[Note / Films] « Toute ma vie j’ai accumulé des souvenirs – ils sont devenus, en quelque sorte, mes biens les plus précieux.» (Still Alice)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le film : « Still Alice », sorti en 2014 de Richard Glatzer et Wash Westmoreland d’après le roman de Lisa Genova « Still Alice : L’envol du papillon ». Disponible sur Netflix, je l’ai visionné il n’y a pas longtemps et j’ai eu envie d’en faire un article.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !



Quelques mots sur les réalisateurs :

Richard Glatzer est né en 1952 et décédé en 2015 est était donc un Réalisateur et Scénariste américain. Il a notamment réalisé « Grief » (1993), « Fluffer » (2001), « Echo Park, L.A. » (2006), « The Last of Robin Hood » (2013) et bien sûr « Still Alice » (2014).

Wash Westmoreland est né en 1966 et est un Réalisateur américain de cinéma indépendant. Il a co-réalisé les mêmes films que Richard Glatzer. Il a également réalisé seul « Colette » (2018) ainsi que « L’Oiseau-tempête » (2019)


Le synopsis du film :

« Une professeure souffrant des premiers signes de la maladie d’Alzheimer se bat pour rester elle-même tout en essayant de vivre l’instant présent auprès de sa famille. »


Ce que j’en ai pensé :

De manière générale, la maladie d’Alzheimer est une maladie que je trouve abominable. Le fait de perdre ses souvenirs au fur et à mesure que le temps passe possède quelque chose d’effrayant. Parce que nos souvenirs représentent ce que nous sommes. Ils nous ont forgés et nous ont construits. Au final, les perdre, c’est se perdre soi-même et oublier qui l’on est.

En cela, « Still Alice » est un film poignant et, je pense, très réaliste sur la manière dont la maladie, une fois déclarée, évolue. Parce qu’elle laisse des petits indices qu’on décide ou non suivre. Souvent, la peur du résultat fait qu’on attend encore et encore jusqu’à ne plus avoir le choix. Et cet aspect-là d’angoisse face au diagnostic est très juste. Je n’ai pas cette maladie, mais je suis moi-même malade et je suis malheureusement passée par là pour d’autres sujets que la mémoire et la perte de mes souvenirs.

Côté scénario, nous avons donc affaire à une adaptation d’un roman. Ce n’est donc pas original, mais cela n’est pas spécialement dérangeant tant le thème principal est important et bien montré. Ce n’est pas un film avec de l’humour parce que le sujet ne s’y prête pas, cependant, j’ai trouvé intéressant la manière dont le film montrait l’impact qu’a la maladie sur Alice mais également sur chacun des membres de sa famille. Encore une fois, j’y ai dénoté de la justesse, et de la finesse.

Parce que ce qu’on oublie souvent quand ce genre de drame nous touche, c’est que le malade n’est pas le seul affecté par ce qu’il lui arrive. La famille également, le foyer, les amis, les aidants, toutes les personnes de l’entourage proche du malade le sont également. À plus ou moins grande échelle bien-sûr.

Certains plan sont très beaux, emprunts d’une certaine mélancolie qui personnellement m’a beaucoup touché. La colorimétrie est également très claire et donnait une certaine fraicheur au film que j’ai également appréciée. Il est facile de s’apercevoir qu’au fur et à mesure que le temps passe, Alice se raccroche à ce dont elle se souvient encore, à ce qui la caractérise, à ce qui fait qu’elle est encore elle. Et ça m’a bouleversée.

La Bande-son a été composée par Ilan Eshkeri. À l’image des plans, elle est très mélancolique. On dénote également de la tristesse et de la résignation qui va très bien avec la teneur du film et le personnage d’Alice. C’est une jolie valeur ajoutée en somme.

Pour ce qui est du casting, Julianne Moore est l’actrice principale. C’est elle qui interprète Alice et j’ai véritablement adoré la manière dont elle la jouait. On distingue à travers son jeu toute la peur face à cette maladie, toute son accroche au peu qui lui reste de celle qu’elle était avant, tout le courage dont elle fait preuve pour justement essayer de dompter la peur face à cette fatalité. Elle m’a bouleversée. Alec Baldwin joue John, le mari d’Alice. Et je dois dire que j’ai apprécié sa manière d’interpréter son personnage. En effet, on ressent tout l’incompréhension, l’injustice que lui même ressent et tout l’amour qu’il porte à sa femme.

Kate Bosworth joue Anna, l’ainée de leurs enfants. Son interprétation m’a un tout petit moins convaincue. Je l’ai trouvé en dessous des deux autres acteurs. Enfin, Kristen Stewart joue Lydia, la plus jeune de leur enfant. J’ai bien aimé la manière dont elle interprétait son personnage. On peut partir sur des aprioris quand il s’agit de cette actrice mais dans l’ensemble, elle fait du travail de qualité.

Pour ce qui est du reste du casting, je peux dire que je l’ai bien aimé. La qualité au visionnage était présente et c’est le principal pour moi.



Conclusion :

Pour conclure, je dirais que « Still Alice » est un bon film. Il est triste et poignant et laisse un arrière goût dans la bouche surtout quand il nous parle. Ce fut totalement mon cas parce que j’ai pu me mettre à sa place et comprendre ce qu’il disait parfois. Et ce même si encore une fois, ce n’est pas cette maladie dont je souffre et que s’en est d’une autre.

Je ne cacherai pas le fait que la fin m’a fait couler quelques larmes.

On ne peut pas vraiment comprendre quelque chose quand on ne l’a pas expressément vécu. Ou lorsqu’on n’a pas vécu quelque chose de similaire. C’est un peu ce qui transparait du film. Lorsqu’on perd ce qu’on chérit le plus, la descente peut être brutale. Et suivre Alice du diagnostic à jusqu’au moment où elle n’est plus vraiment elle-même, est extrêmement poignant.

Je te recommande ce film si tu aimes les films dramatiques, les personnages attachants et les plans un brin mélancoliques.


Je te laisse également un lien vers le site de Sens critique pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce film : ici.

Et toi ? L’as-tu vu ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Si non, en aurais-tu envie ?

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Enfin, je t’invite également à aller lire la dernière note / films que j’ai rédigée sur « Thor : Love and Thunder » sorti en 2022, si ça t’intéresse. Clique ici.

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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