Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de parler d’une de mes séries de mangas phares que j’ai découvert dès sa sortie en 2006. Ça commence à faire longtemps… il s’agit de Pink Diary de la mangaka française Jenny et éditée par les Éditions Delcourt.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur la mangaka :
Comme je l’ai dit plus haut, Jenny (Jenny Rakotomamonjy) est une mangaka (dessinatrice et scénariste de bandes dessinées) française, née le 27 février 1979 à Tananarive, à Madagascar. Si tu veux plus d’informations sur elle, je te laisse aller faire un tour sur son site personnel. C’est ici.
L’histoire de Pink Diary :
Voici le synopsis du premier manga (histoire de te donner une première impression.) :
« Kiyoko Tominari, 16 ans, découvre avec horreur que le garçon à qui elle a tenté maladroitement de déclarer sa flamme quatre ans plus tôt, sera dans son lycée à la rentrée. Elle voit d’un très mauvais oeil Tommy agir comme si rien ne s’était passé. Sans compter qu’il lui présente sa petite amie qui, elle, n’a qu’une envie : devenir la meilleure amie de Kiyoko ! La mort dans l’âme, Kiyoko s’apprête à vivre une rentrée très mouvementée. »
Ce que j’en ai pensé :
Pour la petite anecdote, j’ai découvert cette série lors de ma « folle jeunesse » à l’âge de 12 ans, à peu près et je dois dire qu’elle est rapidement devenue un de mes essentiels en manga. J’attendais le tome suivant toujours avec grande impatience car tout ce qui fait un bon shôjo, et une bonne série, y est.
Pink Diary est le preuve qu’une bonne mangaka n’est pas nécessairement japonaise. Nous commençons donc l’histoire lorsque Kiyoko se réveille dans une chambre qui n’est pas la sienne sans réussir à se souvenir de ce qu’elle y fait. Quand Tommy ouvre la porte, là, c’est le drame : tout son passé refait surface et surtout ce souvenir qui l’a changé à jamais. Nous allons suivre son histoire à partir de ce moment-là et les péripéties vont s’enchainer, surtout que Tommy va faire sa dernière année de lycée dans le même établissement qu’elle et son frère Kenji, avec sa petite amie : Sachiko. On y ajoute une « folle-dingue« au doux nom d’Akemi et on obtient un cocktail détonant.
Dans mon petit résumé juste au-dessus, je t’ai parlé des personnages principaux à l’histoire. Je ne parlerai simplement pas de la « folle-dingue », pour te laisser tout découvrir.
Kiyoko est l’héroïne de l’histoire. Elle a 16 ans, ne fait pas confiance aux autres et se méfie de tout le monde. Elle met un point d’honneur à ce qu’on ne se mêle pas de sa vie car « elle ne se mêle de la vie des autres, elle ». Pas forcément comprise par son entourage, elle se renferme dans l’écriture de son journal intime qui lui procure un bien-être relatif. Elle y transmet ses sentiments, ses pensées et au final, c’est comme si, nous étions le journal à qui elle raconte tout.
J’aime beaucoup ce personnage qui veut se montrer plus forte qu’elle ne l’est en réalité. Elle est très humaine dans un sens. Et au final, je me retrouve un peu en elle. Elle a du mal à s’ouvrir aux autres et son seul moyen de le faire c’est d’écrire.
Kenji est le frère jumeau de Kiyoko. Il a donc lui aussi 16 ans. Et il aime énormément sa soeur bien qu’il ne la comprenne pas forcément. Il s’appuie beaucoup sur elle, bien qu’il tente de la protéger souvent. Il est très maladroit avec elle car il n’est pas comme elle. Plus ouvert et plus sociable qu’elle, il parvient généralement à se faire des amis facilement.
Il s’entend très bien avec Tommy qui est son meilleur ami, ce qui l’emmène souvent dans des situations gênantes où il se sent obligé de prendre parti. Ce qui est loin d’être facile pour lui car il aime sa soeur et Tommy également. Il tient beaucoup à Sachiko qui a tendance à se reposer beaucoup sur lui car il est plus dans l’empathie que la plupart des autres garçons. Kenji est très touchant et je l’apprécie beaucoup.
Tommy est l’antagoniste « gentil » du manga. Très fou-fou, il a un caractère de leader et tout le monde à tendance à se reposer sur lui. Il n’aime pas les responsabilités et préfère s’amuser. C’est le petit ami de Sachiko. Bien que parfois il a un comportement qui m’énerve dans le premier tome surtout, (toujours maintenant après tout ce temps), avec le recul à présent, je me dis que ça ne sert à rien de lui jeter la pierre. Après tout comme sa mère le dit plus tard dans l’histoire, ce n’est qu’un enfant de 17 ans.
Il a le droit de faire des erreurs et de se tromper. Le plus important c’est d’essayer de rattraper les choses.
Sachiko est la petite amie de Tommy, amie de Kenji qui s’est attirée les foudres de Kiyoko quatre ans plus tôt. Elle à 15 ans et reste une petite fille encore dans sa tête. Pourtant, elle cache une grosse blessure au fond d’elle qui la conditionne toujours. Bien qu’elle puisse paraitre énervante au début, au fur et à mesure, on se prend d’une réelle affection pour elle et on comprend les sentiments de Kenji. Elle est chou et au final sera vraiment le point central de quasiment toute l’histoire.
Ainsi, Pink Diary parle de beaucoup de choses qui nous touche plus ou moins lorsque nous sommes adolescents. Les désillusions amoureuses bien-sûr et ce qu’elles engendrent chez nous. La manipulation par le chantage pour obtenir ce que l’on désire. Le manque d’amour parental et les effets qu’il a sur les enfants. Le harcèlement scolaire, de par les rumeurs, les passages à tabas, les humiliations… la maladie mentale et les troubles du comportement alimentaire…
La force de cette histoire réside dans le fait que ces sujets sont traités avec sérieux mais la mangaka n’en oublie pas l’humour qu’elle glisse entre deux moments compliqués pour apporter de la fraicheur à l’histoire. J’ai trouvé Pink Diary en avance sur le temps que nous vivons actuellement.
Par exemple, lorsque j’ai commencé à lire ce manga, le harcèlement scolaire existait déjà mais n’avait pas encore cette ampleur.
Jenny a voulu traité de ces sujets durs et le fait avec soin et mine de rien réalisme. Les personnages sont tous très humains, sincères et bien pensés.
Les dessins sont plutôt agréables et le soin apporté ne se fait pas que sur les caracters designs puisque même les paysages sont très beaux. Il y a une jolie trame, une belle narration et on a l’impression de lire un manga tiré d’un animé. Ce qui est vraiment appréciable puisque les personnages et les paysages forment vraiment un tout.
Conclusion
Comme je l’ai déjà dit lors de ma « chronique » sur Orange (si tu ne l’as pas lu et qu’elle t’intéresse, le lien est ici), il existe des shôjo(s) classiques, légers qui sont faits uniquement pour ne pas réfléchir et suivre une histoire d’amour simple. Et il y a les autres shôjo(s), moins classiques, moins légers, dont le but n’est pas forcément d’être aimé pour la finesse des dessins ou pour la simplicité de son histoire.
Ceux-là, ont le but de nous faire réfléchir sur des sujets qui sont souvent mis de côté car parfois tabous, durs, compliqués ou pas compris, et Pink Diary fait partie de ces derniers.
Les dessins des personnages, ne sont pas très fins, mais on comprend tout de même leur sentiments, les paysages sont extrêmement bien travaillés et retranscrits. Mais la véritable force de Pink Diary réside dans sa narration qui est très soignée. Jenny paraitrait presque pour une auteure engagée. De plus, une fois habitué à son travail, on la retrouve facilement dans les autres oeuvres qu’elle a créé. Elle possède très bien sa pâte.
Enfin, les Éditions Delcourt offre un format plutôt classique, avec un papier souple correct et une qualité d’impression satisfaisante.
Je te recommande cette série de mangas si tu aimes les belles narrations, l’humour un peu décalé (parce qu’il y a, mine de rien, beaucoup d’humour), et les personnages attachants.
Et toi ? Connais-tu cette série ? Si oui, l’aimes-tu ? Si non, aurais-tu envie de la découvrir ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga, ou cette série (si tu l’as lue, bien-sûr) donc n’hésite pas également à venir me donner ton avis !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche