God of War Ragnarok

[Note / Jeux Vidéo] « Ceux qu’on aime le plus sont ceux qu’on pleure le plus. » (God of War : Ragnarok).

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien.

Depuis quelques temps à présent, je réfléchis à une manière de renouveler un peu mon contenu sur mon blog. Il aura fallu un nouveau drame dans ma vie pour que je me décide à sauter le pas. Bref, ce n’est clairement pas le sujet de l’article.

Je réfléchis depuis longtemps à inclure les jeux vidéo dans les articles que je poste. Soyons clairs tout de suite, je n’y joue pas tout le temps (d’ailleurs je suis d’une nullité affligeante lorsque c’est moi qui tiens la manette) mais j’apprécie toujours regarder les autres jouer. Ça me permet souvent de découvrir des nouvelles histoires dans des univers tout aussi différents. Ma curiosité fait que je m’y intéresse énormément. Et comme lorsque je regarde un film ou lorsque je lis un livre, ça me permet de m’évader le temps de quelques heures. (Plus que bénéfique actuellement…) Au final, les jeux vidéo possèdent une place très importante dans ma vie depuis longtemps.

M’enfin bon, tout cela pour dire que je vais à partir de maintenant, parler également de ces derniers. Et j’ai eu envie de débuter avec « God of War : Ragnarok ». Autant te prévenir tout de suite, Ami lecteur, je n’ai encore aucune idée de la manière dont je vais rédiger, ou mettre en page, ces nouveaux articles. Il se peut donc que tu distingues certains changements de l’un à l’autre au fil du temps.

Cette grande introduction terminée, nous allons pouvoir rentrer dans le vif du sujet.

Alors, tu es prêt ? Allez, c’est parti !



Une franchise américaine extrêmement connue :

« God of War : Ragnarok » est le dernier venu d’une grande série. En effet, les jeux créés par Santa Monica Studio (pour la grande majorité) prennent place dans les mythologies : Grecque pour commencer (avec pas moins de sept jeux), puis plus récemment Nordique (avec deux jeux, dont le reboot de 2018).

Pour faire court au niveau de l’histoire globale de la franchise, nous suivons donc les péripéties de Kratos, un mortel qui sera élevé au rang de Dieu. C’est d’ailleurs lui (enfin, pas que, mais mon but n’est pas de spolier le jeu non plus) que nous commandons à travers des combats, des plateformes et des cinématiques qui nous font avancer dans l’intrigue.

Cette franchise est également connue pour la grande violence visible dans les scènes de combats ou bien encore dans les mises à mort de certains ennemis. Alors je sais que de base, je ne suis pas forcément une petite nature mais il est vrai que lorsque Kratos arrache le bas de la tête d’un monstre en tirant sur la mâchoire de ce dernier, bah ouais, j’avoue, j’ai détourné les yeux.

Lorsque les jeux vidéo rejoignent les films :

Autant être honnête tout de suite : il y a de quoi se sentir en danger quand on est réalisateur et / ou scénariste de films lorsqu’on joue à « God of War : Ragnarok ». Je me suis prise une vraie claque dans la figure.

Par exemple, lorsque le jeu est lancé, nous pouvons voir un générique avec les noms des acteurs qui ont prêté leurs voix et parfois leurs traits aux personnages. Je trouve cela intéressant puisqu’on distingue que ces derniers ont une réelle importance dans l’élaboration du jeu. D’ailleurs j’ai regardé mon cher et tendre jouer au jeu en version française et j’ai trouvé que le travail apporté aux dialogues (ou le travail d’acteur de manière générale) était extrêmement bien réalisé. Bref, j’ai trouvé cet aspect du jeu vraiment excellent.

Au-delà des moments de jeu, il y a de nombreux plans (notamment ce qu’on appelle dans l’univers du cinéma : des plans séquences) d’une grande qualité. Les transitions sont de plus très bien réalisées. Il existe grâce à elles de l’immersion intense et durant laquelle on ne s’ennuie pas. Pour quelqu’un qui ne joue pas mais qui regarde simplement, la claque visuelle est grande puisqu’on a l’impression de visionner un film d’animation.

L’émotion est super bien dosée alliant des passages épiques à d’autres violents, mais également émouvants, rigolos ou tristes. Concrètement, avec ce jeu, on passe par plein de sentiments différents. Et de ce fait, on en prend plein les yeux et parfois, plein de le cœur. Certains personnages apportent de vraies réflexions sur des sujets parfois essentiels et j’ai souvent eu les larmes aux yeux, tant ce qu’ils disaient faisait sens.

Des personnages très bien travaillés :

Les personnages sont d’une profondeurs folles. On distingue beaucoup d’introspection et des évolutions logiques et touchantes (notamment celle de Kratos). On connait leurs passés, on voit leurs forces mais également leurs faiblesses. Ils sont extrêmement bien écrits, bien travaillés et bien mis en avant. Et il est extrêmement facile de les comprendre, de se mettre à leur place. On rit avec eux, on pleure pour eux, on partage leurs colères aussi parfois et je trouve cela rafraichissant.

J’ai profondément adoré le personnage de Kratos qui possède une jolie évolution faite avec logique. J’ai beaucoup aimé sa manière de penser et d’avoir du recule sur ses actions passées. Le fait de ne pas vouloir refaire les mêmes erreurs apporte encore plus d’humanité à ce personnage. J’ai été très touché par ce héros, qui ne veut plus s’excuser mais qui veut être meilleur. Et c’est d’ailleurs toute la richesse de ce personnage. Parce qu’au final c’est peut-être lui qui a raison. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Alors plutôt que demander pardon, le plus judicieux est d’avancer en devenant une meilleure version de nous-même. Cette manière de penser m’a énormément parlé. D’ailleurs, je le remercie pour ces réflexions qu’il a apporté durant tout le temps du jeu.

J’ai beaucoup aimé également le personnage de Mimir. C’est souvent lui qui apportait des réflexions poussées sur des thèmes philosophiques. Il est très calme, très posé lorsqu’il parle et la plupart du temps, les autres personnages l’écoutent puisqu’il représente la voix de la sagesse. Dans un sens, il m’a fait penser à mon grand-père que j’adore. C’était donc obligé que j’affectionne ce personnage.

Des thèmes abordés intéressants et parfois universels :

En pôle position, nous retrouvons toute une réflexion sur la famille et les relations père / fils notamment avec la dynamique entre Kratos et Atreus. On comprend facilement que la famille est, bien évidemment, composée des liens du sang. Mais elle se compose également des personnes qui rentrent dans notre vie pour ne plus en sortir ensuite.

La thématique du libre arbitre est également amenée avec une réflexion poussée sur le destin, et finalement, ce dont nous sommes responsable ou non. Parce qu’au final, le libre arbitre, c’est faire des choix qu’ils soient bons ou mauvais. Et ce sont ces choix qui vont impacter sur notre destin. J’ai trouvé intéressant la manière dont cette réflexion était amené tout au long de l’histoire.

Il y a, bien évidemment les thématiques de la violence, de la guerre mais également de la vengeance qui sont développées. Mais également ce que ça implique et jusqu’où on est prêt à aller pour ça.

Enfin, une réflexion est portée également sur le deuil, les regrets, la nostalgie et la mélancolie face à ce qui a été, et ce qui n’est plu. Sur nos actions passées et ce qu’elles nous ont apporté en bien et en mal. Sur nos bagages aussi, et la manière dont on évolue grâce ou à cause d’elles.



Conclusion :

Dans l’univers de la culture et notamment de l’audiovisuel, les jeux vidéo prennent une place de plus en plus importante. En matière d’histoire, de plans, de personnages, de musiques aussi parfois, certains jeux se hissent bien au dessus de certains films.

« God of War : Ragnarok » fait partie de ces jeux vidéo qui apportent quelque chose en plus que le simple fait de jouer. Comme dans un film, nous avons un début, un milieu et une fin. Des personnages qui apportent énormément au scénario. Des plans travaillés avec soin qui montrent à quel point ce jeu vidéo a été fait avec qualité.

Hormis certains points qui auraient mérités un peu plus de profondeur, j’ai adoré suivre l’histoire de Kratos et d’Atreus. J’en ai pris plein les yeux tant les graphismes étaient très réussis. J’en ai pris plein les oreilles tant les dialogues étaient intéressants et profonds. Et j’en ai pris plein le cœur, tant les thématiques abordées m’ont parlée.

Je ne peux que conseiller de jouer à ce jeu ou d’en regarder des lets play. Parce que « God of War : Ragnarok » est, au-delà des moments « hardosses », n’en reste pas moins touchant.

Pour terminer, je te laisse un lien vers une vidéo de Regelegorila qui a fait toute une critique sur ce jeu, très pertinente et très complète. Si ça t’intéresse, je t’invite à cliquer sur le lien : ici.

Je te laisse également le lien vers le film du jeu complet si tu n’as pas la PS5 ou si tu as la flemme de jouer au jeu, mais que l’histoire t’intéresse quand même. Je t’invite à cliquer ici.

Enfin, je te remercie d’être arrivé jusque-là et d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Je sais qu’il était très long, j’avais beaucoup de choses à en dire.


Et toi ? As-tu joué à ce jeu ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Si non, as-tu envie de te lancer ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce jeu vidéo (si tu y as joué, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car c’est là-bas que je suis la plus active !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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