Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur la série « Fullmetal Alchemist : Brotherhood » créée par le studio japonais Bones. Une bonne occasion pour moi de me demander si cette deuxième adaptation est meilleure que la première ? Et d’y répondre au travers de cet article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Autour de la série :
« Fullmetal Alchemist : Brotherhood » est une série tv animée japonaise créée par le studio japonais Bones. La première diffusion au Japon date de 2009. Il s’agit de la seconde adaptation de la série de mangas « Fullmetal Alchemist » de Hiromu Arakawa. J’ai bien écris la « seconde » puisqu’une première avait déjà été diffusée en 2003. Mais ayant rattrapé la parution du manga, un autre scénario avait été développé. « Fullmetal Alchemist : Brotherhood » se veut bien plus fidèle au manga et à son histoire d’origine.
L’anime se compose donc de cinq parties de tailles globalement similaires (environs 13 épisodes par partie). Elle est actuellement disponible de nouveau sur Netflix.
« Fullmetal Alchemist : Brotherhood » (ou même « Fullmetal Alchemist » de base en réalité), nous compte l’histoire d’Edward et Alphonse Elric. Deux frères qui évoluent dans un monde où l’alchimie a été érigée à l’état de véritable science. Cette science possède quelques lois que chaque Alchimiste se doit de respecter. La transmutation humaine étant interdite par l’une d’entre elles par exemple. À la suite d’un drame qu’ils auront eux-même causé, et malgré leurs jeunes âges, Ed et Al vont partir en quête de la pierre philosophale, se mettant , de ce fait, en danger constant.
Car certains secrets doivent le rester.
Voici le synopsis :
« Dans le monde surnaturel de cet anime, les frères Edward et Alphonse combattent des forces malfaisantes pour récupérer leurs corps après avoir souffert dans leur chair. »
Ma chronique de la série :
« Fullmetal Alchemist » : Une première adaptation de 2003 qui a beaucoup fait parler d’elle :
« FMA » (c’est plus rapide de la marquer ainsi) est une adaptation qui m’a profondément marquée. Parce que, lorsque je l’ai découverte, j’étais vraiment très jeune. À l’époque, j’aimais les choses mignonnes et un peu « bisounours », je l’avoue. J’étais toujours à la recherche d’activité qui pouvaient me rapprocher de mon grand frère. Et il a commencé à regarder cet anime. Alors j’ai fait pareil.
Quelques points factuels :
Globalement, le début de cet anime suit assez fidèlement l’intrigue du manga. En revanche, et chose que j’ai appris plus tard, l’anime a fini par la rattraper. Pour ensuite s’en détacher et proposer quelque chose qui lui était propre. Et finalement, l’intrigue prend un tournant assez inattendue. Je ne dirais pas qu’elle est extrêmement bien structurée, parce que j’ai pu distinguer des moments un peu moins qualitatifs que d’autres. En revanche, elle apporte tout le temps des réflexions pertinentes sur des sujets plus ou moins controversés. Ce qui n’en reste pas moins intéressant.
L’animation et les graphismes sont une vraie réussite. Pour le coup, j’ai trouvé que cette adaptation-ci était quelque peu mieux réussie de ce point de vue là que la deuxième. Quelque chose dans le tracé qui semblait plus fin et qui me plaisait d’avantage. Enfin, pour ce qui est de la colorimétrie, sans être noir non plus, tout est très sombre pour allier avec le ton de l’anime qui demeure très triste, dur et mélancolique.
Pour ce qui est du rythme global, franchement je n’ai rien à en dire. Selon moi, cette série est parfaite. Les épisodes ne sont pas trop longs (une vingtaine de minutes) et s’enchainent donc à grande vitesse. Et finalement, l’anime en lui-même passe très vite également. Pour moi, il n’y a pas réellement de longueurs. Même si l’intrigue part finalement un peu dans tous les sens au bout d’un moment, cela ne le casse en rien et j’ai grandement apprécié cet état de fait.
Dans les animes à plusieurs parties (ou saisons), il existe plusieurs « opening » et plusieurs « ending ». Ce sont généralement des chansons de chanteurs et chanteuses, ou encore groupes japonais. Concrètement pour cette première adaptation, il y a en tout huit chansons. Quatre opening et quatre ending. La première : « Melissa » du groupe « Porno Graffitti » semble être la plus connue. Mais ma préférée reste la dernière : « Rewrite » de Asian Kung-Fu Generation.
Enfin, j’ai à la fois regardé la VO sous-titrée français et la VF. Et honnêtement, je n’ai aucune préférence. La VF est de grande qualité et ça ne me dérange en rien de revoir l’anime de temps en temps en français. Chapeau bas à Arthur Pestel pour son doublage d’Edward que je trouve toujours de très grande qualité.
Quelques bonnes idées :
Je l’ai déjà évoqué dans la partie précédente, mais, passé un certain moment dans l’intrigue, le ton donné est réellement dur, triste et mélancolique. Et lorsqu’on s’intéresse un petit peu à la Mangaka, qui possède un sacré humour, on se rend assez vite compte du parti-pris des Réalisateurs de l’anime. Dans un sens, je trouve intéressant de s’éloigner complètement de l’histoire originale pour proposer quelque chose de nouveau ou, tout du moins, de différent. Tant que c’est bien fait.
Le ton va d’ailleurs de paire avec les thématiques abordées qui sont, pour le coup, bien plus sombres. En effet, on y parle de famille, et de lien fraternel certes, mais également de deuils, de sacrifices, de guerres, de morts, de v*ols, de génocides… Et mine de rien, ces thématiques, au-delà du fait qu’elles sont très dures, et peuvent engendrer des « warnings » assez conséquents chez certaines personnes, apportent également moult réflexions. Notamment sur le genre humain et sur l’humanité et la manière dont elle se développe.
Une autre idée qui, personnellement, m’a toujours fortement plu se trouve être dans l’origine des Homonculus. En réalité, sans vraiment trop spolier, c’est l’idée qui me fait tant apprécié cette première adaptation. Pour moi, c’est la plus logique, la plus réaliste. Elle apporte une certaine humanité à l’anime. Et à la manière des thématiques, apporte également une certaine réflexion sur l’être humain.
« Fullmetal Alchemist : Brotherhood » : Une seconde adaptation plus fidèle au manga.
L’intrigue, l’animation, la colorimétrie et les graphismes :
Là où « Fullmetal Alchemist » de 2003 s’éloignait de l’histoire d’origine une fois l’intrigue du manga rattrapée, « Fullmetal Alchemist : Brotherhood » y est complètement fidèle. Ou tout du moins beaucoup plus fidèle que sa grande sœur (l’adaptation.). Ainsi, l’intrigue de cette deuxième adaptation semble plus structurée, et quelque part, plus logique. Puisque c’est l’auteure qui l’a imaginée. Rien n’est donc laissé au hasard et tout chemine logiquement jusqu’à la conclusion de l’histoire.
L’animation est également réussie dans « FMA : Brotherhood ». À l’image de la plupart des animes, on remarque le soin apporté par les équipes afin de proposer un travail de qualité. Et on ne peut qu’apprécier redécouvrir cette histoire grâce à cela. En revanche, j’ai trouvé que niveau graphisme, le studio avait été un petit en dessous. Les traits des dessins semblaient beaucoup moins fins, et un peu plus brouillons. Avis totalement personnel, de ce fait.
Par contre, j’ai beaucoup apprécié le travail sur la colorimétrie que j’ai trouvé plus chaude, plus avenante que dans la première adaptation. Donnant un aspect un peu moins tragique, mélancolique et triste. On distinguait facilement l’aspect humoristique de l’Auteure à travers les différents passages. Nous permettant également de respirer entre deux moments durs à encaisser.
Le ton donné, l’humour, le rythme :
Superbe transition pour enchainer sur cette partie. Puisque contrairement à la première adaptation, « Fullmetal Alchemist : Brotherhood », possède un ton beaucoup plus « joyeux ». Et ce, malgré certaines révélations qui demeurent vraiment plombantes. Entendons-nous bien, les thématiques sont globalement les mêmes. En revanche, là où la première adaptation en exploitaient certaines à 200%, nous proposant ainsi quelque chose de plutôt sombre et impactant, parce que profondément humain malgré tout; La seconde, les exploite également et en exploite d’autres mais de manière totalement différente.
Ainsi, la notion de sacrifice ne trouvera pas la même conclusion en fonction de la manière dont elle aura été traitée. Par exemple, pour reprendre cette thématique, qui demeure, en réalité, centrale que ce soit dans la première ou la seconde, nous verrons d’un côté une finalité assez viscérale, qui impacte le cœur, la chair… alors que de l’autre côté, nous aurons affaire à une finalité un peu plus symbolique.
Dans « Fullmetal Alchemist : Brotherhood », exploite avec le talent de l’auteure beaucoup d’humour. Certains moments font vraiment rire, des personnages font également énormément sourire. Globalement, on passe un bon moment devant les épisodes de cet anime. Malgré des passages tristes, un peu plus sombres, ou même angoissants, il existe tout de même une constante, un fil rouge qui a été instauré par la Mangaka (et donc repris dans cette adaptation) qui permet au final de ne pas se sentir trop plombé en fin de visionnage.
Dans cette adaptation également, le rythme global et par épisode est une grande réussite. Les épisodes ne sont pas trop longs et dans l’ensemble, sont coupés à des moments importants qui donnent envie de connaitre la suite. Il y a cinq parties qui sont toutes de longueurs similaires. Et même s’il existe une sorte de creux de mi-saison 3 / mi-saison 4, globalement l’anime possède un très bon rythme.
La bande-son, Le doublage :
À l’instar de ce que j’expliquais pour la première adaptation, l’idée de la bande-son pour la seconde est sensiblement la même. En revanche, il existe une partie (saison) supplémentaire. De ce fait, il y a en tout dix chansons. Cinq opening et cinq ending. De manière générale, les chansons de cette adaptation sont moins reconnaissables. Pour autant, il y en a deux qui, personnellement, me font tilter dès que je les entends : « Hologram » de NICO Touches the Walls, et surtout « Rain » de Sid. Le reste de la bande-son a été composée par Akira Senju et enregistrée avec l’Orchestre philharmonique de Varsovie.
Pour cette adaptation également, je l’ai regardé à la fois en VO sous-titré français et en VF. Et ici également j’ai un grand respect et un grand amour pour le travail réalisé par les doublereuses, qu’ils soient japonais ou français. Le doublage français reste d’excellente qualité avec toujours Arthur Pestel pour la voix d’Edward. Il fait d’ailleurs du si bon boulot, que j’ai fini par associer son timbre de voix si particulière à Ed. (Comme Benjamin Bollen pour la voix française de Meliodas dans « Seven Deadly Sins » d’ailleurs). Bref, rien à dire de ce point de vue-ci.
Alors, « Fullmetal Alchemist : Brotherhood » meilleure adaptation que « Fullmetal Alchemist » ?
Que ce soit pour la première ou pour la seconde, les deux adaptations sont vraiment de qualité. Elles apportent deux versions différentes d’une même œuvre originale. La première s’en détachant à un moment donné pour proposer sa propre vision. Et la deuxième, décidant d’en être bien plus fidèle.
En partant de ce constat, on peut tout à fait dire que « Fullmetal Alchemist : Brotherhood » n’est pas une meilleure adaptation que « Fullmetal Alchemist ». Tout comme « FMA », n’est pas meilleure non plus que « FMA : Brotherhood ». Elles ont simplement décidé d’apporter des réflexions différentes sur certaines thématiques.
Ainsi, là où « FMA » amènera une conclusion profondément humaine à certaines interrogations (amenées par ces mêmes thématiques), « FMA : Brotherhood » donnera une finalité bien plus symbolique. Et en soi, ce n’est pas un problème puisque, pour l’une et pour l’autre, tout a été bien fait dans l’esprit de l’œuvre d’origine.
Il est vrai que pour quelques idées, celle de l’origine des Homonculus par exemple, (et oui, je reviens dessus), honnêtement mon cœur va du côté de « FMA ». Parce que j’ai réellement trouvé l’idée belle, dure mais également très logique et quelque part humaine. En revanche, dans « FMA : Brotherhood », j’ai trouvé que la réflexion amenée n’était pour autant pas vide de sens. Simplement différente.
Pour moi, ce qui différencie réellement les deux adaptations est la fin. Et même si celle de « FMA » demeure logique et finalement, aucune autre fin n’aurait pu convenir au regard de la tournure qu’a pris l’intrigue, elle est bien trop douce-amère, voir même triste pour moi. Je préfère donc, « FMA : Brotherhood ». Parce que la conclusion est positive, joyeuse. Et ce genre de finalité fait vraiment du bien.
Conclusion :
En conclusion, on peut tout à fait dire que quelle que soit l’adaptation, elles sont toutes les deux de qualité. Au final, les grosses différences demeurent dans le fait que l’intrigue diffère à un moment donné pour la première. En effet, « Fullmetal Alchemist » propose donc une approche différente et quelque part logique en exploitant à fond le message de base du manga.
Deux approches différentes pour deux adaptations qui semblent apporter des réflexions sur les mêmes thématiques exploitées. L’humanité étant sensiblement la pierre angulaire de « FMA ». Et la spiritualité celle de « Fullmetal Alchemist : Brotherhood ».
C’est pour toutes ces raisons que l’une n’est pas mieux que l’autre. Elles ont simplement chacune des approches complémentaires. Et c’est ce qui rajoute à la richesse de cette histoire.
Je recommande « Fullmetal Alchemist » et « Fullmetal Alchemist : Brotherhood » à tous ceux qui apprécient les récits de quêtes, sous couvert d’alchimie, d’humanité et de spiritualité.
Si d’autres avis t’intéressent afin de te créer le tien de manière complète, je te laisse les liens vers le site de Senscritique. Clique ici (Brotherhood) et ici (FMA).
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / séries TV que j’ai rédigée sur « My Happy Marriage » si ça t’intéresse. Clique ici.
Et toi, as-tu vu cette série? Si oui, qu’aimes-tu le plus dans la série?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ces deux séries (si tu les as vues, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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