Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui, on se lance dans des nouvelles chroniques mangas. Je vais te donner mon avis à présent sur le tome 1 de Blue Flag, de Kaito et éditée en France par Kurokawa.
Cette série contient 8 mangas sortis en France et sortis également au Japon. Elle est d’ailleurs finie que ce soit dans notre pays mais également au pays du soleil levant. Et comme je l’ai fait avec Strobe Edge (je te laisse le lien vers le tome 1 si ça t’intéresse : ici.), je vais faire une note par manga.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur le Mangaka :
Kaito est donc un mangaka japonais né le 15 aout 1984. Il réalise essentiellement des shōnen et a commencé sa carrière en 2004 avec Hapimaji. Il a travaillé sur énormément de série depuis 2007 comme Anti Love Sentai : Hayata Joe, Anti Lovers ou encore Buddy Strike. Mais il rencontre vraiment le succès grâce à Blue Flag depuis 2017 au Japon et 2019 en France.
Synopsis du premier tome :
« Au printemps de leur année de Terminale, trois élèves se retrouvent à un carrefour de leur vie. Taichi est dans la même classe que Tôma, un ami d’enfance à qui tout réussi et que Futaba, une fille qu’il a du mal à supporter. Un jour, Futaba se confie à lui et lui avoue qu’elle est amoureuse de Tôma…
Un instantané sensible et saisissant de la jeunesse d’aujourd’hui. »
Ma chronique :
Sans rire, je crois que j’ai énormément entendu parler de Blue Flag. Certaines personnes sont dégoutées dans ces cas-là. Mais ce ne fut pas mon cas. Au contraire même, puisque ma curiosité s’est vue attisée. Lorsque j’ai eu l’occasion de m’acheter le premier tome, alors je l’ai fait. De manière générale, j’adore les histoires que je qualifie de « tranche de vie » et Blue Flag en est une. J’étais donc obligée d’aimer.
Je ne crois pas que Kaito soit très connu en France. Aussi, la parution de sa série nous donne l’occasion de pallier à cet état de fait. Et franchement, rien qu’avec ce premier tome, je peux dire que j’apprécie vraiment son travail.
Dans Blue Flag, nous suivons trois adolescents, lycéens. Le premier, Taichi, est plutôt solitaire mais pas exclu du tout, sans réelles vraies relations (amicales ou amoureuses), Tôma, grand, élancé, populaire… Bref tout son opposé, mais également son ami d’enfance perdu de vue. Et Futaba, jeune fille, maladroite, petite et timide qui se retrouve dans la classe des deux garçons. Taichi a du mal avec l’adolescente mais lorsque cette dernière lui demande de l’aide avec Tôma dont elle est tombée amoureuse, Taichi décidera d’accéder à cette demande. Ce trio improbable se forme donc à partir de là.
J’ai trouvé ce premier tome très bien construit, très bien pensé et très bien mis en scène. On pourrait penser que ce ne sera que d’une banalité habituelle pour une romance lycéenne. Mais ce n’est absolument pas le cas. Car en tournant les pages, on se rend compte au fur et à mesure que Blue Flag, bien avant d’être une comédie sentimentale est avant tout un hymne à l’adolescence, à la jeunesse et à ce besoin qu’on ressent à ce moment de notre existence de commencer à vivre et à faire des erreurs.
Comme je l’ai souvent dit à travers certaines de mes autres notes, l’adolescence est une période difficile. On n’est plus un enfant, mais on n’est pas encore un adulte. De ce fait, on ressent toujours plus de choses avec force mais également avec contradiction et on se sent toujours un peu perdu.
Kaito a réussi à rendre ses trois personnages principaux réalistes et justes. Il est extrêmement facile de s’identifier à eux et même si nous-même nous ne sommes plus des adolescents. Tout est vrai, frais et sans chichis et j’adore ce genre de série de mangas. L’être humain est complexe de par sa capacité à ressentir énormément de sentiments. Et cette complexité est très bien retranscrit par Kaito.
Le récit possède un très bon rythme. On ne perd pas de temps dans des points qui ne seraient pas essentiels et ce n’est pas plus mal au final. De plus, grâce à cela, nous avons envie de savoir l’évolution des sentiments des trois personnages principaux et ce qui adviendra de l’histoire au final. Car un des amours qu’on voit se développer se terminera forcément mal. Reste à savoir lequel…
Enfin, le style de l’auteur n’a rien à envier au plus grand mangaka de shōjo. Ses dessins sont beaux, frais, épurés et simples et ils transmettent avec justesse les sentiments ainsi que les caractères des personnages. C’est donc entièrement gagné pour moi.
Et pour ce qui est de l’édition, Kurokawa a fait du bon travail. Le papier est de qualité, la jaquette est très belle et la traduction de Nesrine Mezouane est juste.
Conclusion :
Pour conclure, je dirais que ce premier tome est une réussite pour moi. Il apporte une nouveauté dans la thème des tranches de vie dans les mangas qui le fait sonner juste.
Les dessins sont délicats, fins et très beaux. Ils illustrent à la perfection les qualités de la narration ainsi que les trames de Kaito. Les personnages principaux sont tous très bien travaillés (que ce soit au niveau physique mais également au niveau psychologique) et sont très attachants.
Le rythme de l’histoire est chouette et tout s’enchaine plutôt bien. Le scénario sonne juste et on a envie de savoir la suite même si on angoisse un peu car pour un personnage au moins la fin sera forcément malheureuse.
Blue Flag a toutes les cartes en main pour devenir un de mes incontournables. Reste maintenant à savoir si le reste de la série est du même acabit !
Je te laisse un autre lien vers le site de Babelio avec d’autres critiques que la mienne, si ça t’intéresse, pour te faire un avis complet : ici.
Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga, ou cette série (si tu l’as lu(e), bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !
À présent, je te donne rendez-vous pour ma note sur le tome 2 très prochainement, Ami lecteur !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche