Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te parler du film « Dream house » sorti en 2011 de Jim Sheridan.Je l’ai vu dès la sortie et j’avais beaucoup aimé à l’époque. Une envie subite de le revoir m’a pris comme ça et mon avis est plus contrasté. C’est donc l’occasion d’en faire un article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur le réalisateur :
Jim Sheridan est un Réalisateur, Producteur, Scénariste et Acteur irlandais et est né le 6 février 1949 à Dublin en Irlande. Il est connu pour avoir travaillé sur « My Left Food » en 1989, « The Field » en 1990, « Au nom du père » en 1993, « The boxer » en 1997, « In America » en 2003, « Brothers » en 2006. Il réalise « Dream house » en 2011.
Le synopsis du film :
« Editeur à succès, Will Atenton quitte son emploi à New York pour déménager avec sa femme et ses enfants dans une ville pittoresque de Nouvelle Angleterre. En s’installant, ils découvrent que leur maison de rêve a été le théâtre du meurtre d’une mère et ses deux enfants. Toute la ville pense que l’auteur n’est autre que le père qui a survécu aux siens. »
Ce que j’en pense :
Tout d’abord, le scénario m’a fait un peu penser à celui d’un autre film qui est sensiblement dans le même genre : « Shutter Island » avec Leonardo DiCaprio. Lorsque Will emménage dans sa nouvelle maison avec sa famille, il finit très vite par déchanté lorsque des phénomènes étranges se passe dans ce lieu d’habitation. D’ailleurs, dans un sens, tout est étrange lorsqu’ils arrivent dans le quartier. Les voisins ont des réactions bizarres, la police ne le prend clairement pas au sérieux, lorsqu’il va à Greenhaven pour trouver des réponses, le flou s’intensifie…
Bref, tout est fait dans le scénario pour que l’angoisse et l’incompréhension s’installent progressivement, jusqu’au twist de milieu de film (environ) où on comprend un peu mieux les choses.
La force première de « Dream house » réside dans ses plans. J’ai trouvé que les changements d’ambiances sont réellement bien réalisés. Par exemple, lorsque Will obtient les réponses qu’ils cherche, tout prend son sens. On a une nette coupure avant et après la grande explication montrée par les changements physiques de Will ou bien encore de la maison et tout se confond totalement.
Lorsqu’on passe du rêve au cauchemar, tout devient oppressant et l’inverse nous procure un soulagement important, par des jeux d’éclairages, de lumières très bien faits, l’atmosphère change du tout au tout et c’est vraiment chouette. Il y a un vrai travail intéressant réalisé avec la neige. On comprend qu’elle disparait au fur et à mesure en même temps que l’illusion de Will. C’est vraiment bien trouvé.
Les musiques se marient très bien avec les plans et les séquences du film. Elles sont très stressantes, angoissantes et oppressantes et elles apportent une vraie valeur ajoutée au film. La Bande Originale a été composée par John Debney. C’est un compositeur américain né le 18 août 1956 à Glendale en Californie et a composé énormément de BO telles que « Valentine’s day« , « Iron man 2« , » Sex Friends« , « Happy New Year« …
Pour ce qui est du casting, Daniel Craig est vraiment phénoménal dans ce film. Il nous donne un travail intéressant, montrant son personnage au plus haut au début de l’histoire et qui descend de plus en plus et de plus en plus vite en se dégradant au fur et à mesure qu’il trouve des réponses à ses questions. Vraiment j’ai beaucoup apprécier son interprétation de Will et j’irais même jusqu’à dire qu’il porte à lui seul le film sur ses épaules.
Rachel Weisz joue le rôle de la femme de Will : Libby. Son interprétation est très bonne également... Nous montrant une femme amoureuse et heureuse au début venant s’installer dans la superbe maison qu’elle rénove en élevant ses filles. Je l’ai trouvé touchante bien que la prestation était quand même un peu en dessous. Disons qu’elle m’a un peu moins convaincu.
Naomie Watts joue le rôle d’Ana, la voisine. Elle fait du bon travail également et le rôle m’a vraiment touché. Elle essaye de venir en aide à Will sans trop le brusquer, ce qui est dans un sens beau. Le problème c’est qu’elle fait toujours la même expression et c’est fatiguant à la longue…
Mais de manière générale, j’ai trouvé que le casting était réellement de qualité. Les acteurs et actrices ont des interprétations, certes inégales, mais qui au final se marient très bien avec ce que nous montre le film.
Conclusion :
Pour conclure, je dirais que ce film m’a fait passer un bon moment et l’avoir vu m’a fait comprendre pourquoi je l’avais si bien aimé la première fois. La forme d’un thriller psychologique rend l’histoire prenante et c’est ce qui rend le film intéressant.
Le scénario et les plans s’enchainent de manière très fluide et les acteurs font du bon travail. Enfin, la fin est un peu fouillis mais au final, on s’y retrouve plutôt bien.
Le fait que les personnages soient clairement manichéens est ce qui m’a vraiment dérangé. Il est impossible de se mettre à leur place. De plus, bien qu’on ait toutes les réponses, j’ai quand même trouvé la fin un peu rapide. On est vraiment dans la tête de Will est c’est un peu pénible bien qu’émouvant, je dois l’avouer.
Je recommande ce film à tous ceux qui aiment les thriller à la « Shutter Island » avec des personnages torturés. Et avec un twist qui remet en question tout ce qu’on pensait comme étant acquis.
Je te laisse également un lien vers le site de Sens critique pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce film : ici.
Et toi, Ami lecteur, as-tu vu ce film ? Si non, as-tu envie de le voir ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce film (si tu l’as vu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
Enfin, je t’invite également à aller lire la dernière note / films que j’ai rédigée sur « Souvenirs de Marie » sorti en 2015, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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