Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Depuis que j’ai commencé à lire des mangas (et surtout des shōjos), j’ai toujours aimé découvrir des nouvelles séries. Une d’entre elles m’a plutôt marqué même si je l’ai découverte un peu sur le tard. Je vais donc te parler de « Black Bird » de Kanoko Sakurakouji, édité par Pika édition.
Sur ce, tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
La quatrième de couverture du premier tome :
« « Une jour, je reviendrai te chercher »… Parce que c’est ce que tu m’as promis, j’ai toujours attendu ce moment, accompagné de la tiédeur de tes bras… mais quand tu t’es présenté devant moi, tu portais des ailes noires et tu es apparu sous ta forme de démon… Es-tu revenu pour dévorer ma chair ou pour emprisonner mon cœur ? »
Ma chronique :
J’ai toujours apprécié découvrir des histoires d’amour différentes, celles qui racontent quelque chose en plus. « Black Bird » en fait partie puisque nous suivons l’histoire fusionnelle et passionnelle d’une jeune fille et d’un yokai. (Je ne ferais pas un cours dessus parce que ce n’est clairement pas le propos de l’article. Simplement, les yokais sont des démons japonais et il en existe énormément.) Nous suivons donc Misao (la senka) et Kyo (le chef des tengus) dans leurs aventures.
Pour faire simple, en essayant de ne pas trop spolier, la senka est une humaine qui ne nait pas souvent et qui est importante dans l’univers des yokais. En effet, si l’un d’eux boit de son sang, sa vie se voit prolongée. S’il mange de sa chair, l’immortalité est à sa portée. Et s’il l’épouse, la prospérité de son clan est assurée. (C’est moi ou je fais de la poésie…) Alors, durant quasiment toute l’histoire, qui est celle d’un amour véritable et sincère, je préfère préciser, Kyo n’aura de cesse d’aimer du plus profond de son âme Misao en la protégeant coût que coût. Et franchement, j’ai beaucoup aimé les suivre, même si des fois, je ne cautionnais pas du tout le comportement de Kyo envers Misao.
J’ai pu remarquer également assez vite une notion un peu mise à la porte, si je peux m’exprimer ainsi. En effet, lorsque j’étais plus jeune, ce n’était pas quelque chose à laquelle je faisais vraiment attention. Cependant, je me suis toujours rendue compte à quel point c’est important. Le consentement (oui, je sais, c’est un mot qu’on entend partout en ce moment. M’enfin, j’estime qu’il est important.) n’est vraiment pas respecter parfois. Ce qui peut s’expliquer par le fait que ce soient des démons. Donc ce genre de concepts, il est très probable qu’ils s’assoient dessus. Mais quand même. Limite, parfois cela me faisait penser à des agressions sexuelles. (Et je n’ai pas peur d’utiliser ces mots, vraiment.) Alors cela me gênait beaucoup.
Et elles venaient souvent de Kyo au début. Je trouvais ça dérangeant surtout que Misao bien que se défendant, finissait toujours par pardonner à chaque fois. Déjà à l’époque, cela me faisait penser à une relation toxique. Pour autant, il est indéniable que Kyo aime profondément la senka. Et cet amour est réciproque. Pour finir avec ce point, je dirais également que j’ai eu cette sensation durant les deux ou trois premiers mangas. Le reste de l’histoire se calme sur ce niveau-là et est vraiment basé sur l’amour sincère qui unit le yokai et la senka.
Selon moi, j’ai trouvé que les personnages étaient, mine de rien, un peu des « clichés » des shojos. Du moins au début avec la jeune fille en détresse et un peu « soumise » et le beau gosse « dark Sasuke » qui la protège. Puisqu’après quelques mangas (il y en a quand même 18), il y a plus de profondeur. Ils sont cohérents avec les psychologies qui restent très bien travaillées. Bien que très manichéens. Les gentils sont gentils, et les méchants sont méchants. Seuls les deux héros : Misao et Kyo sont « gris » avec des très bons côtés et des franchement mauvais.
Le scénario est sympathique et on passe tout de même un bon moment de lecture. Au final on est tenu en haleine à chaque fois et il n’y a aucune longueur dans l’histoire, ce qui est un bon point. L’intrigue est plutôt bien amenée et est développée avec soin. Au final, on ne sait pas vraiment comment cela va se terminer et c’est un autre bon point pour moi.
Un autre point sympathique est qu’il y a beaucoup d’humour et des petits passages, dirons-nous, « coquins » (après les trois premiers mangas où j’estime que cela reste dérangeant tout de même…). Ces derniers contrastent superbement bien avec les moments où la tensions est palpable.
L’idée d’aimer l’autre au point de pouvoir mourir pour lui prend tout son sens avec Misao et Kyo. En effet, j’ai adoré cette histoire qui nous démontre au final que l’amour triomphe de toutes les différences ; Qu’il est possible d’être complètement dévoué l’un à l’autre et d’aimer du plus profond de son cœur, toute sa vie, celui ou celle qui le fait battre.
Les dessins de Kanoko Sakurakouji sont beaux. Un peu brouillon du début à la fin (un peu moins à la fin tout de même) mais on ne peut que saluer le soin avec lequel elle dessine ses personnages. Les émotions sont transmises avec beaucoup d’application aussi. Donc, on passe un bon moment en lisant et on n’a pas trop mal aux yeux.
Conclusion :
Que dire de plus après cette chronique ? « Black Bird » est un shōjo agréable avec une jolie histoire d’amour, un peu différente et c’est cela qui est sympathique.
Il ne casse pas trois pattes à un canard, certes, mais il demeure une lecture franchement plaisante.
Enfin, certains passages sont dérangeants, cependant, la tournure que prend l’histoire n’empêche pas d’aimer suivre les aventures de Misao et Kyo, ni de nous attacher aux personnages.
Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée au premier volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.
Enfin, je te laisse le lien vers le dernier article manga que j’ai rédigé sur la série « Mars » de Fuyumi Soryo : ici.
Et toi, connais-tu cette série ? Si oui, l’as-tu lue ? Sinon, en aurais-tu envie ?
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À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !
Caractère de Pêche