[Note / Jeux Vidéo] « Oublier ce que tu es pour devenir ce dont les autres ont besoin, c’est peut-être ça le vrai sens de la vie. » Detroit Become Human.

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien. Certains jeux vidéo sont ce que j’appelle des « Masterclass » à tous les points de vue. Je vais donc te parler de « Detroit Become Human » dans cet article. Parce que selon moi, il en est le parfait exemple.

Tu es prêt ? Allez, c’est parti !



Autour d’un jeu vidéo de très grande qualité :

« Detroit Become Human » est un jeu franco-américain, développé par Quantic Dream (développeur français de jeux vidéo) et édité par Sony Interactive Entertainment. Il est sorti pour la première fois sur la Playstation 4 en mai 2018. Fut scénarisé et réalisé par David Cage et produit par Guillaume de Fondaumière. Il est disponible sur PS4, PS5 et PC.

Dans « Detroit Become Human », nous sommes en 2038 dans la ville de Detroit aux États-Unis et nous suivons trois protagonistes qui vont évoluer en simultané dans un futur hypothétique. Ces trois personnages : Kara, Marcus et Connor, sont, ce qu’on appelle, des androïdes. Pour faire simple, ce sont des machines à forme humaine créées par la société Cyberlife et qui sont aux services des êtres humains.

Pour parler encore un peu plus des personnages, Kara est un androïde d’intérieur et récupérée par son propriétaire : un homme violent, alcoolique, drogué et père de famille au début de l’histoire. Markus est également un androïde d’intérieur mais se trouve dans un autre milieu. En effet, il prend soin d’un peintre âgé riche et célèbre. Enfin, Connor est un dernier androïde, encore à l’état de prototype. Il est envoyé par Cyberlife (l’entreprise qui a conçu les androïdes) pour travailler dans la police en tant que Négociateur. Il finira par devenir le partenaire d’un lieutenant de police et le secondera dans ses enquêtes sur les « déviants ».

En tant que joueur, nous incarnons ces trois androïdes en alternance dans l’histoire du jeu à travers tout ce qu’ils vont devoir vivre et traverser.


Principe du jeu :

Pour commencer, j’ai rarement eu l’occasion de jouer à un jeu vidéo si beau graphiquement et si complet dans la manière dont il a été réalisé. Je m’explique tout de suite :

Dans « Detroit Become Human » tous nos choix et nos actions auront une incidence sur l’histoire. En effet, nous avons le droit à des scènes de dialogue durant lesquelles, le joueur doit faire un choix. Ce dernier devra être réalisé dans un temps imparti (parce que sinon ce n’est pas drôle). Et le jeu propose des possibilités de choix ou d’action en fonction de ce que le joueur aura fait ou réaliser précédemment.

Au résultat de tout, c’est finalement notre propre histoire que nous propose de créer « Detroit : Become Human ». Parce que tout dépend des relations entretenues avec les personnages qu’on va rencontrer, l’opinion publique ou encore notre réputation… puisqu’en fonction de tous ces points, certains choix ou actions nous seront accessibles ou non.

De plus, le jeu propose des scènes de QTE (Quick Time Event), c’est-à-dire, des scènes d’action où le joueur doit appuyer en un temps imparti sur les touches demandées afin de les réaliser correctement. Concrètement, il est possible de tuer nos personnages si on se loupe sur un QTE essentiel.

Nous nous retrouvons donc avec énormément de scénarios différents en fonction de ce qu’on fera dans le jeu et durant l’histoire. Et aucune histoire ne se ressemble d’un joueur à l’autre. Les fins sont également très diverses et variées. De plus, si durant un chapitre, on oublie de faire quelque chose (trouver un objet par exemple), la fin de ce dernier sera changée, pour le meilleur ou pour le pire. Et cela impactera grandement sur nos futurs choix possibles.


Au final, ça dit quoi ?

« Detroit : Become Human » est le genre de jeu complètement immersif dans lequel on est plongé. Du début à la fin, on est pris dans l’histoire. On vit chaque émotion avec les personnages, et il est toujours très difficile de lâcher la manette. Même si cela s’avère nécessaire tant le jeu est prenant et angoissant.

Graphiquement parlant, et pour un jeu qui date de 2018, le rendu est juste dingue. L’esthétique globale de « Detroit : Become Human » est réellement magnifique. En effet, le jeu se base sur une espèce d’anticipation du futur. Les prises de vue ont été de base réalisées et re-dessinées dans et à partir de la réelle ville de Détroit. Tout le reste de l’anticipation consistait ensuite dans l’imagination et la création d’un monde futur à partir du monde actuel.

La manière dont les avancées technologies ont été créées, nous font sens puisqu’elles sont cohérentes avec notre époque actuelle. C’est-à-dire que les voitures par exemple sont à l’image des nôtres mais « améliorées ». Et ce qui est bien réalisé également est la manière dont les technologies sont accessibles en fonction des classes sociales. Au final, ici également, nous avons le droit à un écho de notre propre époque. J’ai trouvé cela si bien fait !

Assez rapidement d’ailleurs, on distingue que la technologie est une thématique centrale dans « Detroit : Become Human ». Elle prend énormément de place dans l’histoire. Au point où elle nous fait nous poser des questions sur son évolution à plus ou moins court termes. Ou sur le développement d’une potentielle conscience. Et c’est tout ce travail des développeurs que je trouve particulièrement intéressant. Parce qu’au-delà de jouer à un jeu graphiquement somptueux, on se retrouve également à réfléchir sur des thèmes d’actualité et au final, philosophiques.

Le fait que les choix et actions des joueurs ont un réel impact sur l’histoire des personnages jouables est d’une très grande qualité également. J’ai rarement joué à des jeux avec un système de moralité aussi poussé. Tout, et je dis bien, absolument tout a des conséquences. Que ce soit sur les relations, sur les choix et actions proposés ensuite, sur l’histoire, sur les fins des personnages, alternatives ou finales… tout est impacté en fonction de ceux qu’on décide de faire. Si bien qu’on peut facilement refaire le jeu à l’infinie sans jamais s’en lasser. Et personnellement, je trouve cela vraiment fou !

Pour la musique, le studio de développement à demander à trois compositeurs différents afin de montrer la singularité de chacun des personnages. : Philip Sheppard s’est occupé de celle de Kara, John Paesano celle de Markus et Nima Fakhrara, celle de Connor. À titre totalement subjectif, j’ai une préférence marquée pour celle de Kara car il y a des marques de violons ou violoncelles et j’adore ces instruments pour le rendu parfois tragique qu’ils sont capables de transmettre. Mais au final, chaque composition se retrouve intéressante et inspirée.



Conclusion :

« Detroit : Become Human » est un de mes jeux vidéo préférés. Tous les éléments y sont réuni pour parler de chef-d’œuvre. Il demeure, à mon sens, le meilleur jeu vidéo du studio Quantic Dream, le plus qualitatif.

Les graphismes, l’animation et la mise en scène sont de grande qualité. Les personnages sont profonds et attachants. Ils sont tous différents et nous font nous questionner sur la nature humaine. Les émotions qu’ils nous transmettent sont justes incroyables.

Je ne vois pas quoi dire d’autre hormis le fait que ce jeu est une véritable merveille. Je ne peux que vous encourager à y jouer un jour.


Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / jeux-vidéo que j’ai rédigée sur « Animal Crossing : New Horizons » si ça t’intéresse. Clique ici.

Je te laisse un lien vers le site jeuxvideo.com sur lequel tu pourras lire tout plein d’avis sur ce jeu afin que tu te fasses le tien : ici.

Et, encore une fois, je te remercie d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Tes yeux peuvent souffler un peu maintenant !


Et toi ? As-tu joué à ces jeux ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Si non, as-tu envie de te lancer ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce jeu-vidéo (si tu y as joué, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plus active là-bas !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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