Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui je vais te donner mon avis sur la deuxième partie de « Jamais Plus » : « À tout jamais » , de Colleen Hoover. Cette lecture m’a permis de m’interroger sur la manière dont une personne victime de violence conjugale parvient à refaire sa vie. Surtout quand son ancien bourreau reste dans les parages. Et de ce fait, je me suis également demandée si cette suite était réellement nécessaire ?
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’autrice :
J’ai un amour pour le travail de cette auteure depuis que je l’ai découverte. (Je ne m’en cache pas.) Aussi, si le cœur t’en dit, je t’invite à cliquer sur les liens suivants afin de lire les différents articles que j’ai déjà rédigés sur ses romans : ici (Cœurs & Âmes), ici (November 9), et ici (All your perfect) et tout dernièrement, « Jamais Plus » (lien disponible à la fin de l’article.).
Quatrième de couverture de « À tout jamais » :
« Lily, depuis que sa fille Emerson est née, lui a promis que le cycle de la violence s’arrêterait avec elles. Que jamais plus, les femmes de leur famille n’endureraient des abus. Alos elle a pris la décision de quitter son mari et père de sa petite fille. Elle ne s’attendait pas à croiser Atlas, son amour d’adolescente par hasard, et elle ne sait pas quelle place il pourrait occuper dans sa vie.
A-t-elle seulement envie de le revoir ? D’avoir à nouveau une vie sentimentale ? De recommencer sa vie et de croire à l’amour éternel, elle qui a appris de la plus dure des façons qu’il était bien difficile à trouver. Atlas n’est plus du tout le même que l’adolescent en perdition qu’elle a connu. Il a un restaurant, a passé de longues années loin d’elle. Leur histoire peut-elle recommencer là où elle s’était arrêtée ? »
Ma chronique de À tout jamais :
Une suite plus ou moins attendue par les lecteurs :
La chance que j’ai eu a été de lire « Jamais Plus » dès que « À tout jamais » est sorti. Je n’ai donc pas eu la question à me poser quant à si je voulais une suite au premier tome. En réalité, et ce n’est que mon point de vue personnel, j’en avais très clairement besoin.
Dans mon article précédent sur « Jamais Plus », j’expliquais que, selon moi, je n’avais pas lu une histoire d’amour, mais bien une histoire de sexe. En soi, cela n’est pas tellement dérangeant, sauf quand de la « relation de couple » est toxique et violente. Quelque part, il n’existait pas entre Lily et Ryle de la tendresse. Tout n’était qu’animal, et ce n’est pas quelque chose que j’apprécie dans les histoires que je lis. On dira peut-être que je suis fleur-bleue, ou trop naïve, ou encore trop « bisounours »…
Mais c’est ainsi : quand je lis une histoire d’amour, il faut que je décèle justement de l’amour, ou au moins de la douceur ou de l’affection. Du consentement, du dialogue et de l’écoute. Parce que pour moi, c’est simplement la base.
Et même si « Jamais Plus » au final, finissait plutôt bien avec une réelle note d’espoir, je n’ai pas eu mon quota de vraie romance avec de la mignonnerie. Quand j’ai compris que Colleen Hoover avait écrit « À tout jamais » pour les fans qui voulaient un roman accès sur Lily et Atlas, personnellement, j’ai eu envie de les remercier. Parce que ces deux personnages le méritaient amplement.
Et pour autant, je comprends totalement les autres fans qui ne voulaient pas de cette suite. Ceux qui étaient satisfait du premier tome et de sa conclusion. Car, comme je l’ai expliqué plus haut, « Jamais Plus » n’est pas dénué d’espoir à la fin.
Dans « À tout jamais », c’est l’après violence conjugale qui est traité.
À tout jamais ou des psychologies au service du sens premier de l’histoire :
Comme tous les romans qu’elle écrit (en tout cas, dans tous ses romans que j’ai lus), Colleen Hoover utilise la narration à la première personne. Et d’ailleurs, lorsqu’on lit de la romance, peu importe le sous-genre, il est très rare de découvrir une narration différente.
D’un certain point de vue, ce genre de narration permet de se fondre dans le personnage qui raconte l’histoire. Et quand elle est bien faite, les lecteurices prennent pleinement conscience de ce que le.a narrateurice ressent et vit. Pour l’immersion, rien de mieux que ce genre de récit !
Dans « À tout jamais », les personnages et leurs relations ne nous sont en rien inconnus. Pour un peu qu’on ait lu « Jamais Plus » juste avant, on sait qui est Ryle pour Lily, et surtout qui sont Lily et Atlas l’un pour l’autre. Et encore ici, les personnages sont travaillés avec justesse et application. Aucun protagoniste ne sera manichéen. Ils ont chacun leurs bons et leurs mauvais côtés. Bon d’accord, certains ont beaucoup moins de qualités que d’autres (coucou Ryle), mais dans l’ensemble, ils ne sont pas tout noirs non plus et ça c’est vraiment chouette !
Dans « À tout jamais », nous ne suivons pas que les pensées de Lily. Nous suivons également l’histoire à travers les yeux et les réflexions d’Atlas. Et cela donne une perspective plus importante et du corps au récit. Surtout que la narration à la première personne permet une meilleure compréhension des psychologies. Ou, tout du moins, la psychologie du protagoniste dont on suit les pensées.
Et que ce soit pour Atlas, ou pour Lily, j’ai trouvé que les psychologies étaient vraiment traitées avec soin et efficacité. Tout est au service de l’histoire. Les propos tenus dans le récit ne sont pas vides de sens. Tout est amené avec une certaine profondeur bienvenue.
Une manière intéressante de traiter la reconstruction après une relation abusive :
Là où « Jamais Plus » traitait des relations toxiques et des violences conjugales, « À tout jamais », s’intéresse à l’aspect de reconstruction (psychologique) après une telle relation.
Je vais parler des femmes ici puisque Lily en est une. Donc les femmes qui ont été victimes ou qui le sont encore, de ce genre de violence sont des guerrières. Et ce qui est terrible, et que je trouve bien écrit de la part de Colleen Hoover est le fait qu’elles se retrouvent obligées de jongler avec leur ancien partenaire (et bourreau). Et on le voit très bien avec Lily.
Parce qu’elle a eu un enfant avec Ryle et elle ne veut pas priver sa fille de son père. Ce qui est très courageux, c’est qu’elle cherche, de ce fait, à refaire sa vie malgré tout. Mais elle reste très claire avec tout le monde : Sa fille passera toujours avant n’importe qui.
J’ai beaucoup aimé la manière dont Atlas arrive dans tout cela, rendant la situation encore plus complexe. Pour autant, il est tout ce dont Lily mérite : Un homme bon, qui est là pour elle. Qui l’accepte et l’aime malgré ses blessures, ses fêlures, malgré ses bagages. Malgré tout, en réalité. Ce qui est beau aussi, c’est qu’il prend son rôle très à cœur. Il accepte de prendre une figure de beau-père, et, de ce fait, une responsabilité de plus. Par amour pour la femme qu’il aime. Il la protège, la soutien et l’aide à aller mieux.
La reconstruction est alors vue comme quelque chose de lent et de difficile. Faite d’avancée et de reculons. De questionnements et de remises en question. La reconstruction est un passage obligé lorsqu’on a subi des traumatismes. Et ce que j’ai trouvé très bien montré est le fait que Lily n’est pas seule pour la réaliser. Elle s’appuie sur l’un des plus grands piliers de toute sa vie. Le véritable homme et amour de sa vie : le deuxième héros de ce roman.
Conclusion :
« À tout jamais » est un très bon roman. Que cela plaise ou non à ses détracteurs, je l’ai trouvé bien plus touchant que ne l’a été « Jamais Plus ».
J’ai adoré assister à la reconstruction de Lily. Ce personnage si courageux et qui en a tant bavé dans le tome 1 a le droit elle aussi à son happy end. De même qu’Atlas, qui est si touchant. Cela m’a fait du bien de les retrouver tous les deux et suivre « l’après » de « Jamais Plus ».
Ici aussi, j’ai pu noté quelques facilités dans l’intrigue, mais pour autant, cela ne m’a pas dérangé. Parce que j’y ai suivi une vraie histoire d’amour, avec de la tendresse, du respect, du consentement et de la communication. J’ai suivi la romance de deux âmes brisées par ce que la vie leur a fait vivre, mais qui se retrouvent et se reconstruisent ensemble. Parce qu’au final, Lily et Atlas étaient deux âme-sœurs. Et leurs deux réflexions apportent de la complémentarité dans le récit.
Alors, « À tout jamais » était-il une suite nécessaire à « Jamais Plus » ? Sans doute pas. Puisque la fin du tome 1 semblait réellement actée. En revanche, je pense qu’elle était réellement bienvenue ! D’ailleurs je fais partie de celleux qui l’ont adoré !
Je recommande ce livre à tous ceux qui apprécie les jolies romances empruntes de consentement, de douceur et de beaucoup, beaucoup d’amour.
Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plus active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Jamais Plus » de Colleen Hoover, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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