[Note / Films] « Chez la fille, il n’est pas de désir plus grand que celui de protection par le père. » (Sigmund Freud) (Maggie)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le film « Maggie » sorti en 2015 de Henry Hobson. Je l’avais vu dès sa sortie d’il y a sept ans, mais je l’ai revu dernièrement et j’avais envie d’en parler car j’ai le sentiment qu’il s’est fait un peu oublié et je trouve cela dommage.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !



Quelques mots sur le réalisateur :

Henry Hobson est né à Salisbury au Royaume Uni et est donc un réalisateur britannique, Artiste et Graphiste Designer. Il n’y a pas beaucoup d’information sur lui car il semble être extrêmement discret. (Je suis même allée voir sur son site officiel, d’ailleurs, si ça t’intéresse c’est : ici. Attention tout de même, le dit site est en anglais.)


Le synopsis du film :

« Le monde est au bord du chaos après une terrible pandémie qui décime la population. Afin de protéger les derniers survivants, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transforment en zombies. Lorsque Maggie, 16ans, apprend qu’elle a été contaminée, elle s’enfuit. Mais son père, Wade Vogel est déterminé à la retrouver et la protéger coûte que coûte. »


Ce que j’en ai pensé :

Il existe de nombreux films sur les pandémies qui créaient des zombies, donc à première vue, le scénario n’est pas innovant et pourtant… l’histoire est ici plus accès sur l’amour entre un père et sa fille plutôt que sur la pandémie en elle-même. Maggie est infectée par le virus et devient une source de méfiance, de peur et de colère de la part de certains.

J’ai trouvé que les réactions des individus sains sont extrêmement humaines, rendant le film énormément touchant et plein de sens. L’aspect psychologique est également largement mis en avant dans le film ; grâce à Wade qui aime profondément sa fille et qui est prêt à tout pour la protéger ; et qui ne supporte pas qu’on émette le simple fait qu’il doive se séparer d’elle.

Les différents plans sont très bien réalisés. Les couleurs sont sombres et ternes ; et reflètent l’atmosphère pesante qui règne durant une pandémie. Chaque individu est en danger. La transformation progressive de Maggie en zombie est également très bien faite. On ressent parfaitement l’angoisse et la tristesse que la jeune fille elle-même ressent à la vision de la transformation de son corps et de son mental. Je me suis même fait la réflexion que le principe de la puberté avait été mis en avant. Sauf que lorsque tu passes de l’enfance à l’adolescence, tu ne vas pas mourir !

Les musiques ont été composées par David Wingo. Elles apportent un plus dans l’atmosphère pesante, triste et mélancolique du film. Il y a beaucoup de violon ou de violoncelle (si je ne m’abuse) ; et ce sont personnellement les instruments de musiques qui me font le plus d’effet. Il n’y a pas de chansons à proprement parlé ; seulement des mélodies qui permettent d’apporter quelque chose en plus dans le film.

Globalement, les acteurs font tous du plutôt bon travail mais je dois dire que Arnold Schwarzenegger et Abigail Breslin font tous les deux des prestations remarquables. J’avais personnellement gardé l’image de Terminator quand j’entendais parler d’Arnold Schwarzenegger. (Saga cinématographique que je n’ai pas vue car elle ne m’intéressait pas).

Dans ce film, il m’a complètement bluffée. Il a donné l’image d’un père aimant, protecteur et prêt à tout pour soutenir sa fille dans l’épreuve qu’elle traverse ; et la protéger envers et contre tous. Il reste tout de même bourru parce que bon, c’est « Schwarzy », mais au final, c’est ça qui fait sa force. Enfin, il a réussi à donner une partie de lui-même au personnage pour le rendre profondément humain. Pour ça, vraiment chapeau bas !


Abigail Breslin est surtout connu pour « Little Miss Sunshine« , ou bien « Bienvenue à Zombieland » un et deux ; et je dois dire que les rôles un peu dramatiques lui vont très bien. Avec le rôle titre de Maggie, elle nous donne l’image d’une adolescente qui se sait condamnée ; et qui va voir les évolutions de son corps et de son mental dans ce sens. Elle est fragile et forte. Et elle s’en veut quand elle fait des choses que sa nature de presque zombie lui dicte. Elle a peur de contaminer sa famille…

Au tout début, elle semble égoïste ; mais vers la fin tu te rends compte que c’est vraiment un très beau personnage, complexe, imprévisible également ; qui s’en veut au fond d’elle-même de s’être faite infecter. Dans le fond, ce n’est pas sa faute. C’est simplement la vie qui est comme ça : injuste et vache la plupart du temps… J’ai été bluffé par la résilience dont elle fait preuve à la fin ; par la détresse qui se dégageait d’elle et par l’amour qu’elle a pour son père et sa famille.

Comme je l’ai dit plus haut, « Maggie » ne se penche pas tant sur la pandémie à proprement parler ; Mais plus sur la relation très forte et fusionnelle qui existe entre Wade et sa fille. Et dans un sens, ça change totalement de tous les films accès sur les zombies. « Maggie » fait parti de ces films dramatiques et puissants qui se basent sur une thématique très connue ; (Ici les zombies) pour développer une histoire avec une symbolique pas énormément exploitée dans ce genre de registre. (Amour père / fille).



Conclusion :

Pour conclure, je dirais, après l’avoir re-visionné, que j’apprécie beaucoup ce film. Il est fort, puissant, intéressant et change des autres œuvres du genre. Les personnages sont ici aussi extrêmement humains ; et on peut facilement se retrouver en eux, dans leurs réactions, leurs espoirs de trouver un vaccin ou un traitement ; leurs doutes de ne rien trouver pour améliorer et changer la situation. On distingue bien que la peur rend les individus méchants ou du moins maladroits. Et encore une fois, tout ceci est très humain.

Bien que parlant d’un sujet extrêmement connu et reconnu ; « Maggie » revisite le genre en parlant de la psychologie. Et des ressentis d’une personne infectée par un virus et qui se sait condamnée. De ceux, aussi, de l’entourage qui cherche simplement à la protéger tout en sachant la fin inéluctable.

Les plans sont très sombres à l’image du thème du film. On sait également dès le début du film comment l’histoire se terminera, dans les grandes lignes tout du moins. Lorsqu’on est des habitués du genre, on sait qu’elle va mourir. On le sait mais on s’y attache quand même, comme si Maggie était notre propre enfant. Et ça c’est très fort de la part du réalisateur et des acteurs.

Je recommande ce film à tous ceux qui aiment les genres de films sous formes d’apocalypse zombies, avec un amour paternel puissant et une fin qu’on sait inéluctable.

Ce film n’est pas à être vu par tout le monde. Ce n’est pas horrifique à proprement parler ; cependant il existe des jump scare. Et les transformations de Maggie au fur et à mesure de l’avancement du film ne sont pas jolis-jolis.

Bref, il peut être choquant ou dérangeant parfois alors je le conseillerai tout de même pour un public averti.

Je te laisse également un lien vers le site de Sens critique pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce film : ici.


Et toi, Ami lecteur, as-tu vu ce film ? Si non, as-tu envie de le voir ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce film (si tu l’as vu, bien-sûr) ; donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !

Enfin, je t’invite également à aller lire la dernière note / films que j’ai rédigée sur « Encanto : La Fantastique famille Madrigal » sorti en 2021, si ça t’intéresse. Clique ici.

À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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