Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de m’attaquer aux films du Studio Ghibli dont je suis fan. Je vais donc commencer par te donner mon avis sur le tout premier que j’ai vu et qui me l’a fait découvrir : Le voyage de Chihiro sorti en 2001 de Hayao Miyazaki.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur le réalisateur :
Hayao Miyazaki est un réalisateur, producteur et dessinateur d’animation japonais, né le 5 janvier 1941 à Tokyo au Japon. Il est connu à travers le monde entier pour être le cofondateur du Studio Ghibli avec Isao Takahata, ainsi que pour tous les films d’animations japonaises qu’il a dessinés, réalisés ou produits. Il obtient la reconnaissance internationale grâce à Princesse Mononoké, sorti en 1999. Ses autres œuvres suivront telles que Nausicaä de la vallée du vent, Mon voisin Totoro, Le Château dans le ciel, Le voyage de Chihiro et Le Château ambulant.
Enfin, Hayao Miyazaki est considéré comme le « Walt Disney d’Asie« , ce qui n’est pas rien, dans un sens.
Je te laisse le lien vers le site d’Allociné où tu peux retrouver toute sa filmographie : clique ici.
Le synopsis du film :
« Chihiro, une fillette de dix ans, est en route vers sa nouvelle demeure en compagnie de ses parents. Au cours du voyage, la famille fait une halte dans un parc à thèmes qui parait délabré. Lors de la visite, les parents s’arrêtent dans un des bâtiments pour déguster quelques mets très appétissants, apparus comme par enchantement. Hélas cette nourriture les transforme en porcs…
Prise de panique, Chihiro s’enfuit et se retrouve seule dans cet univers fantasmagorique ; elle rencontre alors l’énigmatique Haku, son seul allié dans cette terrible épreuve… »
Ce que j’en ai pensé :
Mon histoire avec ce film :
Je n’avais même pas dix ans quand j’ai découvert ce film. Dans un sens, j’ai grandi avec ce film d’animation et à l’époque, j’étais encore trop jeune pour en comprendre les subtilités. Pourtant, je me souviens très bien que malgré mon jeune âge, Le voyage de Chihiro m’avait énormément touchée.
Presque vingt ans plus tard (la vache, le coup de vieux que je me prends d’un coup… ), je ne me lasse jamais de le regarder. Et je continue de penser que ce film d’animation est un véritable chef-d’œuvre.
Tout est dit dans le titre :
Pour ce qui est du scénario, le titre est très révélateur. Le « voyage » nous amène donc à comprendre que nous allons assister à un rite initiatique. Lorsque Chihiro se retrouve seule à cause de la transformation de ses parents, elle doit grandir pour se sortir de ce monde dans un premier temps, hostile. Le rythme du film est énormément soutenu.
En deux heures de temps, Miyazaki a réussi à instaurer un nombre assez important de péripéties qui s’enchainent à une vitesse folle, ce qui rend ce film d’animation comme un film d’aventure avec des épreuves que l’héroïne se doit de traverser pour évoluer et se hisser à la meilleure version d’elle-même.
Une belle animation pour des plans somptueux :
On a affaire à des plans assez fabuleux avec des animations particulières, énormément détaillées et qui nous montrent des paysages magnifiques et colorés ainsi que des créatures issues du folklore japonais plus merveilleuses les unes que les autres. Les personnages ne sont pas en reste non plus tant le travail effectué sur eux est important et magnifique.
Beaucoup de scènes sont importantes dans la compréhension et l’avancée de l’histoire. Elles témoignent de l’évolution de Chihiro et sont donc essentielles et particulièrement bien amenées en suivant une chronologie élaborée avec soin.
Un petit tour du côté des personnages :
Ici, je ne m’attarderai qu’aux deux héros qui sont pour moi Chihiro et Haku. Mais dans l’ensemble, la plupart des personnages de l’histoire sont à l’image d’un membre de la famille et donc permettent la construction de l’héroïne.
Je n’en parlerai pas plus pour ne pas spolier mais il y a l’interprétation de la mère, l’image de la grand-mère, du grand-père… et c’est toujours très intéressant à regarder.
Chihiro est donc l’héroïne de l’histoire et est particulièrement attachante. D’abord capricieuse, à l’image de la société dans laquelle elle grandit, elle ne s’est jamais vraiment posée de questions et s’est toujours laissée vivre. Sans doute que ses parents la protégeaient (jusque-là, rien d’anormal, un parent doit protéger son enfant.). Et le fait de se retrouver seule face au danger et à la situation qui dégénère, va la forcer à prendre de la maturité pour survivre seule.
Haku est le premier allié de Chihiro dans ce monde. Il la protège, la soutient, et même s’il est énigmatique et que c’est une vraie girouette, Chihro pourra toujours compter sur lui. Selon moi, il représente l’image du petit-ami. Et même si ce ne sont que des enfants et qu’ils ne s’embrasseront jamais (oupsi, un petit spoiler…), on remarque bien qu’ils sont amoureux l’un de l’autre, ce qui les rend tellement attachants ! Bref, j’aime beaucoup ce personnage.
Des musiques et un doublages au top :
Les musiques sont très belles, durant tout le film, elles nous transportent dans les plans, l’action, les sentiments et la plupart du temps, dès que je les entends, j’en ai des frissons. Elles sont féériques, mélancoliques, stressantes quand il le faut. La Bande-son du Voyage de Chihiro est à l’image de tous les films du Studio Ghibli, fabuleuse.
Je vais m’attirer les foudres de certains mais tant pis. Je regarde les films du Studio Ghibli qu’en français parce que je trouve le travail fait autour de ces films vraiment très bien réalisé. Ce sont les animés que je ne regarde qu’en version originale. Bref, je m’égare.
Le doublage français, donc, est franchement parfait. Les intonations sont bien mises quand il le faut, les émotions sont très bien retransmises. Bref, je n’ai rien à en redire. Donald Reignoux (la voix française de Haku) fait un travail fabuleux. De manière générale, j’aime énormément le travail qu’il réalise quand il double, c’est toujours très réussi. Puis il a une voix assez reconnaissable aussi.
Petite mention spéciale à Florine Orphelin qui double Chihiro. Rien qu’au début, quand l’héroïne se retrouve toute seule, dans la voix, on distingue / ressent toute la détresse de la petite fille et rien que pour ça, chapeau bas !
Une flopée de symboles plus ou moins importants :
Une fois n’est pas coutume, on retrouve énormément de symboliques dans ce film d’animation. Dans la globalité du film, on retrouve une grosse critique du capitalisme avec la recherche d’identité qu’il nous ferait perdre. Quand Chihiro arrive aux bains pour travailler, elle perd son identité et elle doit la retrouver. Cela passe, entre autres, par les relations qu’elle tisse et rompt au fil de son aventure.
L’avidité est également montrée du doigt et jugée car elle change les personnes. Il y a donc une sorte de lutte entre d’un côté la spiritualité, la politesse et les vraies valeurs de la famille et de l’autre le capitalisme, l’avidité et la société de consommation et tous les déchets qu’elle engendre (au sens propre et au sens figuré).
Conclusion :
Pour conclure, je dirais que Le voyage de Chihiro est un film important qui mérite d’être vu quelque soit son âge de part les messages qu’il apporte et les symboliques visibles.
Sans conteste, il est l’un de mes films d’animations préférés, tous confondus. Il est magnifique, dans tous les sens du termes et je ne peux que te le recommander, Ami lecteur. Je pense que si tu ne le connais pas, tu passeras un bon moment (ou pas, mais pour ça, il faut que tu le vois !).
Je pense que pour une fois, ma note est suffisamment complète pour que je ne m’attarde pas trop dans cette conclusion.
L’histoire est belle et pleine de sens. Le scénario est bien construit et les plans tellement détaillés qu’on a presque du mal parfois à se dire que ce n’est « qu’un » dessin. Les personnages sont plus intéressants les uns que les autres et ont tous leur particularité. Les musiques sont parfaites…
que dire de plus, sincèrement ?
Et toi ? L’as-tu vu ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Si non, en aurais-tu envie ?
Je serais ravie de partager avec toi sur ce film (si tu l’as vu, toi aussi), donc n’hésite pas à me donner ton avis sur mes réseaux sociaux (ils sont en liens à la fin de l’article.).
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !