Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien. Certains jeux vidéo, certaines œuvres, littéraires ou encore cinématographiques marquent parfois plus que d’autres. Aujourd’hui, j’avais envie de parler d’un de ces jeux avec « Dark Chronicle ».
Tu es prêt ? Allez, c’est parti !
Autour d’un excellent et vieux RPG :
« Dark Chronicle » est un jeu japonais, développé par la société Level-5 et édité par Sony Computer Entertainment en fin 2002 au Japon et en septembre 2003 en France (en Europe) sur PlayStation 2. C’est en janvier 2016 qu’il a connu une version remastérisée numérique sur le Store du Playstation Network pour la console PlayStation 4.
« Dark Chronicle » a été réalisé et scénarisé par Akihiro Hino. Il est un jeu de type action – RPG. Pour ceux qui ne connaissent pas, les action – RPG sont des jeux de rôle avec de l’action. En réalité, il y a certains points qu’on revoit beaucoup dans ce type de jeu. À savoir que le joueur ne joue qu’un seul personnage dont la caméra est proche. Et c’est généralement à la troisième personne.
Le jeu se passe en temps réel. C’est-à-dire que les jours et les nuits se suivent normalement (en fonction du temps choisi pour le jeu). Le monde dans lequel le joueur évolue est un monde libre ouvert ou semi-ouvert. Les objectifs sont nécessaires et nombreux pour avancer dans l’histoire (et l’aventure). Enfin, il existe un mode poussé pour faire évoluer son personnage (les armes, les protections, les vêtements parfois, les armures…)
Dans « Dark Chronicle », nous suivons l’histoire de Maximilien (dit Max) qui a grandi avec son père et sans sa mère à Palm Brinks, une petite ville à l’écart de tout. L’accès au monde étant verrouillé, un jour, il se rendra compte que tout part à vau-l’eau dans son univers. Et qu’il va devoir commencer un voyage afin de tout réparer. Étant un apprenti inventeur, Max vit sa vie de manière très banale jusqu’à l’arrivée d’un cirque dans sa ville.
Durant son périple, il rencontrera Monica, une jeune fille qui lui apprendra bien des choses et qui semble savoir tout ce que lui-même ignore. L’aventure commencera vraiment à ce moment-là et on devine facilement qu’elle sera très longue.
Principe de « Dark Chronicle » :
De manière générale, ce RPG est réellement très complet. En effet, il existe plusieurs points importants dans le système de jeu qui méritent d’être évoqués.
Premièrement, comme je l’ai dit plus haut, Max n’est pas le seul personnage que l’on peut jouer. En effet, nous pouvons également diriger Monica. Ces deux personnages. (Et héros il faut bien le dire.) Ont chacun des manières de se mouvoir, de se combattre et de s’équiper qui sont totalement différentes. Et cela donne déjà une certaine dimension au jeu. De plus, Max obtiendra plus tard dans l’histoire l’opportunité de contrôler un robot. Monica, quant à elle, pourra se transformer en monstres en fonction de ceux qu’elle va tuer et de la manière dont elle va les tuer. Et au final, durant les périodes de combats, il sera possible de « switcher » n’importe quand d’un héros à l’autre, ou d’un héros au robot, ou aux monstres et c’est un système extrêmement bien pensé et exploité.
Deuxièmement, une fois l’aventure commencée, nous nous rendons compte que Palm Brinks n’est pas la seule et unique ville. Le problème étant que les autres agglomérations que nous découvrons sont détruites. Un des buts du jeu est donc de combattre dans des sortes de donjons dans le but de trouver des schémas d’architectures (entre autres). Et des matériaux adéquats afin de les reconstruire.
Les donjons dont je viens de parler sont composés de niveaux. Dans chaque niveau se trouve un nombre précis de montres qu’il enjoint de tuer à l’aide des armes des personnages, mais également des objets qu’on découvre en fonction de nos explorations, comme des bombes par exemple. Les objets peuvent également nous soigner (reprendre des points de vie, retirer un état spécifiques…). Les armes s’abiment au fur et à mesure qu’on attaque les montres. (Qui ont eux aussi une barre de vie.) Et il est important de les réparer au fur et à mesure puisqu’elles se cassent dans le cas contraire. De même, il est donc possible de « switcher » entre les personnages jouables durant les donjons. Si tous les personnages sont morts (ou casser pour le robot), le jeu s’arrête et c’est « Game over ».
Troisième point important, après chaque combat, nos personnages gagnent de l’expérience, de l’argent et des objets (lorsqu’on est vraiment chanceux). Grâce à ces points d’expérience et ces objets trouvés, il est possible d’améliorer ses armes afin de les rendre plus puissantes en les transformant. (La manière de les améliorer, de les transformer fait partie du jeu et je n’en parlerai pas plus pour ne pas spolier.) Il est également possible d’acheter de l’équipement lorsqu’on a assez d’argent pour (clairement lorsqu’on est plein aux as!). Et Max peut également inventer des choses pour améliorer l’équipement ou encore améliorer son robot.
J’en viens donc à parler du quatrième point intéressant (mais qui, personnellement, m’a un peu gonflé) qui est donc le système d’invention. En prenant des photos avec Max, il est possible de lui donner des idées de combinaisons afin d’imaginer et d’inventer des objets. Avec les matériaux nécessaire, il est possible de créé le dit objet et donc de pratiquement tout améliorer : l’équipement, les villes, le robot…
Enfin, le cinquième et dernier point intéressant du système de jeu est le système de construction (appelé Géorama). Quelque part, il arrive assez rapidement dans l’aventure et j’ai beaucoup apprécié ce point-là. Le but ici est très simple. Grâce aux schémas d’architectures que j’ai évoqué plus haut, et aux matériaux adéquats, trouvés dans les niveaux des donjons, il faut reconstruire les villes ravagées afin que le monde reprenne pleinement vie sur tout les axes du temps (le passé et le futur).
Au final, ça dit quoi ?
« Dark Chronicle » est un jeu extrêmement complet et généreux dans tout ce qu’il propose. En effet, il ne se contente pas seulement de nous projeter dans une aventure quelconque. Il nous transmet énormément d’objectifs et de tâches à réaliser pour nous donner envie d’avancer dans le jeu et sans nous ennuyer. D’ailleurs, je trouve, et c’est totalement personnel, qu’il nous donne peut-être un peu trop de choses à faire et à trouver, justement. Ce qui donne parfois le sentiment de réellement stagner. Et qui donne également un sentiment de frustration parfois qui est dommage.
La colorimétrie est vraiment surprenante et belle à la fois. Elle joue avec les teintes à la fois chaudes et froides. Mais elle joue parfaitement bien avec les contraste, ce qui nous donne une impression de profondeur, même lorsque le jeu est fermé à la progression. Les deux personnages principaux sont réalisés avec soin et logique. J’ai beaucoup aimé le fait de découvrir le passé de Max notamment mais également celui de Monica qui reste très mystérieux pendant une bonne partie du jeu. Tout est amené avec soin.
La bande-son a été composée par Tomohito Nishiura. Elle est vraiment très belle et très réussie. Se mariant parfaitement avec l’esthétique du jeu. Une certaine musique est restée dans ma tête et je m’en souvenais même vingt ans après, c’est pour dire.
Enfin, pour un jeu si vieux (n’ayons pas peur des mots employés), je le trouve vraiment magnifique. Les graphismes sont étonnants, très « japonisés », et donc très reconnaissables. Concrètement, que ce jeu soit en réalité adapté d’un manga ne m’aurait pas étonnée, c’est pour dire. Au final, il n’en est rien, mais tout de même…
Conclusion :
« Dark Chronicle » est un des jeux vidéo qui a bercé mon enfance. J’ai été véritablement ravie de pouvoir le redécouvrir près de vingt ans plus tard et cette fois-ci, je compte bien le terminer !! Sachant que c’est censé être un « Dark Cloud » 2, au final, ce n’est pas une suite directe et le jeu se suffit à lui même. Certains points du jeu ont simplement été repris et améliorés dans « Dark Chronicle ».
Les graphismes et l’animation globale sont réellement différents mais de qualité. Les personnages sont pour la plupart bien travaillés, même s’il y en a beaucoup et tous ne sont pas forcément traités avec le même soin. D’ailleurs ils font un peu plus office de « PNJ ». En revanche, Max et Monica sont réellement soignés pour le coup.
Enfin, il y a énormément de choses à faire ou à débloquer pour avancer et, selon moi, même si cela permet d’en faire un jeu complet, il y a un certain côté frustrant tant il y a à réaliser.
Je le recommande à tous les amoureux de action – RPG, qui n’ont pas peur de partir à la découverte de chaque recoin du jeu, qui aime les scénarios complexe et les jeux vidéo extrêmement complet !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / jeux-vidéo que j’ai rédigée sur « Along the Edge » si ça t’intéresse. Clique ici.
Je te laisse un lien vers le site jeuxvideo.com sur lequel tu pourras lire tout plein d’avis sur ce jeu afin que tu te fasses le tien : ici.
Et, encore une fois, je te remercie d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Tes yeux peuvent souffler un peu maintenant !
Et toi ? As-tu joué à ces jeux ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Si non, as-tu envie de te lancer ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce jeu-vidéo (si tu y as joué, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plus active là-bas !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche