[Note / Mangas]« C’est une odeur nostalgique. » #3 (Blue Spring Ride _ Tome 3)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le tome 3 de Blue Spring Ride, imaginé et dessiné par Io Sakisaka et édité par Kana, qui raconte l’histoire d’amour compliquée de Futaba et de Kô. Je lance l’alerte spolier au cas-où parce qu’on ne sait jamais si je me laisse envahir dans mon élan.

Si ça t’intéresse, je te laisse le lien vers l’article que j’ai écrit pour le tome précédent : ici.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Quelques mots sur la mangaka : 

J’ai déjà fait un topo sur cette merveilleuse mangaka ici

Synopsis du tome 3 :

« Futaba prend conscience qu’elle est amoureuse de Kô qui a seize ans, et non du garçon qu’il était dans le passé. Dans le même temps, elle apprend que son amie, Yûri, est également amoureuse de lui… »

Ma chronique :  

Au début du tome :

Ce troisième tome reprend à la rentrée du week-end du Golden Week durant lequel notre petite héroïne a pris conscience de ses sentiments pour Kôau même moment de son apprentissage de ceux de son amie pour le même garçon.

En effet, durant le tome précédent, nous avons pu lire le début de son amitié qui la lie à présent à Yûri (Makita). Mais également avec Murao et Kominato, qu’elle a appris à connaitre également et avec qui elle s’entend bien. 

Une héroïne traitée avec justesse :

Futaba est tourmentée, a très peur et ne sait pas vraiment comment s’y prendre avec son amie. Elle va même jusqu’à se demander si elle doit réfréner ses sentiments pour Kô, mais force est de constater qu’elle n’y arrive pas et qu’elle n’en a pas envie non plus. Elle a, de plus, peur d’avouer ses sentiments pour le garçon à son amie car, selon elle, cela risque de casser leur amitié.

Nous assistons donc à tout le cheminement psychologique de Futaba qui doute, qui appréhende et qui se questionne sur la démarche à suivre. Tout est montré de manière profonde et vraie sans sur-jouer, ce qui est extrêmement sympathique car très juste et réel. 

J’ai trouvé intéressant de voir comment Io Sakisaka a traité ce sujet très classique dans les shōjos car ici, tout est bienveillant et mignon. Il n’est pas question pour les deux amies de stopper leur amitié pour un garçon et ça vraiment c’est super car cela montre la sincérité de leurs sentiments et de leur amitié qui semble déjà forte.

Une amitié qui commence :

Dans ce tome, nous assistons à la bande qui se soude encore plus avec, notamment, Kominato prenant la défense de Kô lorsqu’il est moqué par d’autres camarades. Nous avons, de plus, Murao qui se glisse doucement dans la relation amicale formée par Futaba et Yûri et qui laisse présager trois amies très complices par la suite.

Le groupe décide également de venir en aide à Kô dont les notes sont très très basses. Et les pages de fin laissent présager une révélation importante pour la suite de l’histoire. 

J’ai été touchée par la justesse, la fraîcheur et l’humour que Io Sakisaka a instaurés dans ce volume. La psychologie des personnages est toujours très bien amenée et nous permet de nous identifier à leurs déboires, leurs doutes.

Comme Futaba, nous aussi, nous voulons comprendre ce qui est arrivé à Kô, trois ans auparavant. Comme le groupe, nous voulons également l’aider à aller mieux… 

Un héros qu’on devine malheureux :

Kô est d’une complexité assez impressionnante, mais nous avons toujours affaire à sa « méchanceté bienveillante». On distingue bien également qu’il souffre, surtout après qu’il ait dit : 

« Quand on s’attache, ça peut devenir douloureux. »

Au final, il n’a pas tort. Cependant, on ne peut pas vivre non plus sans attaches et il en a conscience. Futaba est une tornade, et on distingue également qu’elle est vraiment spéciale aux yeux de Kô, un peu comme la bande d’amis qui s’est formée autour de lui… mais avec plus de retenue pour les trois autres tout de même.

Enfin, en fin de tome nous avons une histoire bonus créée sous forme de spin-off qui nous parle de Murao nous permettant de cerner un peu plus ce personnage charismatique et malgré tout attachant.

Conclusion : 

Pour conclure, je dirais que ce troisième tome est de nouveau une belle réussite, bien que très classique une fois de plus. Il nous donne toujours envie de savoir la suite de l’histoire, de voir l’évolution des personnages et de cette bande d’amis bien partie pour rester soudée contre vents et marrées. 

Tout est en bienveillance et avec justesse. Rien n’est laissé au hasard, nos petits héros ont une nouvelle fois une psychologie toujours aussi bien travaillée. Et les expressions sont toujours d’une grande beauté grâce au talent de Io Sakisaka.

L’histoire avance doucement mais sûrement et la lecture est toujours agréable et remplie de significations. Blue Spring Ride fait partie de ces œuvres qui, bien que classiques, sont porteuses de sens.

On y décèle beaucoup de mélancolie, de tristesse aussi. Je trouve que c’est une série importante pour ça car elle apporte des messages qui ne peuvent pas laisser de glace si tant est qu’on arrive à les comprendre.

Je n’ai rien de plus à dire à par que si tu as aimé le deux tomes précédents, tu ne seras pas déçu de celui-là. 

Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce troisième volume : ici.

Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article. D’ailleurs je t’invite chaleureusement à venir me rejoindre sur Instagram car je suis plutôt active là-bas.) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga, ou cette série (si tu l’as lu(e), bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !

À présent, je te donne rendez-vous pour ma chronique sur le tome 4 très prochainement, Ami lecteur !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !

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