Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui je vais te donner mon avis sur « L’enfant du Titanic » de Leah Fleming. Une bonne occasion pour moi de me demander si le chagrin peut engendrer un secret sur plusieurs années voir génération ? Et d’y répondre dans cet article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’Autrice :
Leah Fleming est une Auteure anglaise. « L’enfant du Titanic » est son premier roman et est paru en 2012. Elle a également écrit « La jeune fille sous l’Olivier » (2014), « La carte postale » (2016) et « The Glovemaker’s daughter » (2017) (Non traduit en français).
Quatrième de couverture :
« 10 avril 1912 : le majestueux paquebot Titanic quitte de Southampton. Destination : New York. À son bord, May Smith, passagère de 3e classe, son mari et leur bébé. Comme beaucoup d’autres, le couple part tenter sa chance en Amérique. Parmi les voyageurs de 1ère classe, Céleste Parkes rentre chez elle en Ohio le cœur serré. La jeune femme n’a osé avouer à personne la vérité sur l’homme qu’elle a épousé… Mais le naufrage du Titanic va tout changer. Rescapées, May et Céleste vont se retrouver liées à jamais. Après avoir survécu à l’horreur, comment Céleste réussira-t-elle à prendre son destin en main ? Quant à May, la décision qu’elle a prise en secret cette nuit-là bouleversera sa vie et celle des générations à venir… »
Ma chronique de L’enfant du Titanic :
Je n’ai pas l’habitude de lire des récits qui reposent sur des faits historiques. Pour moi, cela se rapproche énormément des romans « non-fiction ». Et il est vrai que je préfère les « fictions » tout court. Bon, en réalité, j’ai décelé chez « L’enfant du Titanic » un mélange de « non-fiction » et de « fiction » non désagréable du tout.
Un roman qui mêle Histoire et récit familiale :
Qui ne connait pas l’histoire du naufrage du Titanic ? Honnêtement, je pense que tout le monde en a entendu parler. Ne serait-ce que grâce au film « Titanic » de James Cameron sorti en 1997 et qui a fait couler beaucoup d’encre. (Notamment le fameux débat sur « Est-ce que Jack aurait pu monter sur la porte avec Rose ? »… Personnellement, je reste persuadée que oui !)
Au fil du temps, nous avons connu énormément d’adaptations de ce pan de l’Histoire. Et d’ailleurs tous les domaines artistiques y sont passés : les films, les livres, les documentaires… Nous apportant des récits tous différents les uns que les autres. Mais avec une constante commune : le naufrage en lui-même.
Dans « L’enfant du Titanic », grâce à May et Céleste, nous avons affaire à, certes le naufrage, mais ce qui est intéressant demeure dans le fait que l’Autrice s’est plongée dans « l’après ». Ainsi, ce qui a débuté avec le naufrage, trouve sa conclusion bien des années plus tard. Nous suivons donc deux vies en parallèles, deux femmes : May et Céleste, dont les deux destins vont s’entrelacer à la suite du drame qu’elles auront vécu.
On en arrive donc au tout premier point que j’ai particulièrement aimé dans cette lecture. J’ai suivi les déboires d’une famille… pas composée uniquement de personne partageant un lien du sang. Parce qu’on a le foyer principal auquel va se greffer au fil du temps différents individus. Parfois de manière éphémère, et d’autres fois de manière véritablement constante.
Parce que nous voyons des relations qui se font et se défont, et nous voyons également les enfants des premières parties de l’histoire qui grandissent au fur et à mesure. Qui imposent leurs propres choix en grandissant. Puisqu’on leur en a imposés lorsqu’ils étaient plus jeunes. Et au final, j’ai trouvé très intéressant de voir ce qu’une rencontre dans un moment particulièrement tragique peut avoir comme conséquences sur les entourages et finalement les destins des personnes concernées.
L’enfant du Titanic : Une intrigue étonnante qui se couvre sur plusieurs générations :
« L’enfant du Titanic » raconte l’histoire de deux femmes. Une première aux conditions de vie plutôt aisées mais dont la vie personnelle et amoureuse est un véritable naufrage (sans mauvais jeu de mots) ; et une deuxième, qui bien que beaucoup plus pauvre financièrement parlant, se trouve enrichie par tout ce qu’elle possède à côté.
Ces deux femmes vont toutes les deux vivre le naufrage du Titanic de manière différente. L’une en se reconnectant avec celle qu’elle était au fond d’elle. Et la deuxième en ayant tout perdu et en ne parvenant pas totalement à passer à autre chose.
Ainsi, l’enfant du Titanic sera le point central de tout le récit. Un personnage à part entière, et un bébé qui va grandir au fil des années qui vont passer. Toute l’intrigue se déroule autour de lui, ou plutôt d’elle puisque c’est une petite fille.
Et automatiquement, puisque nous découvrons ce protagoniste lorsqu’il est un nourrisson, il est totalement logique de suivre son évolution, physique et mentale sur tout le reste du roman. Au final l’enfant du Titanic vivra de nombreuses choses qui vont avoir un sérieux impact sur elle. Des rencontres qu’elle va faire, des déconvenues, désillusions, qu’elle va vivre… des chocs et traumatismes qu’elle va subir.
Elle demeure le point d’encrage de toutes les familles qui lui sont liées. Au final, il n’y a pas vraiment de suspens. Dès le début quasiment, les indices sont montrés aux lecteurs pour leur faire comprendre qui elle est. Et ce qui est étonnant, c’est que nous (les lecteurices) connaissons son histoire avant elle.
Et nous assistons à son parcours initiatique pour qu’elle finisse par comprendre ses origines. Parce qu’elle se pose énormément de questions, sur beaucoup de sujet et au final, nous nous rendons compte qu’un secret peut à la fois être lourd à porter et lourd de conséquences par la suite.
L’enfant du Titanic ou une histoire d’amour, de deuil et de stress post-traumatique :
De manière générale, j’adore les récits qui mêlent plusieurs thématiques. Je trouve que ce genre d’histoires apportent des réflexions différentes et pas forcément dénuées de sens. Mais qui donnent du corps et de la profondeur à l’intrigue.
Ainsi, dans « L’enfant du Titanic », nous avons bien évidemment une narration qui s’intéresse au deuil. Parce que la tragédie du naufrage du paquebot réputé « insubmersible » a fait couler beaucoup d’encre et a détruit énormément de foyers.
Nombre de personnes ont perdu la vie et laisser les membres de leurs familles derrière.
Ce qui est terrible pour ceux qui restent est de devoir se reconstruire avec la perte. Et, tout comme il existe énormément d’individus sur Terre, il existe autant de manière de vivre un deuil. Certain.es y arrivent, disons « plus ou moins » alors que d’autres non, et n’y parviendront jamais. Et c’est ainsi. Le monde marche de cette façon.
J’ai trouvé intéressant que l’autrice évoque également le stress post-traumatique. L’impact qu’un choc va créer chez une personne est propre à chacun. Je ne rentrerai pas dans le détail parce que ce n’est pas le sujet de l’article, mais il est vrai que j’ai trouvé, notamment pour un personnage, que c’était très bien écrit. Les répercutions, même des années après, sont conséquentes et peuvent tout ravager sur leurs passages. S’il n’est pas correctement traité, ce genre de stress peut avoir des conséquences néfastes et destructrices sur la personne qui le vit mais également sur son entourage. Et encore une fois, j’ai trouvé que l’autrice avait apporté une réflexion censée sur ce sujet. Très bien amené et écrit.
Enfin, dans une série TV que j’avais regardée (« WandaVision », je crois. D’ailleurs si ça t’intéresse, je te laisse le lien vers l’article que j’avais rédigé sur cette série TV en cliquant juste ici.), j’avais entendu « qu’est-ce que le deuil, si ce n’est un amour qui refuse de s’éteindre? ». Et cette réplique est forte à propos dans « L’enfant du Titanic ». Parce qu’avec cette phrase, tout est dit.
Ce livre est une histoire d’amour. Au sens large du terme.
Conclusion :
Bien que je ne sois pas une grande fan des romans de « fiction historique », je dois bien avouer que j’ai beaucoup aimé « L’enfant du Titanic ».
J’ai apprécié l’intrigue que j’ai trouvé intéressante et bien ficelée. La conclusion m’a profondément émue. Et la plupart des personnages étaient bien construits. Avec des psychologies traitées avec soin. Les deux héroïnes font des choix logiques pour elles et il est très facile de s’attacher à chacune d’elles.
Les thèmes sont amenés et traités avec soin. Et la plume de l’autrice est agréable. Le fait que les chapitres entre les parties soient si courts est intéressant et permet une lecture assez fluide et rapide.
Maintenant, est-ce que le chagrin peut engendrer un secret ? Je suppose que oui. Parce que, généralement, l’être humain fait tout pour éviter de souffrir. Et avoir du chagrin, c’est souffrir. Alors certains feront des choix qui pourront avoir un impact sur la vie future. Et si pour éviter la souffrance on décide de mentir sur un point en particulier, automatiquement, un secret va se développer.
Je recommande ce roman à tout ceux qui se passionne pour le Titanic. Parce que, même s’il n’est pas le point central de l’histoire, c’est avec son naufrage que tout le récit débute.
Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plus active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « J’ai dû rêver trop fort » de Michel Bussi, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche