Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te parler du film « Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile » sorti en 2019 de Joe Berlinger disponible sur Netflix. Ça faisait un certain moment que j’avais envie de le regarder et aujourd’hui c’est chose faite.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur le réalisateur :
Joe Berlinger est né le 30 octobre 1961 dans le Connecticut et est donc un Réalisateur, Producteur, Scénariste et Acteur américain. Il a joué notamment dans « Paradise Lost : The Child Murders at Robin Hood Hills » en 1996, « Blair Witch 2 : le livre des ombres » en 2000 et dans « Paradise Lost 3: Purgatory » en 2011. Il a produit entre autre « Metallica: Some Kind of Monster » en 2004, et « From the Ashes » en 2017. Enfin, il a produit et réalisé « Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile » en 2019.
Le synopsis du film :
« Liz, une mère célibataire tombée amoureuse de Ted Bundy, refuse de croire à ses crimes pendant des années. Un drame inspiré de faits réels. »
Ce que j’en pense :
Alors, tout d’abord, sache que je m’intéresse énormément aux tueurs en séries, aux disparitions inexpliquées ou expliquées. Ce sont vraiment deux sujets qui m’intriguent particulièrement et j’aime énormément regarder des documentaires, des vidéos Youtube (d’ailleurs, Victoria Charlton est superbe dans ce domaine), des films qui en parlent… Tout ça me fascine et je ne comprends pas comment l’être humain peut être autant horrible parfois.
Tout cela pour dire que j’ai déjà entendu parler du tueur en série le plus connu des États-Unis, Ted Bundy (grâce à la YouTubeuse dont j’ai parlé plus tôt) et me rendre compte que ce film parlait de cette histoire, m’a donné envie de le regarder. Bon j’ai pris mon temps, parce qu’en connaissant le personnage, j’appréhendais un peu le visionnage. Ce dont je ne savais pas, c’est que « Extremely Wicked, Shockingly Evil and Vile » (quel titre à rallonge…) est une adaptation du livre d’Elizabeth Kloepfer, l’ancienne petite amie de Ted Bundy : « The Phantom Prince: My Life with Ted Bundy« .
Donc, le scénario n’est pas original puisqu’il est reprit de l’histoire noire du territoire Américain au travers de l’adaptation d’un livre. On suit donc une partie de la vie de Ted Bundy à partir du moment où il rencontre Elizabeth Kloepfer. Tout ce qui va suivre également, son arrestation, son long procès. Il est également intéressant de voir l’emprise qu’il exerce sur ses « compagnes » et la descente aux enfers d’Elizabeth, très bien montrée tout au long du film.
Les plans se suivent plus ou moins en saccadée. Plusieurs gros plans sur Zac Efron ont été très bien réalisés pour montrer la profonde noirceur de Ted Bundy. Avec de l’attention, il est même possible de distinguer de la cruauté et du vide dans son regard et c’est ma foi très impressionnant. De manière générale, ce ne sont quasiment que des gros plans sur les visages des acteurs, sans doute pour montrer à quel point l’atmosphère est oppressante.
Les passages réalisés au tribunal sont également de grande qualité, surtout le moment où le procès est retransmis à la télévision, tout est fait pour que l’immersion dans le temps soit parfaite. De plus, on distingue bien que Ted Bundy cherche la caméra comme pour correspondre avec Elizabeth Kloepfer et donc montrer la grosse dépendance et la pointe de culpabilité dont elle fait preuve envers lui malgré tout.
Ce film est donc une adaptation d’un livre et une sorte de retranscription historique d’un homme complètement dérangé et qui a fait beaucoup beaucoup de mal (et encore, le mot est très faible) autour de lui. Il nous permet de comprendre la psychologie des femmes victimes de pervers narcissique, dangereux dont l’emprise est parfois totale sur leur victime au travers d’Elizabeth, puis de Carole Ann Boone.
Ce qui m’a un peu dérangé lors du visionnage c’est mon impression qu’il voulait « minimiser » les actes de Ted Bundy en le rendant presque humain. Je dois dire que ce sentiment ne m’a pas trop plus, j’ai même trouvé ça dangereux pour les personnes qui n’ont pas le recul nécessaire pour ce genre de choses. Chacun a sa propre vérité, certes mais il a quand même avoué trente meurtres dont certains particulièrement horribles, alors non, Ted Bundy n’était pas quelqu’un de bien, ni de torturé. C’était quelqu’un de profondément mauvais et de manipulateur et ça, il ne faut pas l’oublier.
Les musiques sont à l’image du film et du personnage de Ted Bundy : oppressantes. Certaines sont tristes surtout quand nous suivons Elizabeth, d’autres encore nous font nous ressentir bien malgré nous, le choc de Carole Ann au verdict du procès. Je n’ai pas grand chose à ajouter sur ce sujet, elles s’incluent bien dans le film et ajoutent une certaine valeur dramatique à ce dernier.
Dans l’ensemble, tous les acteurs principaux sont vraiment bons. Mais je dois dire que j’ai été totalement bluffée par la performance de Zac Efron qui joue Ted Bundy. Je n’avais pas l’habitude de le voir dans ce genre de registre mais il vient de me montrer une fois de plus que c’est un grand acteur et qu’il est capable de faire beaucoup de choses et de les faire bien. Sans rire, parfois, il me faisait vraiment froid dans le dos. Un moment où on a un gros plan sur lui en continu pendant toute la lecture du verdict du procès est juste… Waouh ! Chapeau bas !
Lily Collins, qui joue Elizabeth Kloepfer m’a parfaitement convaincue dans sa performance. Elle joue parfaitement la femme, mère célibataire qui ne croit plus en ses capacités de séduction et qui tombe sous l’emprise d’un homme qui lui montre de l’intérêt, qui semble sincère au début, puis qui doute et s’en veut par la suite, entrainant une certaine descente aux enfers dont elle se relèvera difficilement. Je dois dire que je trouve que c’est une très bonne actrice.
Conclusion :
Pour conclure, je dirais que d’après ce que je sais de l’histoire originelle et de Ted Bundy, le film a fait du bon travail. On ne s’intéresse pas à la vie entière du tueur, ce qui est plutôt bien. On s’intéresse plus au milieu de sa vie jusqu’à la fin du procès à travers les yeux essentiellement d’Elizabeth et dans un sens, ça change un peu les perspectives, ce qui est appréciable.
J’ai apprécié également le jeu d’acteur de Zac Efron qui a vraiment fait un travail remarquable en allant même jusqu’à imiter les mimiques qu’avait pu avoir Ted Bundy à l’époque. L’emprise qu’il possédait sur ses « compagnes » est également bien montré.
Ce qui m’a déplu, en revanche, c’est le fait d’avoir l’impression qu’on voulait l’humaniser. Ça m’a vraiment dérangé.
Les acteurs font de l’excellent travail, ne sur-jouent pas, et retransmettent bien les sentiments ressentis par les personnages à chaque moment importants (ou non) du film. Les musiques sont bien trouvées et à l’image de ce qu’il se passe dans le film.
Je recommande ce film à tous ceux qui aiment les histoires un peu de procès ou de tueurs en série et qui regardent parfois des documentaires dessus, ainsi que pour la performance extra de Zac Efron.
Ce film n’est pas à être regardé par n’importe qui. Attention si vous n’aimez pas les atmosphères oppressantes, les propos qui donnent des images dures en tête et les personnages qui donnent froid dans le dos, passez votre chemin !
Je te laisse également un lien vers le site de Sens critique pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce film : ici.
Et toi, Ami lecteur, as-tu vu ce film ? Si non, as-tu envie de le voir ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
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Enfin, je t’invite également à aller lire la dernière note / films que j’ai rédigée sur « Si tu savais » sorti en 2020, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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