[Note / Films] « « Le foyer de l’ingrat est plus froid que la cendre des tombeaux. » ( La famille Willoughby)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le film d’animation La famille Willoughby sorti en 2020 de Kris Pearn et Rob Lodermeier. Il ne casse pas trois pattes à un canard, cependant, il est très agréable à regarder tout de même.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Quelques mots sur le réalisateur :

Je n’ai pas trouvé énormément d’informations sur Kris Pearn. C’est un Acteur, Réalisateur et Animateur américain qui a travaillé sur beaucoup de films d’animations. Il a notamment travaillé sur les Rebelles de la forêt (et le 2 aussi), en 2006, Tempête de boulettes géantes en 2009, L’Île des Miam-nimaux : Tempête de boulettes géantes 2 en 2013, Hôtel Transylvanie en 2012. Il a réalisé La famille Willoughby en collaboration avec Rob Lodermeier en 2020.

Le synopsis du film (trouvé sur le site de Netflix) :

« Quatre jeunes frères et sœurs mijotent un plan pour se débarrasser définitivement de parents affreusement égoïstes et former une vraie famille parfaitement imparfaite. »

Si ça t’intéresse, je te laisse le lien vers la page du film sur le site de la plateforme : ici.

Ce que j’en ai pensé :

Je ne savais pas que le scénario était tiré du roman “Les Willoughbyde Lois Lowry. Ce n’est donc pas un scénario original, cependant il n’en reste pas moins intéressant et nous fait nous poser certaines questions sur la notion de la famille, de la parentalité, du lien fraternel, de la jeunesse et de l’endoctrinement d’un enfant sur ses manières d’être en fonction des parents qu’il a eu et qu’il a peut-être toujours. 

Les graphismes ne sont pas du tout réalistes, bien au contraire. Ils sont originaux, et malgré tout sympas. De manière générale, j’ai du mal avec ce genre de graphismes, la plupart du temps, ils me dérangent sans que j’ai une explication rationnelle à fournir.

Tout est subjectif, ce n’est que mon point de vue.

Les plans sont tout de même bien trouvés et bien réalisés. Le choix des couleurs est également super puisqu’elles sont très vives et l’idée d’arc-en-ciel est très présent dans le film : le symbole de l’espoir. Sans doute, cela nous donne une idée que le bonheur nous amène de la couleur dans nos vies ? Dans tous les cas, l’espoir d’une vie meilleure est une symbolique récurrente tout au long de l’histoire. 

Je n’ai rien à dire de particulier sur les musiques. Simplement, elles se marient plutôt bien avec le film. La Bande Originale a été composée par Mark Mothersbaugh qui est un Musicien, Compositeur, Chanteur, Acteur et Peintre américain. Alessia Cara (la voix originale de Jane) a écrit la chanson qui, je trouve, est le thème principal de tout le film : I choose. Très belle chanson qui est pleine de sens lorsqu’on s’intéresse aux paroles en profondeur.

Je ne m’intéresserai qu’aux membres de la famille Willoughby (les liens du sang seulement). Donc dans cette histoire, les parents sont détestables. Ils sont égoïstes, n’en ont rien à faire de leurs enfants qu’ils maltraitent et délaissent tout le temps. J’ai été outrée par ces personnes que je ne peux que qualifier de « géniteurs » et non pas de « parents ».

Les parents des enfants Willoughby ne sont pas des gens biens et ne méritent pas tout ce qu’ils possèdent. Je suis très dures avec eux et j’en ai conscience mais je ne supporte pas ce genre de personnes (parce que ce sont certes des personnages mais un personnage est forcément inspiré par quelque chose qui lui ressemble). 

Tim, le plus âgé des enfants, possède une bonne évolution. D’abord très soumis car en manque d’amour, il finira par s’émanciper et devenir quelqu’un d’aimant et d’aimé sincèrement. Il m’énervait au début, mais j’ai vu qu’il avait un bon fond alors je lui pardonne ses boulettes. 

Jane est la petite rebelle qui aime chanter. Très rêveuse dans l’âme, elle voit toujours la lumière au bout du chemin et ça rend le personnage très agréable. 

Les jumeaux Barnaby (car ils s’appellent tous les deux Barnaby ; j’ai déjà dit que je détestais leurs parents ?) sont des petits inventeurs un peu flippants mais dans le fond, adorables

J’ai dénoté deux symboliques importantes qui ressortent du film. La première étant que les parents ne sont pas toujours des gens biens. Qu’ils peuvent se montrer égoïstes et ne penser qu’à leur petit bonheur personnel. Dans un sens, devenir parents c’est censé être l’accomplissement de l’amour entre deux personnes.

Mais ce que beaucoup oublient, c’est que l’enfant n’a pas demandé à naitre, il est arrivé parce que ses parents ont plus ou moins décidé de le faire venir au monde. Honnêtement, si ce n’est pas pour l’aimer de tout son cœur, je ne vois pas l’intérêt de mettre au monde un enfant. Dans ce monde, il y a tellement de personnes qui ne mériteraient pas d’être parents… Bref… je ne suis pas du tout objective ici alors je vais m’arrêter. 

Ensuite, j’ai pu dénoté la symbolique du foyer familiale. On comprend ici que le foyer n’est pas tant l’endroit où tu vis que les personnes (ou les êtres vivants) avec qui tu vis (en l’ayant décidé ou non). Ce message fait sens pour moi car je me suis rendue compte que « ma maison » c’est l’homme qui partage ma vie ainsi que mes chiens. On pourrait vivre n’importe où mais tant qu’on est ensemble alors cet endroit sera forcément « chez moi ».

C’est d’ailleurs un beau message transmis grâce à ce film. 

Conclusion :

Pour conclure, je dirais que j’ai passé un très bon moment en regardant ce film d’animation malgré peut-être deux ou trois longueurs. Je n’ai pour autant jamais voulu passer à autre chose ou faire quelque chose à côté, donc c’est qu’il m’a vraiment plu.

Les personnages ici sont plus ou moins manichéens, disons que les parents (et d’autres mais je ne dirais rien pour ne pas spolier) sont les seuls à être juste méchants sans une once de gentillesse dans le cœur. Dans tous les cas, les personnages sont tous intéressants sans exceptions et on s’y attache pas mal pour la plupart. 

Le scénario est repris d’un roman donc il n’est pas ce que j’appelle un « scénario original ». Mais il n’en reste pas moins sympa. Les plans sont tous très bien travaillés et même si les graphismes ne m’ont pas spécialement convaincus, le fait qu’ils soient très colorés les rend tout de même agréables. Les personnages sont tous bien travaillés et les doubleurs VO et VF font tous du très bon travail.

Je recommande ce film à tous ceux qui aiment les films d’animations remplis d’espoir d’une vie meilleure avec des personnages attachants et emprunt du morale assez touchante à la fin.

Je te laisse également un lien vers le site de SensCritique pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce film : ici

Et toi, Ami lecteur, as-tu vu ce film ? Si non, as-tu envie de le voir ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? 

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce film (si tu l’as vu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !

Enfin, je t’invite également à aller lire la dernière note / films que j’ai rédigée sur « Les Animaux Fantastiques : Les secrets de Dumbledore » sorti en 2022, si ça t’intéresse. Clique ici.

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

Caractère de Pêche

La famille Willoughby