[Note / Films] « « Moi, j’ai envie de croire aux contes de fées. Au moins, tout se finit bien dans ces histoires-là » ( Peau d’âne (1970) )

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te parler d’un très vieux film que j’aime beaucoup : Peau d’âne sorti en 1970 de Jacques Demy et disponible sur Netflix. Film musical français que je regardais beaucoup lorsque j’étais petite. Bien qu’il soit vieux, (ça se voit), je le regarde toujours avec autant de plaisir plus de dix ans après.

Prépare bien tes yeux pour cet article parce que j’avais une fois de plus beaucoup de choses à dire !

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Quelques mots sur le réalisateur :

Jacques Demy est un réalisateur, dialoguiste, producteur, acteur, parolier et cinéaste français et est né le 5 juin 1931 à Pontchâteau (Loire-Atlantique) en France. Il est décédé le 27 octobre 1990 à Paris. Il est essentiellement connu pour ses nombreux films musicaux tels que Les Parapluies de Cherbourg (1964), Les Demoiselles de Rochefort (1967), Une chambre en ville (1982). Peau d’âne est donc sorti en 1970.

Le synopsis du film (sur le site de Netflix) :

« Avec l’aide de sa marraine fée, une princesse se déguise pour se cacher loin du royaume de son père, et de ses projets de mariage. Une comédie musicale iconique. »

Si ça t’intéresse, je t’invite à cliquer sur le lien vers la page du film sur le site Netflix qui est assez complet : ici.

Ce que j’en ai pensé :

J’adore les contes. Les morales qu’on retrouve ne sont plus toujours d’actualité. (Bah oui, nous ne sommes plus dans la même époque non plus.) Cependant, ces histoires nous donne l’espoir qu’il y existe une justice et que les personnes bonnes sont toujours récompensées à un moment ou à un autre. Dans le fond, c’est ça que j’aime autant dans les contes.

Le scénario est donc totalement inspiré du conte de Peau d’âne, comme je l’ai expliqué plus haut. Ce qui est tout de même intéressant, c’est qu’il soit monté comme une sorte de comédie musicale. En le revisionnant avec mes yeux d’adulte, j’ai eu l’impression de regarder un vieux film Disney. Ce sentiment fut très agréable pour moi puisque, me replongeant en enfance. Dans le fond, je n’ai pas beaucoup de choses à ajouter sur le scénario puisque si tu as lu le conte. (Ou que tu le connais déjà parce qu’il est très connu.) alors, tu connais le scénario tout simplement.

Le film est âgé de cinquante ans, et on voit parfaitement qu’il est vieux. Pourtant, la magie n’a pas du tout disparu des différents plans qui sont très bien réalisés. Je n’ai certes pas forcément compris les choix esthétiques de J. Demy, mais dans un sens, ça s’explique assez facilement. Par exemple, les serviteurs sont soit bleus, soit rouges et les personnes de la royauté, ou du moins importantes dans l’histoire sont « normales ».

Je pense que c’est pour que nous nous concentrons uniquement sur les « vrais » personnages du conte… Et que notre esprit ne crapahutent pas partout. Il y a des effets spéciaux dans ce film. Ils ne sont certes pas aussi performants que les batailles de fin des films Avengers par exemple. Mais honnêtement pour l’époque, ils sont vraiment bien réalisés et rendent un côté très féérique au film. Sincèrement, en me disant que ça date de 1970, je suis vraiment bluffée !

Dans l’ensemble, le film est vraiment très coloré. (Si je ne m’abuse, il était à la base en noir et blanc. Il a connu une première colorisation en 2003 puis une deuxième plus poussée en 2014). Les costumes sont juste splendides (surtout les robes de la princesse, on ne va pas se mentir ! La première robe qui lui sera confectionnée est vraiment très belle ! ) Et très respectueux de la mode de l’époque, je crois.

Qui dit : film musical, dit chansons et musiques ! Et dans ce film, on est servi ! Bon alors, elles ne cassent pas trois pattes à un canard ( ma nouvelle expression !) mais se marient très bien avec l’esprit du film dont le thème principal reste l’amour et ses différentes formes. Elles ont été composées par Michel Legrand (qui a composé les musiques de tous les films de Demy), a donné des consonances plus modernes à un récit qui se veut classique. Cela rend les parties chantées du film très intéressantes et non ennuyeuses. Elles apportent un plus également dans le film puisque pour la plupart, participent à l’action.

Les acteurs font également tous du très bon travail. Catherine Deneuve est juste fantastique et vraiment très belle dans ce film. Permettant à Peau d’âne de réellement exister, elle donne à la princesse des traits délicats et un visage vraiment charmant. Depuis que j’ai vu ce film, quand je pense à la princesse du conte de Peau d’âne, je pense automatiquement à cette actrice, c’est pour dire…

Jean Marais, qui joue le Roi bleu (ou le père de la princesse) est aussi bluffant dans sa performance. Jacques Perrin nous transmet les traits d’un Prince vraiment charmant et transis d’amour… Je pourrais m’attarder comme ça sur chaque acteur mais dans le fond, ça n’avancerait à rien donc je m’arrête là. Simplement, aucun acteur ne sur-joue, alors qu’il y aurait eu matière à sur-jouer justement, ils sont tous dans la justesse de l’interprétation et franchement, ça fait du bien !

Qui dit conte, dit symboliques teintées de morales. L’amour reste au centre du film. Ici, on parle plus des différentes façons d’aimer. Par exemple, lorsque nous sommes enfants, nous vivons soit le complexe d’Œdipe pour les garçons, soit le complexe d’Électre pour les filles. Sans rentrer dans les détails, ça veut dire que l’enfant commence à connaitre l’amour en aimant son parent du sexe opposé et en se mesurant à l’autre (celui du même sexe que le sien), tout passe avec l’âge et ces complexes disparaissent (sinon, on aurait un problème quand même).

L’inceste est donc le symbole principal du conte et donc du film. Le père prend le prétexte de la promesse faite à la mère sur son lit de mort pour tenter d’épouser sa fille sans remord de sa part. La fée Marraine le dit très bien d’ailleurs : « on aime ses parents, mais on ne les épouse pas ! ». Dans les contes, revêtir la peau d’un animal permettrait de se protéger et conserver son âme intacte. De ce fait, lorsque la princesse porte la peau de l’âne, elle se protège de la souillure véritable qu’elle aurait eu en épousant son père.

Le prince est de plus, vu comme un sauveur, pour la sortir de la servitude, de la peau de l’âne et donc, de l’inceste qui pèse sur sa tête comme une épée de Damoclès. Enfin, l’essayage de la bague est le symbole de l’union pure. Lorsque la princesse porte la bague, nous avons affaire à sa beauté retrouvée puisque la peau de l’âne tombe automatiquement et qu’elle à revêtit sa plus belle robe.

Conclusion :

Pour conclure, je dirais que je passe toujours un très bon moment devant ce film. Le fait qu’il soit vieux ne me rebute jamais et j’apprécie toujours autant de le visionner. Je trouve même que cela donne un certain cachet au film du genre.

Les personnages sont tous repris du conte initial, je n’ai donc rien à ajouter dessus. Chacun les voit comme il veut (perso, j’ai un vrai problème avec le père de la princesse, m’enfin bon…). Tout comme le scénario qui est totalement le conte, avec la même structure narrative.

Les plans et les effets spéciaux sont vraiment pas mal. Bien travaillés, très colorés et rendent la beauté à ce conte extrêmement connu. Les acteurs font tous du très bon travail et j’apprécie d’autant plus qu’ils sont tous français !

Je recommande ce film à tous ceux qui aiment les contes, les films style comédie musicale à la Greatest Showman, mais très vieux et emprunt d’une certaine nostalgie.

Et toi, Ami lecteur, as-tu vu ce film ? Si non, as-tu envie de le voir ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce film (si tu l’as vu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !

Enfin, je t’invite également à aller lire la dernière note / films que j’ai rédigée sur « Chaos Walking » sorti en 2021, si ça t’intéresse. Clique ici.

À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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