Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien !! Aujourd’hui j’avais envie de te parler d’un livre que j’ai fini de lire tout récemment et que j’ai beaucoup aimé : « Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur » de Suzanne Collins et sorti en 2020.
Prépare bien tes yeux, Ami lecteur, parce que j’avais beaucoup de chose à en dire !!
Tu es prêt ? Allez, c’est parti !
Quelques mots de l’auteur :
Suzanne Collins est née le 10 aout 1962 dans le Connecticut aux États-Unis et est donc une écrivaine et scénariste américaine. Elle est essentiellement connue pour être l’auteure de la saga de renommée mondiale : « Hunger Games » (« Hunger Games » (2008), « Hunger Games : l’Embrassement » (2009) et « Hunger Games : La révolte » (2010)). Le 19 mars 2020, est sorti son quatrième roman basé sur le monde des Hunger Games avec la préquelle : « Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur« .
Quatrième de couverture :
« Dévoré d’ambition
Poussé par la compétition
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ? »
Ma chronique :
Déjà, pour te remettre dans le contexte, je suis de base une grande fan de la saga « Hunger Games ». Sorte de dystopie et d’un futur, dans un sens, assez apocalyptique, la saga prend place dans un monde appelé Panem. Ce dernier est divisé en plusieurs parties, le Capitole (qui commande) et les Districts (qui fournissent les matières premières au premier). Une révolte a eu lieu par le passé ainsi qu’une Grande guerre par la suite.
Le Capitole a gagné la guerre et pour se venger, ainsi qu’assoir sa suprématie sur les autres, a décidé d’instaurer les Hunger Games. Ils consistent à prendre deux enfants, un garçon et une fille, entre 11 et 18 ans de chaque districts pour les mettre dans une arène dans l’optique qu’ils se battent à mort.
J’ai lu les trois livres et vu tous les films. Suzanne Collins est donc une écrivaine que j’affectionne beaucoup étant donné que les livres sont vraiment chouettes et bien écrits. J’ai toujours adoré la richesse du monde qu’elle a créé et les idées qu’elle a eu. Bref, l’histoire de base avec Katniss, Peeta et Gale, n’est absolument pas le sujet de cet article mais le contexte globale est plus ou moins posé.
Dans « La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur« , on suit le futur Président Snow, grand dictateur de Panem dans son adolescence lors de la dixième édition des Hunger Games. Donc environs soixante-quatre ans avant la saga d’origine. Et bien qu’on connaisse Snow comme étant le psychopathe de service, l’homme aux milles facettes, le dictateur sans merci… dans un sens, je trouvais intéressant d’apprendre à le connaitre avant qu’il ne devienne cela.
Dès le début, on replonge automatiquement dans le monde de Panem et ça c’est un des points forts du livre. D’ailleurs, si on est déjà adepte de la saga, et donc connaissant des uses et coutumes de ce monde, il est très intéressant de se trouver du côté du Capitole le temps d’un livre. Toute la réflexion faite sur la nécessité des jeux. Comment ils en sont venus à les mettre en place ? Leurs débuts chaotiques aussi, (très loin des jeux auxquels participes Katniss)… ont rendus la lecture de ce livre extrêmement additif et quelques part, enrichissant également.
À travers « La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur« , on se rend compte que, quelque soit celui qui l’a débuté, la guerre fait des ravages dans les deux camps. Elle crée des orphelins, détruit des villes, et des vies. Et la plupart du temps, chacune des deux parties rejette la faute sur l’autre en refusant de voir ses torts. Ce qui crée des réactions extrêmes, qu’elles soient « bonnes » ou « mauvaises ».
Comme dit plus haut, les jeux n’ont rien de technologiques, ni de très médiatisés. Dans cette préquelle, on se place à la quasi sortie de la Grande Guerre et le pays se reconstruit. Il n’y a donc pas vraiment de place pour les « choses futiles » et seule la « vengeance » est de mise. L’Arène est donc vétuste et décrépie. Les gamins moissonnés sont trop faibles et ne peuvent pas forcément se défendre. Et l’intérêt médiatique est soumis aux étudiants choisis pour être mentor pour les jeux. Pour la plupart, bourrés d’ambitions, ils feront tous plus ou moins preuve d’idées pour les « améliorer ».
Bien, maintenant intéressons-nous aux personnages.
Tout d’abord, nous avons Coriolanus Snow. C’est le « héros » de cette préquelle. Coryo (je préfère parce que vraiment Coriolanus c’est trop moche et un peu long), est donc fier d’être un Snow mais vit dans la pauvreté depuis la mort de son père avec sa cousine et sa grand-mère. Il veut faire des études pour redonner tout son prestige à sa famille et le seul moyen d’y arriver est que sa candidate gagne les jeux pour obtenir une bourse. Il fera donc tout son possible pour que cette dernière arrive au sommet.
Lorsqu’on connait le Président Snow de la trilogie principale, on émet quelques réserves à le suivre. Pourtant, en lisant sa jeunesse, on distingue que Coryo est avant tout un homme en devenir et que, même si on sent très bien les prémisses de son futur lui dans son caractère (froid et calculateur notamment), il n’en reste pas moins complexe et très humain. Je me suis même surprise à m’attacher à lui à certains moments (bon j’ai eu envie de le claquer souvent aussi). Au final, il va devoir choisir entre ses ambitions et ses sentiments, entre sa raison et son cœur… on sait tous ce qu’il choisira à la fin…
Lucy Gray est la candidate de Snow. Elle est du District 12 et est très touchante. Elle a du caractère, elle est forte mais possède aussi des faiblesses. Et elle possède aussi une belle vision de l’humanité. J’ai largement préféré Lucy à Katniss. Elle vit à la limite de la pauvreté avec sa famille et quelque part, elle possède beaucoup de similitude avec Coryo. Elle est pleine de fougue mais n’en reste pas moins réaliste. Et bien qu’elle aime être jolie, elle n’en reste pas moins simple. Je l’ai trouvé très bien écrite et je m’y suis beaucoup attachée aussi.
Suzanne Collins écrit très bien. Tout est très imagé et on distingue bien les décors, les personnages et les actions. C’est vraiment comme si nous étions nous aussi spectateurs des Hunger Games, bien que cela ne soit pas la thématique principale du livre. De plus, nous suivons Coryo mais nous ne sommes pas dans sa tête. Cela nous permet de prendre un peu plus de recul sur les événements et de pleinement réfléchir à ce que nous lisons, ce qui est un point sympathique.
La violence reste, tout de même, très présente dans ce livre puisque les gorges sont tranchés, des très « moches » maladies sont montrées et certains personnages, de part leur manière d’être, sont, d’eux-même très violents et nous font froid dans le dos.
Nous avons donc droit à une véritable réflexion sur l’âme humaine et les sentiments… mais aussi sur l’argent et la pauvreté… le pouvoir, la politique et le contrôle social… l’asservissement et la liberté… sur le destin et les enchainements d’évènements qui peuvent changer les personnes en les forçant à faire des choix. Tout ceci rend le roman extrêmement intéressant et d’une grande richesse à lire.
Conclusion :
« La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur » fait parti de ces romans intéressants et importants de nos jours de par les réflexions qu’il nous transmet.
J’ai trouvé l’histoire intéressante, surprenante pour un peu qu’on soit déjà un habitué des livres de cette saga. Il y a beaucoup de clins-d’œil aussi, ce qui rend la lecture plutôt chouette. On part dans des théories farfelues qui ne s’avèrent jamais réelles et l’histoire prend une tournure spéciale dont on ne s’y attend pas. Et ça c’est très fort de la part de l’auteure.
Les personnages ne sont absolument pas manichéens et sont à notre image. Ils ont tous une part de lumière et d’ombre en eux et c’est intéressant de les voir s’inter-changer tout au long de la lecture. Les descriptions sont très bien faites, et il est facile de s’imaginer les actions du livre ou le physique des personnages.
Il y a quand même des points négatifs. Tout d’abord, le prénom du « héros ». Coriolanus. Ce prénom m’écorchait tellement les oreilles que lorsque je lisais, c’était « Corionalus » que je me disais. Non, vraiment, je trouve cela rédhibitoire ce genre de prénom…
Ensuite, la fin m’a laissé un sale goût amère dans la bouche. C’est une bonne fin, mais… j’aurais préféré que certaine chose se passe autrement. Mais bon, on parle du futur Président Snow… je pense que j’aurais bien aimé qu’il reste « humain » jusqu’au bout… bref… je suppose qu’on ne peut rien face à notre nature profonde…
Enfin, bien que le rythme soit relativement soutenu, j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de longueurs et j’avoue m’être un peu ennuyée dans ma lecture parfois.
Mais dans tous les cas, c’était vraiment une bonne lecture que je recommande. Si tu aimes la saga initiale, alors ce livre te plaira certainement.
Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Connais-tu la saga initiale ? Aimes-tu cette auteure ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Central Park » de Guillaume Musso, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche