[ Réflexions ] La liseuse est-elle vraiment meilleure qu’un bon vieux livre ?

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Depuis plusieurs années maintenant, les liseuses sont apparues dans les grandes enseignes de multimédia (FNAC, Cultura, Leclerc, Amazon…). Beaucoup sont ceux qui vendent les louanges de ce petit appareil somme toute, bien pratique et qui permet de révolutionner (pour certains) l’expérience de lecture. Mais, finalement, la liseuse est-elle véritablement meilleure que les bons vieux bouquins des familles ? C’est ce dont nous allons tenter de répondre à travers cet article. 

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Pour commencer, c’est quoi une liseuse ?

Ah, la fameuse question ! Pour faire simple, une liseuse est (en général parce qu’il en existe beaucoup), un petit objet (globalement de la taille d’une tablette Android ou d’un IPad) dans lequel on peut entreposer un très grand nombre de livres sous format numérique.

Il en existe autant qu’il y a d’enseignes, voire même plus encore. Car certaines grandes marques en commercialisent plusieurs qui proposent des optimisations distinctes. Les liseuses ont des tailles différentes en fonction des marques. Les formes et les étuis diffèrent également. À titre d’exemple personnel, j’en possède deux. La toute première que j’ai eu est de la marque Kobo (affiliée à la FNAC) et est une Koboglo HD. À présent, je suis en possession d’une Kindle (affiliée à Amazon). Une jolie Paperwhite que j’affectionne beaucoup. 

Différences entre une tablette à gauche et une liseuse à gauche.
Ma tablette à gauche et ma liseuse à droite.

En réalité, les liseuses ne sont plus toutes jeunes à présent. En effet, la toute première liseuse a vu le jour dans les années 1990. Mais à cette époque, étant vue avant tout comme un appareil numérique de stockage de textes à lire, elle ne portait pas encore son nom. En France, nous avons même eu une première liseuse en 1998, mais qui fut bien vite oubliée.

Et puis, les années 2000 sont arrivées. Les États-Unis ont développé le marché du livre numérique et les ventes des liseuses se sont envolées. Et ce fut à partir de là que le marché de la liseuse a réellement pris de l’ampleur.  

Si l’histoire de la liseuse t’intéresse, je t’invite à cliquer sur le lien suivant (vers le site de Cultura qui est, au demeurant, très intéressant) : ici.

Concrètement, pourquoi en utiliser une ?

1) La liseuse ou l’adaptation pour une lecture optimisée :

– Tu peux adapter les paramètres de lecture en fonction de ta manière de lire. Par exemple, si tu es comme moi et que les polices d’écriture, qui sont trop petites, te bloquent, tu peux compter sur ta liseuse pour agrandir ces polices autant que tu le souhaites. Pour répondre clairement à tes besoins. Je crois même que sur certaines liseuses, il est également possible de changer complètement la police pour en mettre une qui te convient plus. C’est complètement fou quand on y pense, d’ailleurs. L’avancée de la technologie n’a plus aucune limite ! (Bon d’accord, je sors…)

– Tu peux adapter la luminosité de ta liseuse en fonction du moment de la journée où tu lis. Donc grâce à ça, fini les migraines à cause de la lumière trop (ou pas assez) puissante ! Puis tu peux lire dans le noir en cas d’insomnie sans bouger de ton lit ! (Oui, oui, je l’ai expérimenté !) La plupart des vendeurs, lorsqu’on leur pose la question, répondent sans exception que la lumière qui sort de la liseuse est comme la lumière d’une lampe donc très douce. Il faut tout de même la doser pour ne pas se faire mal aux yeux. Mais pour avoir mes deux liseuses depuis six et au moins deux ans, je ne peux qu’acquiescer leurs dires. Aucun mensonge sur ce sujet de leur part !

2) La liseuse, ou la facilité d’une tablette pour une lecture agréable :

– Tu peux y mettre un nombre INCALCULABLE de livres ! (En fonction des possibilités de stockage bien-sûr.)  Et tu sais ce qui est encore mieux ? Comme je l’ai déjà dit, la liseuse à la taille d’une tablette ! En avoir une est le gain de place absolu ! Imagine l’équivalent de trente livres de trois-cent pages dans un objet aussi grand qu’un IPad. L’étagère t’en remercie d’avance ! Ton dos aussi d’ailleurs. Parce que si tu es un.e grand.e liseur.se, c’est beaucoup plus pratique de mettre ta liseuse dans ton sac qu’un roman (ou deux).

– De manière générale, les e-books (autre appellation des livres au format numérique), sont moins onéreux que les romans papiers, et certains éditeurs les éditent de manière gratuite. Certains auteurices auto-publiés peuvent également éditer leurs romans gratuitement (ou le premier chapitre) afin de se faire connaitre auprès des lecteurices. On retrouve aussi des œuvres littéraires qui sont arrivées dans le domaine public et qui, de ce fait, ne peuvent plus être vendues. Ce qui est plutôt rentable, finalement. Bien que certains e-books sont vraiment chers (j’en vois parfois à vingt euros, et je trouve ça un peu abusé tout de même), la majorité reste tout à fait abordable.

L’autonomie est top également. Une fois chargée, la liseuse peut tenir pendant plusieurs mois ! Ça reste un super bon point au final, parce que devoir sans arrêt recharger la batterie de ses appareils électroniques, c’est très vite relou ! 

– Et enfin, tu ne te fais plus « mal » aux mains et aux bras à force de porter le livre (si c’est un roman de 300 pages ou plus, toi-même, tu sais…) et de le maintenir ouvert ou même de le porter dans son sac. Et ça, c’est plutôt cool !

Alors au final, que choisir ?

Il y a encore quelques années, je t’aurais dit être une adepte de la liseuse sans hésitation. Parce que sans mentir, une liseuse c’est vraiment pratique, facile d’utilisation et franchement rentable. Il n’y a que des avantages avec cet objet. Fut un temps, je ne voyais que par ça d’ailleurs. Et j’avais la mienne sans arrêt avec moi, dans mon sac lorsque je sortais.

Pendant un temps, je n’arrivais même plus à lire des romans tant j’étais habituée à lire sur ma liseuse. Je les trouvais lourds et encombrants, et mon expérience de lecture s’en trouvait franchement dégradée. Puis, un jour, en allant faire mes courses (bah oui, faut bien manger quand même…), j’ai eu envie de m’en racheter un qui me faisait de l’œil. Et de fil en aiguille, je me suis complètement réconciliée avec les romans brochés. Alors attention, je les trouve toujours lourds et encombrants (ma PAL est juste énorme, d’ailleurs…) et concrètement, je n’en prends plus dans mon sac. MAIS, c’est de nouveau un réel plaisir de les posséder et de les lire.

Au final, je pense que ce n’est pas le livre ou la liseuse qui fait la lectrice, ou le lecteur. Ce qui fait le.a lecteurice est la manière dont on se plonge dans les histoires. Et il y a suffisamment de support pour en découvrir des centaines et des milliers ! (les livres numériques, les livres brochés et même les livres audios…)

Ce qui compte le plus est de trouver sa manière à soi de s’y plonger.

Si d’autres réflexions de ce genre t’intéresse, je t’invite à cliquer sur le lien suivant vers l’article que j’ai rédigé sur les appareils photos / polaroïd : ici.



Et toi, Ami lecteur, tu es de quelle team ? 

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Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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