Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui je vais te donner mon avis sur « J’ai dû rêver trop fort » de Michel Bussi. Une bonne occasion pour moi de me demander si ce roman est réellement une ode à l’amour ? Et d’y répondre dans cette article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’autrice :
De manière générale, j’apprécie beaucoup le travail de cet auteur. Aussi, si tu es intéressé, cela va sans dire, je t’invite à cliquer sur les liens suivants afin de découvrir les différents articles que j’ai déjà rédigés sur ses romans : Un avion sans elle, Sang famille, Rien ne t’efface, Gravé dans le sable, Ne lâche pas ma main et Maman a tort.
Quatrième de couverture de J’ai dû rêver trop fort :
« Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais.
Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente. Mais quand, pour Nath, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ?
Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?
Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nath doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ?
En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, j’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des coeurs qui battent trop fort. »
Ma chronique de J’ai dû rêver trop fort :
Je suis le genre de personne très romantique, un peu amoureuse de l’amour. Alors, lorsque j’ai lu le synopsis derrière le roman, je me suis tout de suite dit que ce dernier allait me plaire. Et je l’ai donc ouvert, pleine d’espérance. Je me suis au final un peu trompée.
Un roman qui mêle histoire d’amour et coïncidences :
Quelle serait une bonne histoire d’amour sans un peu de coïncidence ? Au final, qu’on y croit ou pas, on peut aussi parler de destin. Et lorsque cette idée quasi métaphysique s’en mêle, la plupart des histoires d’amour gagnent quelque peu en profondeur.
Dans « J’ai dû rêver trop fort », nous suivons l’histoire de Nathy, Nathalie de son vrai prénom. Cette hôtesse de l’air chez Air France va vivre une aventure pour le moins étonnante. Elle devra faire un voyage qui l’emmènera aux quatre coins du monde. Et j’aurais plutôt dû dire « refaire » puisque les escales où elle va s’arrêter, Nathy les a déjà faites vingt ans auparavant. Et durant ce voyage, elle est tombée amoureuse. D’un vrai, puissant et ardent amour. Le genre d’amour qui est capable d’éclipser tous les autres.
Parce qu’il s’est passé quelque chose durant le premier voyage en 1999. À l’aéroport, cette année-là, et alors qu’elle était déjà mariée et maman, Nathy est tombée sous le charme de Ylian, un musicien. Un homme charmant, timide, et bourré de talent. Capable de toucher n’importe qui en faisant des accords avec sa guitare. Et en soi, pas de problème jusque-là. Le genre de début d’histoire d’amour comme on en voit souvent.
On imagine très bien la suite de cette romance éphémère. Un déroulement relativement lambda et la fin. Une conclusion nécessaire mais qui blesse les deux amoureux.
Pendant vingt ans, plus rien entre eux. Chacun faisant sa vie de son côté. Et un jour de 2019, en allant travailler, Nathy vit coïncidence sur coïncidence. Synchronicité sur synchronicité. Et les souvenirs refont surface. Permettant ainsi aux lecteurs de recoller doucement les morceaux pour comprendre ce qui a bien pu se passer entre eux durant ces quatre escales.
Parce que ce qu’on ne pourra jamais retirer à Michel Bussi est cette manière qu’il a de toujours surprendre ses lecteurices avec les conclusions qu’il leur offre.
J’ai dû rêver trop fort ou une intrigue intéressante et bien ficelée :
D’un certain point de vue, j’ai trouvé que l’histoire était menée par une intrigue plutôt bien imaginée et mise en place. Une sorte de fil rouge qui permettait de comprendre là où l’auteur voulait nous emmener.
Bien que « J’ai dû rêver trop fort » soit, selon moi, un roman d’amour, on distingue bien la patte un peu policier de la plupart des livres que Michel Bussi propose à son lectorat. L’intrigue, donc, s’articule autour des coïncidences que va vivre Nathy. Et de ses souvenirs qui vont agrémenter la lecture.
Plane alors au dessus de l’héroïne une sorte de mystère. Un peu comme de la magie, un coup du destin qui la rapproche, malgré elle, de son ancien amant. Elle voit de la synchronie partout. Il n’empêche que pour les habitués de cet auteur, on se doute bien qu’une explication logique nous sera amenée tôt ou tard.
Alors l’intrigue nous balance à la fois entre 1999 et 2019. Et les sauts dans le temps nous permettent d’imbriquer les pièces du puzzle. Il est intéressant de voir les personnages plus jeunes pour ensuite se rendre compte de leurs évolutions pas toujours pour le meilleur d’ailleurs. Comme il est intéressant de voir comment l’auteur amène tout cet esprit un peu surnaturel au compte-goute.
Le suspens est donc toujours entier à mesure qu’on avance dans la lecture. L’énigme est toujours aussi bien menée. Les questions qui trouvent des réponses, posent de nouvelles questions. Pour au final nous amener à une conclusion qui semble un petit peu trop facile.
Entendons-nous bien, la fin est plutôt intéressante, et assez pertinente également. Cependant, je dois bien avouer qu’elle m’a hérissé le poil de mécontentement. Parce qu’elle allait contre une valeur qui demeure importante pour moi et qui s’est retrouvée bafouée durant cette lecture qui m’a même paru interminable.
Une héroïne qui ne convaincra pas tout le monde :
Et là, on arrive au point qui m’a fait détester cette lecture. L’héroïne et plus tard, son amant. En réalité, dans un couple, il y a une valeur très encrée en moi, essentielle, indispensable : la fidélité. Et dans « J’ai dû rêver trop fort », nous suivons Nathy. Une femme mariée, avec un enfant (du moins en 1999)… qui va être infidèle.
Alors, pour certain.es, ce n’est pas dérangeant. Il faut de tout pour faire un monde après tout. Mais, pour moi, cette lecture n’a pas été agréable du tout pour cette raison. Alors, tu me diras que je n’avais qu’à arrêter de lire. Et dans un sens, c’est vrai. Cependant, les coïncidences m’intriguaient beaucoup et je voulais avoir le fin-mot de l’histoire. Et comme je n’ai pas pour habitude de lire seulement la fin, j’ai continué d’enchainer les chapitres à la vitesse d’un escargot.
De même, je m’étais dit, au début de la lecture que ça allait être un incident de parcours, que ça allait être une fois, à la rigueur. Puis elle allait se rendre compte qu’elle aimait son mari… et bien, même pas. La plupart des pérégrinations de Nathy la rendent détestable. Il n’y a pas eu une seule fois où je n’ai pas eu envie de lui coller des baffes tant elle m’insupportait… tant elle me donnait envie de vomir à mesure que je la trouvais égoïste et détestable… Et j’ai rarement détesté un personnage à ce point, c’est pour dire.
Et je crois que la fin, quand on prend conscience des choses… ça a été l’apothéose. J’ai trouvé qu’elle et son amant avaient été horribles et s’étaient montrés la définition même de l’égoïsme. Ils m’ont débectée et je les ai trouvés monstrueux.
J’ai conscience que j’en dis sans doute trop ou pas assez mais, j’avais besoin que ça sorte pour enfin passer à autre chose. Alors bien-sûr, tout le monde ne pense pas comme moi. Certain.es réussiront peut-être à avoir le recul qui me manquait… C’est tout ce que je souhaite. Moi, je n’y suis pas parvenue.
Conclusion :
D’un certain point de vue, « J’ai dû rêver trop fort » reste un bon roman policier composé d’une histoire d’amour que beaucoup pourraient qualifier de « belle ».
Au final, c’est justement cette dernière qui m’a fait détester cette romance et par effet de ricoché le livre dans son intégralité.
L’intrigue est tout de même intéressante et bien ficelée. La conclusion reste tout de même bien trouvée. Et certain.es personnages sont plutôt attachant.es dans un sens. Cependant, j’ai trouvé que Nathy, et par la suite Ylian étaient vraiment détestables, égoïstes et méritaient très clairement des baffes. M’enfin bon, ce n’est que mon avis personnel.
Pour ce qui est de la plume de l’auteur, franchement rien à dire. J’aime toujours autant la manière d’écrire de Michel Bussi que je trouve recherchée mais sans trop. Et les descriptions des lieux sont constamment d’une grande richesse, nous faisant très clairement voyager.
Maintenant, est-ce que « J’ai dû rêver trop fort » est une ode à l’amour ? Encore une fois d’un certain point de vue, oui. Puisque Nathy donnera à Ylian un vrai cadeau pour lui prouver son amour. Mais, je ne cautionne absolument pas ce qu’ils ont fait, du début à la fin. Ce livre a vraiment bafoué mes valeurs et pour moi, l’amour, ce n’est pas ce que j’ai ressenti que « J’ai dû rêver trop fort » tendait à transmettre.
Je recommande tout de même ce livre à tous ceux qui apprécie les romans de Michel Bussi. Ce n’est pas clairement pas un de mes préférés, mais l’intrigue en elle-même reste sympa tout de même.
Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « À tout jamais » de Colleen Hoover, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche