Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Si tu n’es pas nouveau sur le blog, alors tu connais mon amour pour cette série de mangas. « Orange » d’Ichigo Takano, édité par Akata, tire sa révérence avec ce volume 7. Et là où le tome 6 représentait une sorte d’histoire annexe qui mettait en lumière Suwa, le tome 7 est la suite directe et la fin de l’histoire principale composée des tomes 1 à 5.
Si ça t’intéresse, je t’invite à découvrir mes articles précédents sur l’histoire principale en cliquant ici et celui sur le tome 6 en cliquant ici.
Je lance également une alerte spoliers au cas-où (parce qu’on ne sait jamais.)
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
La quatrième de couverture :
« Dans l’univers où il a été sauvé, Kakeru réalise petit à petit qu’il est aimé et soutenu par son entourage. En effet, chacun de ses amis lui a écrit une précieuse lettre, pour lui dire à quel point il compte pour eux.
Et ce soutien, l’adolescent en aura plus que jamais besoin quand une figure du passé fera sa réapparition dans sa vie… Saura-t-il affronter ses vieux démons ? »
Ma chronique :
Comme je l’ai toujours dit, certains mangas marquent plus et ont de l’importance. « Orange » fait partie de ceux-là. Parce qu’on ne sort pas indemne de cette série. Retourner dans cet univers après tant de temps m’a rendu extrêmement heureuse et remplie d’une émotion brute. J’ai adoré lire enfin cette conclusion. La mangaka nous amenant vraiment là où elle le souhaitait. Et j’ai été tout autant touchée par cette fin que j’ai trouvée parfaitement dans la continuité du propos de l’histoire.
Cette lecture m’a donc profondément émue. Parce que « Orange » est une grande histoire d’amour au sens le plus large du termes. C’est l’histoire de Kakeru, dont la dépression l’enserre au point qu’il ne voit plus ce qui peut l’amener à vivre, et celle de ses amis également. Ceux qui vont tellement l’aimer qu’ils vont tenter par tous les moyens possibles de le sauver.
Nous avons donc le loisir de découvrir chacune des lettres envoyées du futur par ses amis qui lui ont été adressées. Et j’ai beaucoup aimé cet aspect-là parce que c’est quelque chose qui m’avait manqué lors des tomes précédents. Je m’étais toujours demandée ce que pouvait bien contenir ces lettres. Maintenant c’est chose faite.
À travers ces lettres et ces chapitres qui se concentrent avant tout sur les amis de Kakeru, on se rend compte aisément de l’amour qu’ils se portent tous. Et malgré leurs failles et leurs faiblesses, on comprend que le plus important pour eux est de rendre heureux Kakeru par tous les moyens possibles (grâce à leurs points forts) : les blagues de l’un, la franchise de l’autre, la joie de vivre encore ou tout simplement un très grand cœur.
Ce groupe d’amis, touchants, maladroits est ce qui m’a le plus impactée. Parce qu’ils sont tous capables de se mettre de côté pour apporter le meilleur d’eux-même aux autres, à partir du moment où ils les aiment. Les questions qu’ils se posent sont à l’image de la vie en elle-même et j’ai trouvé cela très beau et très enfantin dans la maturité aussi. Bref, j’avais la gorge très serrée.
La dépression n’est pas quelque chose qui peut guérir « comme ça » en un claquement du doigt. Cela prend du temps et un rien peut refaire sombrer la personne qui va mal. Ichigo Takano le montre parfaitement dans ce dernier tome. Au travers d’un ajout en particulier et qui m’a outrée dans sa manière d’être et de penser. Cela nous montre également à quel point la rémission est longue et difficile.
Le soutien qu’on apporte à notre entourage doit se faire en continu, et ne pas se faire seulement quand on le veut bien. Certes cela peut-être fatiguant, usant aussi parfois, mais il ne faut rien lâcher. Parce que chaque être a sa place sur terre. Aucune vie ne doit être gâchée. Et le monde serait tellement plus simple si au lieu de les juger, on accompagnait les autres.
Conclusion :
Que dire de plus à part que « Orange » fut une des lectures qui m’a le plus impactée, le plus émue et touchée. J’ai pleuré en découvrant ces personnages d’une infinie tendresse. J’ai pleuré pour Kakeru, Naho ou encore Suwa. Et j’ai eu envie de rentrer dans les mangas pour les prendre dans mes bras. Pas pour leur dire que tout ira bien mais seulement pour leur transmettre ma force et mon courage.
Certains mangas sont nécessaires et c’est ce que cette série est. Pour les souffrances mentales si bien montrées, pour ces messages d’espoir et de soutien et pour cette belle amitié dépeinte à travers les univers parallèles et le temps qui passe. Il faut lire « Orange » parce qu’on n’en sort pas indemne. Pour moi, le coup-de-cœur est grand à l’image de ce que je considère comme étant un chef-d’œuvre.
On dit souvent qu’il suffit d’une seule personne pour tout changer. Alors, Kakeru est chanceux d’en avoir eu cinq.
Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée à ce septième volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.
Je conclurai ma chronique en te posant une simple question : As-tu déjà été sauvé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga ou cette série (si tu les as lus, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !
Caractère de Pêche