Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur « All your perfects » de Colleen Hoover. Il fut publié une première fois chez Hugo Publishing en 2019 sous le titre de « Un bonheur parfait » puis une deuxième et troisième fois par les éditions Hugo Poche en 2020 puis 2023 et c’est cette édition que j’ai. C’est l’occasion pour moi de me demander si le désir d’enfant et l’infertilité peuvent détruire un couple ? Et d’y répondre dans cet article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’autrice :
Ce n’est pas la première fois que je parle de cette autrice que j’affectionne particulièrement sur le blog. Aussi, si ça t’intéresse, je t’invite à cliquer sur les liens suivants : ici (« Coeurs & Âmes« ) et ici (« November 9« ).
Quatrième de couverture de « All your perfects » :
« Il y a sept ans, Graham et Quinn se sont rencontrés dans des circonstances un peu étranges et contre toutes attentes, alors que rien ne semblait les destiner l’un à l’autre, ils sont tombés profondément amoureux. Puis ils se sont mariés, ont vécu heureux et ont voulu avoir des enfants.
Les mois, les années ont passé et ils n’ont pas réussi à agrandir leur famille. Le désir de Quinn d’être mère est devenu une obsession qui moine leur couple et elle n’est plus très sûre que Graham le partage. Leur relation se dégrade et ils semblent de moins en moins se comprendre.
Est-ce qu’un amour aussi intense et fusionnel peut mourir quand les épreuves se multiplient ou, au contraire, peut-il en sortir renforcé ? »
Ma chronique de « All your perfects » :
Une souffrance trouvant écho dans la mienne.
Je crois qu’en presque vingt-cinq ans de lecture, je n’ai jamais autant compris un personnage que celui de Quinn. Et encore une fois, découvrir une histoire qui faisait écho à la mienne m’a permis de me sentir mieux. Parce que je n’en peux plus de lire des romans où tout se passe toujours très bien pour les personnages sur le sujet des grossesses et des enfants. Il est toujours compliqué de ne découvrir que des histoires où tout se finit toujours bien lorsque ce n’est pas notre cas. On ne peut pas s’identifier, ni se mettre à la place des protagonistes. Pire, on en vient à détester de les voir se plaindre.
Alors, quel bien fou (et quelle souffrance aussi) cela m’a fait de découvrir l’histoire de Quinn et de Graham. Un couple qui désire avoir un enfant et qui n’y parvient pas. Que ce désir viscéral en devient une obsession au fur et à mesure que le temps passe pour elle. Que la douleur et la souffrance se font si intenses lorsqu’autour tout va bien, tout se déroule sans accro, sans douleur, sans doute, sans désillusion… Et que la culpabilité et la honte face à l’incapacité à avoir un enfant, à réussir à faire de son compagnon (pour Quinn, son mari) un père, se développent insidieusement en nous. Ce sentiment d’injustice, d’acharnement plus grand encore que tout ce qu’on a pu ressentir avant.
All your perfects ou une héroïne plus humaine qu’on pourrait le croire.
Bref, Quinn m’a touché en plein cœur. Parce que je l’ai comprise. J’ai su ce qu’elle ressentait et tous les sentiments par lesquels elle passait. Parce qu’on n’a pas traversé les mêmes épreuves, mais la finalité est la même. Les sentiments sont pareils, les pensées également. Elle m’a permis de me rendre compte de certaines choses. Des choses essentielles, qu’on finit par oublier en les prenant pour acquises. Mais qu’on peut finir par perdre également à force de se laisser manger par l’obsession.
J’ai conscience également que ce genre de pensée (celles qui traversent Quinn), peut en énerver certains, voir même les dégouter. Mais il faut prendre en compte également de la souffrance que c’est chaque jour, de ressentir cela et de finir par se dégouter soi-même lorsqu’on en prend conscience.
Une narration poignante et une thématique bien traitée pour lever le tabou.
Cette lecture fut difficile pour moi. J’ai été bouleversée par ce couple, par leur histoire passée, mais également présente. Au final, la manière dont Colleen Hoover a écrit son livre permet au lecteur de prendre une bouffée d’oxygène dans les moments qui ne sont plus, pour avoir la force de suivre ceux, difficiles que Graham et Quinn vivent à l’instant T.
Ainsi, la structure de l’histoire a été créée de la sorte : un chapitre dans le passé, un dans le présent et ainsi de suite. Cette manière de faire est plutôt intéressante puisqu’elle permet de nous attacher aux deux personnes. De prendre conscience de l’amour profond qui les lie l’un à l’autre, de comprendre l’ampleur de l’impasse dans laquelle ils se trouvent. Et de prendre de plein fouet la détresse que les deux ressentent chacun de leur côté.
La thématique de la stérilité peut s’avérer tabou, dure et complexe parfois. J’ai trouvé important qu’une autrice telle que Colleen Hoover, qui possède beaucoup de lectrices (et de lecteurs), tente de sensibiliser à son échelle et à sa manière sur ce thème parfois méconnu et mis de côté par la société. Parce qu’à trop souvent montrer ceux pour qui « ça coule de source », elle en oublie les autres. Ceux qui galèrent, qui enchainent les drames et les désillusions et qui finissent par perdre espoir lorsque finalement ils n’y arrivent pas.
Alors, le désir d’enfant et l’infertilité peuvent-ils détruire un couple ? « All your perfects » ou une réponse parmi tant d’autres.
Et j’ai trouvé le travail de Colleen Hoover véritablement bien effectué. Tout y est fait en délicatesse, en douceur et sans jugement. J’ai trouvé qu’elle avait très bien compris ce sentiment de tristesse, d’envie et d’obsession lorsqu’on désire un enfant, et qu’on voit tout le monde y arriver sauf nous. Sous le regard de Quinn, on est transporté dans l’histoire d’un couple d’abord heureux mais qui, par manque de vraie communication et de compréhension de l’autre, descend petit à petit dans les abysses. Sans réellement savoir s’ils parviendront à remonter.
Ce récit est poignant, juste et profond. La plume de l’autrice est toujours aussi réussie et efficace. L’histoire se lit globalement très facilement et très rapidement. Et finalement les trois-cent-trente-trois pages du roman s’enchainent à une vitesse folle.
Conclusion :
« All your perfects » est un des romans qui m’a le plus impacté tant les propos qu’il tenait me parlaient.
Un bon travail a été effectué sur la thématique globale du roman, à savoir la stérilité. On prend de plein fouet ce que Quinn et Graham vivent. Et ce livre apporte une vision et une réflexion sur ce que le désir d’enfant implique, pour les deux personnes qui composent le couple. Le récit est profond, juste et poignant.
Parce que, oui, l’infertilité et le désir d’enfant peuvent détruire un couple. Par le manque de communication, d’effort dans la recherche de compréhension de l’autre… Un couple, aussi amoureux soit-il peut ne pas se relever après ce genre d’épreuve. Mais il peut aussi en ressortir plus fort que jamais.
Enfin, la plume de Colleen Hoover est toujours aussi agréable et pointue. J’ai été émue et bouleversée par cette lecture qui m’a permis d’enfin m’identifier à une héroïne et de ne pas me sentir à l’écart.
Je recommande ce livre à tous ceux qui n’ont pas peur de se plonger dans le quotidien d’un couple en souffrance dont le désir d’enfant provoque une véritable descente aux enfers.
Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Notes à usage personnel » d’Emilie Pine, si ça t’intéresse. Clique ici.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plus active là-bas !
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche