Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur un livre que j’ai terminé une seconde fois. Il s’agit de La malédiction d’Old Haven de Fabrice Colin aux éditions Albin Michel. Je l’avais déjà lu à sa sortie et je voulais le relire depuis longtemps. Je vais t’expliquer tout ça dans cet article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots de l’auteur :
Fabrice Colin est un écrivain français, né le 6 juillet 1972 à Paris. D’abord auteur d’imaginaire, de Fantasy et de science-fiction, il deviendra plus tard auteur de polar et de « littérature générale ». Il a écrit énormément de romans pour la jeunesse et pour adultes, des nouvelles et des scénarios pour des BD.
Fabrice Colin a également travaillé en collaboration avec Radio France pour laquelle il a imaginé et créé des dramatiques radiophoniques, mais aussi avec le Canard enchainé et la Nouveau Magazine littéraire. Il a écrit La malédiction d’Old Haven en 2007 et le roman est paru en 2008.
Quatrième de couverture :
« » Il est un trait qui nous distingue, nous les Wickford, du commun des mortels : nous ne savons pas nous soustraire au destin. »
1723. Gotham. Orphelinat de la Sainte-Charité. Mary Wickford, jeune orpheline à la beauté flamboyante, quitte le couvent et les sœurs qui l’ont recueillie dix-sept ans plus tôt.
En route vers l’est, la jeune fille s’arrête dans le vieux village d’Old Haven où règne une atmosphère lourde de secrets. Sans jamais être venue, elle connaît ces paysages de brumes et de ténèbres…
C’est ici, à Old Haven, que fut brûlée vive, quarante-deux ans auparavant, une sorcière du nom de Lisbeth Wickford…
Descendante de cette longue lignée, Mary est-elle née maudite ou est-elle destinée à sauver un monde en péril ? »
Ce que j’en ai pensé :
Un peu de passé…
Pour la petite histoire, j’avais lu ce livre à sa sortie, en 2008 donc il y a quatorze ans… j’étais tellement jeune (bon, je ne suis pas non plus vieille mais quand même). Et je me souviens qu’il m’avait énormément marquée. Le temps a passé, j’ai pris des années et j’ai oublié le titre et l’auteur et la plus grande partie de l’histoire.
J’avais pourtant toujours la couverture et le sentiment qui m’enserrait durant ma lecture en tête. Je voulais le retrouver pour le relire alors j’ai cherché pendant des mois (sans rire. Bah oui, sans le titre et sans l’auteur, tout de suite c’est plus compliqué !) et un jour, je suis (enfin !) tombée sur la couverture et il existait en livre numérique ! Ni une, ni deux j’ai acheté le e-book et je l’ai lu dans la foulée.
Durant ma lecture, je me suis rendue compte qu’à l’époque j’étais trop jeune pour l’apprécier réellement. Je n’avais pas le recule nécessaire ou je n’avais peut-être pas forcément lu suffisamment pour que l’histoire reste réellement gravée dans ma mémoire. Ceci étant dit, je dois bien avouer que j’ai immédiatement retrouvé l’ambiance tintée de mystères qui est extrêmement bien retranscrit dans le livre.
Maintenant parlons de l’histoire :
La malédiction d’Old Haven conte l’histoire de Mary. Une orpheline de dix-sept ans qui décide de partir de l’orphelinat dans lequel elle a grandi afin de faire sa vie tout simplement. Durant son voyage, et après un arrêt dans le village d’Old Haven, elle décide de s’y installer car l’attraction qu’elle ressent la pousse à y poser ses valises.
L’histoire se coupe donc en trois parties et on reconnait bien les trois étapes du voyage, d’abord commun puis initiatique qu’entreprend Mary. Elle renoue avec ses origines, ses ancêtres, son héritage et sa destiné. Au travers des rencontres qu’elle fera, des actions qu’elle aura et tout ce qu’elle découvrira sur elle et sur ses ancêtres, elle deviendra le genre d’héroïne badasse que j’ai rarement vu dans les romans que j’ai lus.
Attardons-nous un peu sur les personnages :
Pour ma part, j’ai trouvé les personnages tous plus ou moins bien façonnés. Disons que certains le sont plus que d’autres. Mais dans le fond, c’est seulement sur le personnage de Mary qu’on retrouve un véritable travail. Son background est plutôt complet, même si sur certains petits points, il aurait mérité plus de précisions. Dans l’ensemble, l’héroïne est vraiment bien imaginée et retranscrite.
Le fait que ce soit seulement Mary dont on connait tous les détails ne me gêne pas, au contraire. Comme le livre est écrit sous un point de vue interne, on est dans la tête de Mary, on est Mary. Et lorsqu’on est dans notre tête, on ne connait pas tout des autres. Il est donc normal d’être concentré uniquement sur l’héroïne, son passé, son présent… bref, sur son histoire.
L’histoire est originale car l’auteur s’est inspiré de notre passé en rajoutant des animaux fantastiques qu’on ne retrouve jamais ailleurs que dans les contes ou les histoires de Fantasy. J’ai simplement trouvé la partie deux du roman un peu en dessous des deux autres, plus en longueurs, un peu moins intéressante. Mais ce n’est que mon avis.
Et l’écriture ça donne quoi ?
Enfin, l’écriture de l’auteur est à la fois simple et complexe. Tout est tellement bien décrit qu’on s’y croirait. Par exemple, quand Mary arrive à Old Haven, il y a un sentiment de malaise qui s’installe rien qu’en lisant, et ça c’est fort de la part de Fabrice Colin ! Parce qu’on se sent épiés, et on sent que quelque cloche dans ce village.
Le livre a été publié en jeunesse et au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue compte qu’on ne prend pas les jeunes pour des idiots tant le vocabulaire utilisé est excellemment bien travaillé et ça fait du bien.
Conclusion :
Pour commencer :
La malédiction d’Old Haven n’est pas un chef-d’œuvre certes, mais il n’en reste pas moins un livre énormément intéressant qui mélange, sorcellerie, destinée, amour… il est brutal parfois, nous montre les dérives de certains points de notre société emprunt de l’idée de secte, par exemple.
Les personnages sont plus différents les uns que les autres, aucun ne se ressemblent et sont assez bien travaillés. On a affaire à une héroïne qui en impose, qui a du caractère, qui est forte, puissante. bref, qui se bat pour ses convictions et qui sait ce qu’elle veut. Et ça, mazette, ça fait du bien !!
Le vrai mot de la fin :
J’ai trouvé qu’il y avait des petites longueurs surtout dans la deuxième partie du roman. Mais tout s’accélère à la fin et puis, elle reste nécessaire pour le voyage intérieur qu’entreprend l’héroïne. D’ailleurs dans la description qu’on en fait, j’imaginais Mary un peu plus vieille mais bon, pourquoi pas ?
Enfin l’écriture est extrêmement riche et recherchée, bien qu’un peu compliquée parfois. On imagine très bien l’ambiance de l’histoire, les sentiments qui enserrent Mary… Cependant, le style d’écriture peut en rebuter certains, surtout les plus jeunes. Ça ne me dérange pas outre mesure ceci-dit. Comme expliquer plus haut, l’auteur ne prend pas ses lecteurs pour des jambons mais plutôt pour des personnes matures et c’est plutôt cool.
De plus pour une fois qu’un homme écrit une histoire de fantasy jeunesse dont le personnage principal est une femme mérite d’être souligné. Ça change et c’est super, surtout quand on voit ce qu’il en a fait !
Si tu aimes les histoires très bien écrites et empruntent de destinée, de voyage initiatique et de sorcellerie avec une héroïne badasse qui n’a pas froid aux yeux alors ce livre est fait pour toi.
Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet en cliquant ici.
Et toi ? As-tu lu ce livre ? Si oui, l’aimes-tu ? Si non, en aurais-tu envie ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Profondeurs de l’océan » de Liz Braswell, si ça t’intéresse. Clique ici.
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche