[Note / Mangas] «  Contrairement aux blessures du corps, pour celles du cœur, il n’est pas question de guérir ou pas. Le problème c’est de savoir comment les surmonter. » (Mars _ Tome 1 à 15 + Tome 0)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Je suis une grande lectrice de mangas depuis très longtemps maintenant. (Étant donné que j’approche de la trentaine et que je m’y suis intéressée quand j’avais à peu près onze ans, je te laisse faire le calcul.) Comme je suis une grande romantique dans l’âme, j’ai toujours aimé lire des histoires d’amour. À l’époque de l’adolescence, je découvrais donc des histoires d’amour lycéennes. La série de mangas « Mars » de Fuyumi Soryo en fait partie.

Ce n’est pas la première fois que je parle de séries complètes de mangas. Si ça t’intéresse, je t’invite à cliquer sur ces deux liens suivants. Celui qui t’enverra sur l’article que j’ai rédigé sur « Pink Diary » ici. Et celui sur « Chobits », juste ici.

Sur ce, tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !



La quatrième de couverture du premier tome :

« Kira Asou est une jeune fille solitaire, et Rei Kashino vit au jour le jour. Ces deux âmes rapprochées par Mars, le Dieu de la Guerre, se rencontrent et allument un brasier dans les ténèbres de la solitude. Ainsi commence l’histoire d’un amour absolu… »



Ma chronique :

« Mars » est une des premières séries de mangas que je me suis achetée. J’étais jeune mais cela ne m’a pas dérangé de suivre l’histoire d’amour entre les deux héros : Rei Kashino et Kira Asou. Il est vrai que dans les shōjos, ce genre de synopsis, à savoir, l’histoire d’amour entre deux personnes que tout oppose, est ce qu’on retrouve le plus. Pourtant, la vie des deux héros sera rythmée par une influence extérieure que l’auteure définit comme étant celle du dieu de la guerre, Mars.

Cette série regroupe des personnages qui sont très bien travaillés, cohérents avec des psychologies variées et logiques en fonction des protagonistes. On distingue leurs importances à tous grâce aux dialogues qu’ils ont entre eux. Au final, nous nous y attachons tant ils sont humains et profondément réalistes. Nous suivons d’ailleurs l’histoire grâce aux nombreux monologues de Kira qui nous font réfléchir sur le sens de certaines choses et j’adore ça.

Les nombreuses péripéties que vont vivre Rei et Kira sont énormément de rebondissements qui semblent relativement tirés par les cheveux. Pour autant, les deux héros sont tellement réalistes et appropriés avec leurs mentaux et leurs passés que ça n’est pas du tout dérangeant.

« Mars » est donc une histoire qui change un peu des shōjos dirons-nous « habituels » car elle traite de sujets assez délicats et compliqués. Certains trackerwarnings devraient être mentionnés au début de la lecture d’ailleurs… Je pense même qu’au final, cette série ne devrait as être lue par n’importe qui car elle peut vraiment mettre dans le mal si on se sent trop impacté, ou bien si on n’arrive pas à avoir le recul nécessaire. Et parfois, à certains moments de l’histoire, il faut impérativement en avoir.

Pourtant, « Mars » demeure encore à présent une des histoires d’amour que je préfère. En effet, elle représente une des plus belles qu’il m’est amené de lire. Cette série est, à mon sens, un regroupement de magnifiques messages sur la communication, la tolérance, l’acceptation de l’autre tel qu’il est… Et le besoin d’aimer l’autre et de le protéger quoi qu’il en coute. Parce que Rei et Kira sont très différents (dans leurs caractères et la manière de gérer les situations) mais se complètent parfaitement. On distingue facilement leur symbioses, l’amour inconditionnel qu’ils vouent à l’autre. Et ce qu’ils sont capable de faire pour se protéger l’un, l’autre.

Parce qu’être capable de ravaler sa fierté pour la personne qu’on aime et accepter de subir encore ce qui nous a détruit simplement pour l’aider… Ce n’est clairement pas donné à tout le monde. La relation amoureuse qui les unit n’est absolument pas toxique, elle est juste belle et saine. Dans un certain sens, elle peut aussi faire rêver. Parce que, dans le fond, on rêve tous plus ou moins d’être aimé et accepté de cette façon.

Rei ne se sert pas de Kira pour aller mieux. Tout comme Kira ne se sert pas de lui non plus. Ils ne sont pas des béquilles. Simplement, ils s’aiment, aiment passer du temps ensemble et sont présents l’un pour l’autre. Si on fait abstraction de tout ce qu’ils ont vécu (subit) dans leurs passés respectifs ; Et tout ce qu’ils vont devoir affronter à partir du moment où ils se mettront ensemble… Alors lire ce genre d’histoire d’amour, fait quand même du bien.

Mais au-delà de ce point central à l’histoire, on comprend facilement que la notion de famille est importante. Parce que chaque famille a des secrets. Des secrets qui auront ou pas et qu’elles le veuillent ou non des répercutions sur les enfants. Au fur et à mesure de la lecture, on comprend que personne n’est parfait. Que la plupart des parents font comme ils peuvent, avec leurs capacités, leurs bagages. Et que logiquement, les enfants, en grandissant, développent leurs propres familles en espérant être heureux à la fin.

Et malgré les épreuves qui s’enchainent et le sentiment que le sort s’acharne un peu (beaucoup) sur eux, au final, Rei et Kira se relèvent encore et toujours ensemble et main dans la main. Pour moi, c’est ça le véritable et grand amour.

Les dessins de Fuyumi Soryo sont très très beaux. Ils mettent en valeur les personnages en les dépeignant avec beaucoup de finesse dans leurs différentes actions ou encore leurs différentes discussions. J’adore ce genre de dessins parce que ce sont ceux qui me touchent le plus.



Conclusion :

« Mars » est un shōjo dont je n’ai pas forcément entendu parlé. Il n’est d’ailleurs pas très connu et c’est bien dommage parce qu’il mérite vraiment d’être lu.

Je l’ai découvert un peu par hasard lorsque j’étais plus jeune et il m’a toujours touchée. C’est un des shōjos dont je ne me séparerai jamais car j’aime profondément son couple fard. Rei et Kira sont magnifiques, profondément humains, parfaitement maitrisés

L’histoire en elle-même est impactante, pas nian-nian malgré l’amour qui nous y est dépeint. Beaucoup de thématiques intéressantes, importantes et parfois dures y sont traitées. Au point où tout le monde n’est pas en capacité de lire cette histoire. Parce que certains passages sont vraiment difficiles, émotionnellement parlant.


Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée au premier volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.

Enfin, je te laisse le lien vers le dernier article manga que j’ai rédigé sur le dernier tome de « Orange » d’Ichigo Takano : ici.


Et toi, connais-tu cette série ? Si oui, l’as-tu lue ? Sinon, en aurais-tu envie ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga ou cette série (si tu les as lus, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !

À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !

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