Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur la série La chronique des Bridgerton de Chris Van Dusen basée sur la série littéraire du même nom de Julia Quinn. Elle est disponible sur Netflix depuis décembre 2020. J’ai découvert cette série lors de sa sortie et j’avais plutôt apprécié. Lors du lancement de la deuxième saison, je me suis tout refait, d’où mon article de cette semaine.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Autour de la série :
La chronique des Bridgerton est donc, une série américaine qui se compose actuellement de deux saisons de huit épisodes chacune. Chaque épisode compte en moyenne une heure. Comme je l’ai dit dans l’introduction, la série a été imaginée et réalisée par Chris Van Dusen d’après la saga littéraire du même nom de Julia Quinn. Elle nous conte les aventures des enfants de la famille respectée et fortunée Bridgerton qui recherchent l’amour.
Elle est diffusée depuis le 25 décembre 2020 à l’international sur la plateforme de streaming Netflix.
Voici le synopsis (sur le site Netflix) :
« Les huit enfants de la fratrie unie des Bridgerton cherchent l’amour et le bonheur dans la haute société londonienne. D’après les best-sellers de Julia Quinn. »
Si ça t’intéresse, je t’invite à cliquer sur le lien de la page de la série sur le site Netflix : ici.
Ce que j’en ai pensé :
Ce qui est intéressant dans cette série c’est que pour le moment chaque saison se concentre sur un seul enfant de la famille. Par exemple, dans la saison 1, nous suivons Daphné, la fille ainée de la famille qui entre officiellement dans le monde. La saison 2, quant à elle, se concentre sur l’ainé de la famille : Anthony (le Vicomte) dans sa quête de mariage et de pérennité.
Le rythme des deux saisons est plutôt bon, et malgré la longueur des épisodes, ces derniers passent assez vite. De manière générale, j’ai trouvé que les dialogues étaient assez bien travaillés. Et au final très encrés dans les moments montrés. Les psychologies des personnages sont plutôt réalistes, logiques et emprunts de justesse.
J’ai apprécié également le travail sur les relations entre les personnages (qu’ils soient de la même famille ou non) que j’ai trouvées ici aussi plutôt logiques et touchants. D’ailleurs en parlant des personnages, aucun n’est tout noir ou tout blanc. Ils sont profondément humains, ce qui les rend, pour la plupart, attachants.
J’ai apprécié également que soit montré le pouvoir sous-jacent des femmes quand il s’agissait de défendre leur destin et de l’améliorer de manière à ce qu’il ne soit pas trop dur. Parce qu’à l’époque, elles n’avaient pas beaucoup de sources de manœuvre. Elles devaient obéir à ce que les hommes leur disaient de faire. Pour autant, elles pouvaient parler et elles ne s’en privaient pas.
Un des meilleurs exemples demeure être la Chroniqueuse qu’on entend parler au début et à la fin de chaque épisode. Et qui nous raconte, sous forme de rumeurs ce qu’il se passe chez les nobles. Il est alors facile de comprendre que la série dénonce également la pression sociale que les rumeurs exercent sur nous.
Les musiques sont réalisées par Kris Bowers. Je ne les ai pas forcément trouvées transcendantes dans l’ensemble mais elles faisaient le travail. Remarque, les reprises au violon, ou par un orchestre classique de certaines musiques très actuelles m’ont franchement plu. J’ai trouvé ce point vraiment intéressant, surtout doublé aux costumes magnifiques et aux épisodes vraiment colorés.
J’ai trouvé également que certains points montrés (dans la saison 1 surtout) était très actuels, malgré l’époque dans laquelle la série se passe. Le problème étant qu’ils n’ont pas forcément été bien amenés, et au final, passés à la trappe. Je pense notamment à un point essentiel dans les relations de couple : la communication. Par exemple, dans la série, elle est inexistante.
Dans un sens, c’est plutôt bien représentatif de la société de l’époque. Pour autant, je ne suis pas sûre que les spectateurs aient bien compris que pour une bonne relation de couple épanouie, il n’y a pas que l’aspect sexuel qui prime, mais bien que la communication qui compte et qui est essentielle.
De même que le devoir d’ainé d’une famille qui peut s’avérer pesant et compliqué à gérer. En faisant attention, on s’en rend facilement compte en visionnant les épisodes mais encore faut-il voir au de-là de ce qui nous est montré. J’ai trouvé aussi que la banalisation de la souffrance que les personnes ressentent à vouloir un enfant et qui n’y arrivent pas ou qui ne peuvent pas en avoir pour x ou y raisons était bien dénoncée mais peut-être pas assez creusée.
Tout comme le viol masculin. Dans un sens, j’ai trouvé cette scène plutôt bien tournée. Personnellement, je me suis sentie mal-à-l’aise malgré le fait que l’acte sexuel soit consentant, du moins pour ses trois-quart. Sur le coup, je n’étais pas sûre que j’avais bien compris ce qu’il se passait. Tout ce que je savais durant mon visionnage, c’est que c’était assez malsain et que ce qu’il se passait n’était pas bien.
En me renseignant, je me suis rendue compte de la gravité de ce moment. Le problème est que malgré le fait que la scène soit bien réalisée, on minimise l’acte au profil de ce qui est beau et mignon plus tôt dans l’épisode… En prenant un certain recul, on peut également se dire qu’à l’époque de la série, c’était malheureusement monnaie courante. Mais ça n’excuse en rien l’acte en lui même.
Pour finir, parlons du casting. L’actrice qui joue Daphné est Phoebe Dynevor. Elle a franchement un bon jeu d’actrice, puisqu’elle donne l’image d’une jeune fille, prude et délicate, mais qui se « venge » avec ses propres moyens quand elle se sent trahie. Regé-Jean Page prête ses traits à Simon Basset, le Duc de Hastings. Pour lui aussi, je trouve que le jeu d’acteur est convaincant. Jonathan Bailey est Anthony le grand frère de Daphné, le Vicomte Bridgerton. Étant à l’honneur surtout dans la saison 2, il donne à son personnage un côté protecteur qui le rend touchant.
Mais, de manière générale, les acteurs et actrices jouent tous très bien ! Petite mention spéciale également à Claudia Jessie qui prête ses traits à Eloise Bridgerton qui est la féministe attachante qui ne se trouve pas du tout à sa place dans « le monde ».
Conclusion :
La chronique des Bridgerton reste une bonne série. La colorimétrie est plutôt bien exploitée, donnant l’impression que les premiers épisodes se placent dans un monde édulcoré.
Les personnages (et leurs psychologies) sont plutôt bien travaillés et les relations sociales, qu’elles soient amicales, amoureuses ou familiales sont traitées avec justesse et réalisme. J’ai également apprécié l’idée que les musiques soient actuelles mais jouées avec un orchestre classique.
Enfin, la série a des bonnes idées, des valeurs et des points qu’elle souhaite transmettre mais qui ne sont pas forcément exploités ni mis en avant de la meilleure des manières. Il y aurait moyen que la série soit encore mieux si certains de ces points avaient été plus creusés.
Je te recommande cette série si tu aimes les mélanges Gossip Girl et Jane Austen, si tu aimes les messages qui sont mine de rien d’actualité et si les histoires d’amour rocambolesques ne te gênent pas.
Si d’autres avis t’intéressent afin de te créer le tien de manière complète, je te laisse le lien vers le site de Senscritique. Clique ici.
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / séries TV que j’ai rédigée sur « Arcane » si ça t’intéresse. Clique ici.
Et toi, as-tu vu cette série? Si oui, qu’aimes-tu le plus dans la série?
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À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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