Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien. Aujourd’hui j’avais envie de m’attarder un peu sur un jeu vidéo narratif que j’ai découvert relativement sur le tard mais que j’ai réellement apprécié : « Life is Strange : True colors ».
Tu es prêt ? Allez, c’est parti !
Autour d’un jeu d’aventure graphique intéressant :
« Life is Strange : True colors » est un jeu américain développé par le studio Deck Nine et édité puis distribué par Square Enix (filière européenne de ce studio japonais). Il s’agit du dernier opus de la série de jeux vidéo « Life is Strange » ainsi que seulement le troisième « jeu principal » de la franchise. (Avec « Life is Strange » et « Life is Strange 2 ».) Présent sur la plupart des consoles telles que les PlayStation 4 et 5, les Xbox One, Series X/S, on la retrouve également sur la plate-forme de jeux vidéo à la demande Stadia.
« Life is Strange : True colors » a été scénarisé par Felice Kuan et réalisé par Zak Garriss. L’histoire prend place avec Alex Chen, qui débarque dans une ville pour y retrouver son frère. Et dont les émotions des autres n’ont aucun secret pour elle. (Elle voit les auras de couleurs en fonction de l’émotion ressentie.) On parle ici « d’empathie psychique ». Alex peut, si elle le souhaite, lire ou manipuler les émotions de ceux qui croisent sa route. Le risque pour elle est de se voir « infectée » par des sentiments qui ne sont pas les siens. Et, d’avoir du mal à s’en remettre le cas échéant.
Au fur et à mesure que nous avançons dans le jeu, nous comprenons que les auras plus intenses sont les signes de difficultés à aller de l’avant ou encore de traumatismes non résolus. Le choix est donc donné au joueur d’aider le personnage non jouable ou non.
Nous avons donc à faire à un jeu style « aventure graphique » et un peu narratif, que nous jouons à la troisième personne. Alex Chen est l’héroïne et la protagoniste que le joueur va incarner. Le but est donc d’avancer dans l’histoire globale (et de suivre le fil conducteur du jeu) tout en explorant Haven Springs (l’endroit où se déroule l’histoire), et en apprenant à connaitre les protagonistes non jouables, tout cela sous couvert d’une enquête. (Dont je ne parlerai pas plus afin de ne pas spolier.)
Enfin, un des principes de ce jeu est d’avancer dans l’histoire (et l’enquête) tout en dialoguant avec les protagonistes non jouables via ce qu’on appelle un « arbre de dialogue ». Ces différents arbres (un par personnages non jouables) importent grandement sur les relations, mais également sur les péripéties et sur la fin obtenue également.
Au final, Life is Strange : True colors, ça dit quoi ?
Tout d’abord, j’ai énormément aimé le fil conducteur de l’histoire. Dès les premières minutes, on découvre Alex dans un bus qui décide de retrouver son grand frère duquel elle fut séparée pendant leur enfance. Dès cet instant, on comprend facilement qu’Alex n’est pas comme les autres. De par sa manière d’être un peu distante mais très bienveillante et souriante, elle dégage beaucoup de tendresse. Ce n’est pas quelqu’un de mauvais, loin de là.
Le jeu est découpé en plusieurs chapitres ou épisodes et chacun des choix que le joueur fera aura plus ou moins un impact sur « la suite » directe de l’histoire et les dialogues possibles avec les personnages non jouables. Et donc, de la fin du jeu. En effet, en fonction des choix du joueur, il existe plusieurs fins possibles. Des personnages non jouables qui seront différents avec Alex et qui ne réagiront pas de la même façon en fonction des choix de dialogue que le joueur aura fait. Bref, sans vouloir trop spolier, j’ai trouvé que tout cet aspect-là du jeu était véritablement maitrisé.
Life is Strange : True colors ou l’art de nous dépeindre une héroïne pas comme les autres.
J’ai trouvé intéressant le fait que l’héroïne, donc Alex, ne soit pas dépeinte comme une « super-héroïne » malgré ses « pouvoirs ». Alex est simplement une jeune femme à la capacité surhumaine empathique. On assiste à son évolution durant toute notre avancée dans le jeu. En réalité, au début de l’histoire, Alex peut ressentir les émotions par lesquelles les autres passent. Mais cet aspect d’elle peut s’avérer dangereux pour elle et la rend extrêmement vulnérable.
On se rend alors compte d’à quel point c’est dur pour elle de ne pas être « normale ». Au fur et à mesure que le joueur progresse dans le jeu, Alex prend en force et finit par accepter le fait qu’elle n’est pas comme les autres. Mais qu’elle peut faire le bien autour d’elle grâce à sa capacité empathique. Elle finit par accepter son passé également, un passé compliqué qui l’a façonnée.
Parlons de la technicité de Life is Strange : True colors :
Pour ce qui est des graphismes et des animations, je dois dire que j’ai trouvé que « Life is Strange : True Colors » est juste magnifique. Les textures sur les décors, les personnages où bien les environs sont réussies. Les paysages sont de qualité, que ce soit les forêts, la ville ou encore les cours d’eau… ce dernier point peut paraitre bête, mais en réalité, j’ai toujours trouvé qu’on distinguait la qualité graphique d’un jeu vidéo sur ce genre de détails. Alors j’y apporte de l’importance un peu malgré moi.
Le travail sur les personnages est également soigné. Et les bruitages sont également bien réalisés. Cela nous aide dans l’immersion à travers le jeu. Même les effets sur la colorimétrie lorsqu’on utilise le pouvoir d’Alex est de qualité. Non, franchement, ce jeu est parfaitement réussi.
La bande-son a été composée essentiellement par Angus et Julia Stone. Ils ont composé tout un album regroupant 12 titres uniquement pour ce jeu. Et j’ai énormément aimé leur travail. Toujours à la guitare, musiques sous forme de ballade avec des touches d’électro/pop… très douce, mélancolique et délicate. Un pur moment de limite méditation qui contrastait beaucoup avec ce qu’il se passait parfois. Bref, bon point pour moi. Novo Amor et Mxmtoon, ont également plus ou moins participé, ou encore Fille en rouge, Alt-J (que j’adore), Foals… qui ont contribué à certaines musiques présentes dans le jeu. Tout cela participant à la douceur évidente du jeu.
Il existe des doublages en version originale, donc anglaise et une version aux doublages français. Ne possédant pas un niveau en anglais très bon, et voulant tout de même comprendre ce qui était dit, (avec des arbres de dialogues, c’est tout de même mieux), j’ai joué au jeu en français. Et ma foi, j’ai trouvé que les doubleurs et doubleuses faisaient tous de l’excellent travail. L’immersion était totalement bien gérée grâce à eux. Les émotions bien retransmirent. Bref, un très bon travail de ce côté-là.
Conclusion :
« Life is Strange : True Colors » est un bon jeu vidéo aventure / narratif qui nous fait passer un bon moment vidéoludique.
Le travail réalisé sur les personnages (Alex et non jouables), sur l’environnement, l’ambiance et sur les musiques est véritablement soigné. Bien que triste sur certains points, il n’en demeure pas moins doux et tendre.
Les thèmes abordés sont accessibles à tous et universels comme l’acceptation de soi, le deuil ou encore le besoin de trouver sa place. (Que cette dernière soit dans un foyer, avec des gens ou bien en solitaire).
Je le recommande à tout ceux qui aiment les jeux vidéo « aventure graphique » avec une héroïne aux capacités surhumaine mais qui n’en reste pas moins humaine pour autant.
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / jeux-vidéo que j’ai rédigée sur « Diablo IV » si ça t’intéresse. Clique ici.
Je te laisse un lien vers le site jeuxvideo.com sur lequel tu pourras lire tout plein d’avis sur ce jeu afin que tu te fasses le tien : ici.
Et, encore une fois, je te remercie d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Tes yeux peuvent souffler un peu maintenant !
Et toi ? As-tu joué à ces jeux ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Si non, as-tu envie de te lancer ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce jeu-vidéo (si tu y as joué, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plus active là-bas !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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