Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur la série « Elementary » créée par Robert Doherty. Bon moyen pour moi de me demander si cette série a modernisé Sherlock Holmes ? Et d’y répondre dans cet article. Cette adaptation, somme toute, moderne des aventures de ce détective mondialement connu est disponible depuis quelques mois sur Amazon Prime Video.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti ! (Et prépare tes yeux, ou tes lunettes, lentilles, parce que là, on va parler !)
Autour de la série :
« Elementary » est une série télévisée américaine créée par Robert Doherty. Elle se passe dans notre époque moderne et se trouve être une adaptation un peu revisitée de Sherlock Holmes.
En tout, elle se compose de sept saisons et de cent-cinquante-quatre épisodes. La durée moyenne par épisode est de quarante-deux minutes chacun. Depuis quelques mois, elle est disponible sur Amazon Prime Video.
À travers elle, nous suivons les aventures de Sherlock, ancien consultant pour la police de Londres, toxicomane, sortant de cure de désintoxication. Contraint de déménager à New York, il se verra obligé de cohabiter avec Joan Watson. Cette ancienne chirurgienne, maintenant compagnon de sobriété, combinera ses compétences de médecine avec celles, plus déductives de Sherlock. Ensemble, ils se mettront au service du NYPD pour les aider à résoudre différentes enquêtes.
Voici le synopsis d’Elementary :
« Renvoyé de Londres en raison de son addiction d’alcool, Sherlock s’installe à Manhattan où son richissime paternel l’oblige à cohabiter avec son pire cauchemar : une personne sobre chargée de veiller sur lui. »
Ma chronique de la série Elementary :
Pour la petite histoire, je n’ai lu aucun livre traitant des enquêtes de Sherlock Holmes. En revanche, comme tout à chacun, je connais de « réputation » (si je puis dire) ce consultant de police. Je connais également son partenaire : John Watson et la fameuse phrase d’Holmes mondialement connue : « Élémentaire, mon cher Watson. ». À travers le temps, Sherlock Holmes est devenu un personnage connu du grand public dans le monde entier. Alors évidemment que les adaptations de l’enquêteur se sont faites nombreuses. ( Le fait que l’œuvre d’Arthur Conan Doyle soit passée dans le domaine public, aide également, à mon sens.)
Des changements de genre et de sexe pour un résultat intéressant :
Dans cette adaptation qui se veut « moderne » nous avons un premier changement majeur qui, pour ma part, m’a franchement plu : John Watson devient Joan Watson.
Entendons-nous bien, avec ce genre de changement, ça passe ou ça casse. Tout le monde n’est pas forcément ouvert à cela. Pour certains, le respect de l’œuvre passe également par le respect de genre et du sexe des personnages. Personnellement, cela ne m’a pas dérangé outre mesure parce que j’ai trouvé que tout avait été bien fait à ce niveau-là.
En effet, l’essence même du personnage de Watson semble respectée. Ses caractéristiques et compétences également puisque dans la version initiale, Watson est un médecin et dans celle de « Elementary », c’est une chirurgienne, qui a donc fait médecine. (On parle ici de la compétences de base de ce personnage.)
Un autre point qui change et que je trouve intéressant est le fait d’avoir fait de Madame Hudson une femme transgenre. Cela donne encore plus de modernité à cette série qui n’en manquait clairement pas. Ainsi qu’un côté plus tolérant. Personnellement, j’ai beaucoup aimé ce personnage que j’ai trouvé très touchant. Le fait qu’elle soit si appréciée par Holmes et Watson demeure très semblable à l’œuvre d’origine également. Dommage qu’elle ne soit pas plus présente que cela. J’aurais apprécié la voir plus souvent, il est vrai.
J’ai également apprécié que le sexe et le genre de Moriarty changent dans cette série. Pour éviter de trop spolier, je n’en dirais pas plus à ce sujet. Le but n’est pas de tout te dire non plus.
Alors, « Elementary » : simple série policière avec Sherlock Holmes dedans ?
Ce style de série est vraiment très exploité. On ne compte plus leur nombre dans l’univers audiovisuel. Dans un sens, s’en est presque dommage. Parce qu’au-delà du fait que le but de Holmes, ce sont les enquêtes, j’ai trouvé que ses grandes capacités d’observation et de déduction, n’étaient pas suffisamment mis en avant. Du moins, au fur et à mesure que la série avance.
Concrètement, durant la saison une, les enquêtes tournaient toutes autour d’un mystère que seul Sherlock semblait pouvoir déduire et élucider. Pour autant, plus tard, j’ai trouvé qu’effectivement, « Elementary » ressemblait à une série policière lambda. Avec sensiblement toujours les mêmes manières de tourner les enquêtes, les mêmes rebondissements, les mêmes façons de les élucider…
Pour autant, cela ne me dérange absolument pas. J’ai toujours apprécié ce genre de série TV. Elles m’ont constamment tenue en haleine. Et même si parfois leurs dénouements sont prévisibles, il existe une certaine noblesse dans ce genre de feuilletons. Parce que les personnages font tout pour découvrir la vérité et faire marcher la justice.
En approche secondaire, j’ai nommé : le fil conducteur.
Il n’est souvent pas rare dans les séries TV américaines de retrouver un fil rouge. Quelque chose de secondaire mais qui permet tout de même d’être pris dans l’intrigue et le scénario. Les enquêtes étant ici un moyen de souffler pour les personnages et le spectateur.
Malgré son importance dans l’évolution globale de l’histoire et des protagonistes, le fil conducteur n’est pas réellement ce qui compte le plus. Et j’ai trouvé cette manière de faire vraiment intéressante.
Parce qu’on se rend vite compte que tout ceci n’est qu’une manière pour les scénaristes de s’attarder avec plus d’insistance sur la psychologie des personnages. Tout en mettant un peu de côté les livres afin de proposer leur propre version de Holmes.
La complexité des personnages et de leurs relations :
Les personnages :
À mon sens, c’est ici que règne la vraie force de « Elementary ». En effet, j’ai trouvé que la modernisation des protagonistes (et antagoniste d’ailleurs) avait été réalisée de manière intelligente en gardant leurs essences principales.
Par exemple, Sherlock, dans sa version originelle est un Détective privé consultant. Il possède une mémoire phénoménale qu’il met au service de sa capacité de déduction hors du commun pour élucider les enquêtes. Il est de notoriété publique également que Holmes prend de nombreuses drogues afin de se stimuler. Et qu’il montre une certaine compassion pour ses clients, malgré son côté un peu grognon et misanthrope.
Et bien, dans « Elementary », Sherlock regroupe absolument tous ses points. Il a fait une cure de désintoxication mais reste dans le fond un junkie. Il est Consultant pour la police de New-York après y avoir déménagé, et s’y accroche pour ne pas replonger. Et Il porte l’agacement, la lassitude sur son visage avec un air constamment boudeur mais se met toujours un point d’honneur à aider les victimes.
Les relations :
Un autre point intéressant demeure dans la construction des différentes relations entre les personnages. J’ai trouvé que celle de la relation entre Holmes et Watson était réussie et pertinente. Elle n’a pas été faite avec facilité. Ils vivent des hauts et des bas. Parfois des bas vraiment très bas d’ailleurs. Mais, à partir du moment où ils se rencontrent, il existera entre eux un lien indéniable et indéfectible. Quelque chose de vraiment très puissant et, quelque part, d’inexplicable. Watson n’est pas n’importe qui pour Sherlock. Et d’ailleurs, il lui montre très bien aussi. Tout comme, Holmes n’est pas n’importe qui pour Joan, même si elle est encore moins démonstrative que lui.
J’ai également apprécié la construction de la relation entre Holmes et Moriarty. Sans rentrer dans les détails, je l’ai trouvé intéressante et pertinente avec leurs psychologies et leur passé commun. Bon quelque part, assez toxique également mais, ce point possède une certaine pertinence non négligeable pour les deux points que j’ai évoqués plus haut.
Quelques points plus « factuels » sur « Elementary » :
Rythme global et bande-son :
D’un certain point de vue, le rythme globale de la série est plutôt proportionnel d’une saison à l’autre. C’est-à-dire que jusqu’à la cinquième incluse, elles se composent toutes de vingt-quatre épisodes. La sixième en compte un peu moins et la septième et dernière encore moins.
J’avoue avoir un peu de mal lorsque les séries TV comportent autant d’épisodes par saison. Parce que ça me donne le sentiment que ça ne finit jamais. Pour autant, comme la plupart du temps, nous suivons des enquêtes, tout passe relativement vite. Le temps de chaque épisode est d’environ quarante-cinq minutes. Ce qui me fait dire qu’effectivement, « Elementary » se trouve dans ce que je qualifie « d’ancienne série ».
Pour ce qui est de la bande son, nous avons deux compositeurices : Sean Callery et Zoë Keating. Bon, pas de quoi s’extasier cinq-mille ans non plus, hein… les mélodies sont pour la plupart, quelconques et se marient très bien avec les moments visionnés dans les épisodes. En revanche, les génériques de début et de fin sont vraiment pas mal du tout et restent en tête.
Le Casting pour terminer :
Côté casting, nous avons le phénoménal Jonny Lee Miller et la talentueuse Lucy Liu. Tous deux interprètent Holmes et Watson. Ces deux-là ont un jeu vraiment efficace et complémentaire. À la manière des deux protagonistes qu’ils jouent, on distingue bien l’entente entre eux. D’où le fait qu’ils soient tous les deux extrêmement compétents !
Autrement, nous pouvons retrouver Aidan Quinn (Légendes d’automne) dans le rôle du Capitaine Greyson et Jon Micheal Hill dans celui de l’Inspecteur Bell. Deux personnages que, personnellement, j’affectionne particulièrement. Ces deux acteurs jouent également très bien. Donnant une certaine vie à leurs protagonistes.
Mais, de manière générale, j’ai beaucoup apprécié le casting que j’ai trouvé réussi et intéressant. Petite mention spéciale à Natalie Dormer. Actrice que je trouve particulièrement belle (mais ça ce n’est qu’un détail.) et qui joue avec beaucoup de pertinence son personnage.
Conclusion :
Il faut bien l’avouer : « Elementary » est une série policière plutôt basique avec Sherlock Holmes dedans. Bon, certes, cet Holmes est moderne et concorde parfaitement avec l’originel ; Mais cela reste un fait que personne ne pourra nier.
Cependant, j’ai trouvé que, n’en déplaise à certains, les épisodes demeuraient plutôt bien réalisés et s’enchainaient assez facilement. D’ailleurs, le travail de modernisation est extrêmement bien fait. Et cela demeure un gros point positif dans cette série.
Enfin, j’ai adoré les constructions des personnages et leurs psychologies. Très recherchées, très justes et bien dosées. Les relations entre les personnages (notamment celle de Holmes et de Watson particulièrement) sont à l’image des protagonistes : très réussies, réalistes et touchantes. Pour moi, ces deux points-là sont en réalité la grande force de cette série.
Je recommande « Elementary » à tous les amoureux des enquêtes policières et du Détective privé, qui bien que modernisé avec brio, n’en reste pas moins égal à lui-même malgré les époques.
Si d’autres avis t’intéressent afin de te créer le tien de manière complète, je te laisse le lien vers le site de Senscritique. Clique ici.
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / séries TV que j’ai rédigée sur « The mandalorian » si ça t’intéresse. Clique ici.
Et toi, as-tu vu cette série? Si oui, qu’aimes-tu le plus dans la série?
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À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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