xxxHOLIC, RG Vega, et bien-sûr, Chobits… 

L’histoire de Chobits : 

Voici le synopsis du premier volume (histoire de te donner une première impression.) : 

« Hideki Motosuwa, étudiant recalé, trouve un ordinateur personnel gisant au milieu des poubelles. Nommée Tchii, celle-ci ne contient aucun logiciel, et semble n’avoir aucune utilité…

Dans un monde où les ordinateurs ont une forme humaine, Clamp nous offre le premier volume d’une comédie sentimentale servie par un graphisme somptueux. »

Mes Chobits.

Ma chronique : 

L’histoire d’une rencontre…

Lorsque j’ai découvert cette série, j’étais encore bien jeune et je n’ai pas compris tout de suite les subtilités de cette dernière. En effet, là où le côté romantique de ce shōjo est indéniable, il n’en reste pas moins une autre part philosophique très poussée qu’il faut pouvoir comprendre et assimiler. Et ce n’est qu’en le relisant quelques années plus tard que ce fut possible pour moi. 

Chobits, c’est donc l’histoire d’une « rencontre » inattendue d’un homme avec un persocon (ordinateur à forme humaine) dans un monde où ces derniers prennent de plus en plus de place dans la société. Hideki trouvera donc un ordinateur personnel sur un tas d’ordures. Et étant fauché comme les blés, sautera sur l’occasion d’en posséder enfin un. Il réussira après moults péripéties à réveiller son « nouveau » persocon et l’appellera Tchii. L’histoire commence vraiment à partir de là. 

Un petit tour vers les héros :

Dans mon petit résumé juste au-dessus, je t’ai parlé des deux personnages principaux de l’histoire. Voilà un peu plus de détails sur eux :

Hideki est donc le héros de l’histoire. Extrêmement « simple », il n’en reste pas moins quelqu’un de gentil et de complexe. Il n’y connait rien en ordinateur et possède un grand respect pour la gente féminine, ce qui créera des situations plus que cocasses lorsque Tchii arrivera dans sa vie. Il est très emphatique et se met très souvent à la place des autres, ce qui fait qu’on lui parle facilement sans avoir peur d’être jugé. Comme c’est le héros, on suit l’histoire à travers ses yeux. Et ses prises de conscience et ses réflexions permettent à notre tour de réfléchir. 

Tchii est donc le persocon de Hideki. Elle a l’apparence d’une adolescente de 16 ans environ. Au début, ne sachant rien faire, c’est Hideki qui l’éduquera comme il peut et à sa façon. Tchii est mignonne et candide. Elle est très naïve aussi et se mettra très souvent dans de mauvaises situations. Elle n’a pas la notion de ce qui est bien ou mal et finalement elle s’épanouit complètement au contact de son « maitre« . Son but premier est de trouver « quelqu’un rien que pour moi ». On s’attache facilement à elle et au final, on espère qu’elle sera différente des autres.

Une lecture pas si évidente que ça au premier abord :

Ainsi, Chobits nous offre toute une réflexion philosophique sur l’exploration des sentiments humains et non humain, l’amour et la recherche du bonheur. Il y a la question de l’autre (ou de celui qui est différent) qui se pose car elle engendre des préjugés et des manières de penser différentes elles aussi. Ce qui est d’ailleurs intéressant c’est qu’on ne suit pas que Hideki et Tchii, mais également leur entourage avec leurs souffrances et leurs questionnements. 

Parce que dans un monde où la perfection est affaire de tous les jours (les persocons), beaucoup d’humains ont du mal à faire la part des choses et s’éloignent de plus en plus de leur semblable car concrètement, ces derniers « ne leur apportent rien ». On distingue bien la souffrance de certain(e)s, et bien que le sens commun voudrait qu’on s’insurge de l’amour des humains pour leurs ordinateurs, on n’y arrive pas totalement…

La force de cette histoire réside dans cet état de fait. La réflexion sur l’amour est développée à son maximum dans cette série. Parce qu’on n’y parle pas que de l’amour physique d’une relation de couple. On va toujours plus loin. On parle d’abord de pureté des sentiments… et de recherche du bonheur dans tout son côté égoïste.  

Cette série est composée de huit tomes de taille plus ou moins similaire. L’édition est très soignée et les mangas en eux-mêmes sont vraiment très beaux. Les dessins sont effectivement très réussis et chaque détail est extrêmement bien travaillé. Les caracters designs sont vraiment soignés, la trame reste très belle et épurée. Enfin, nous avons affaire à une narration très poussée qui allie comique et philosophie.

Conclusion

Chobits fait incontestablement partie des shōjos dont le but premier est de nous faire réfléchir tout en subtilité. Ce qui reste, somme toute, très appréciable.

Les designs des personnages, sont très réussis et on comprend parfaitement les sentiments qui enserrent les cœurs des personnages, les paysages sont épurés et bien retranscrits. Mais la véritable force de Chobits réside dans sa réflexion très soignée sur les sentiments (qu’ils soient humains ou non), sur l’amour et sur la condition « vivante » (des êtres humains et non humains). 

Enfin, Pika Edition nous a offert (j’ai la toute première édition donc…) un format plutôt classique, mais agréable à la vue, avec un papier souple, correct et une qualité d’impression plus que satisfaisante.

Je te recommande cette série de mangas si tu aimes les belles narrations, le mélange de l’humour et de la philosophie, et les personnages attachants. 

Enfin, si ça t’intéresse, je te laisse le lien vers la dernière chronique que j’ai écrite pour le dernier tome (volume 8) de la série Blue Flag : ici.

Et toi, as-tu lu les mangas de cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article. D’ailleurs je t’invite chaleureusement à venir me rejoindre sur Instagram car je suis plutôt active là-bas.) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga, ou cette série (si tu l’as lu(e), bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

Caractère de Pêche