Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien
Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le livre de La nuit des temps (petit lien ici vers un site avec d’autres avis) de René Barjavel. Un livre poignant qui mérite d’être lu car il fait extrêmement réfléchir sur le sens que l’homme donne à la vie mais surtout au sens de l’Amour avec un grand « A ».
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots de l’auteur :
On parle de René Barjavel comme du « précurseur de la science-fiction « à la française » ». Cet écrivain et journaliste français est né le 24 Janvier 1911 et décédé le 24 novembre 1985. Il était également connu pour avoir été un scénariste et dialoguiste de cinéma.
Son angoisse face à la technologie de plus en plus mal maitrisée par l’homme se ressent dans ses romans de même que l’idée des chutes de grandes civilisations à cause de la science, ou de la guerre… et le grand Amour. La nuit des temps, fait partie de ceux-là.
Quatrième de couverture :
« L’Antarctique. À la tête d’une mission scientifique française, le professeur Simon fore la glace depuis ce qui semble une éternité. Dans le grand désert blanc, il n’y a rien, juste le froid, le vent, le silence.
Jusqu’à ce son, très faible. À plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l’euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place.
Un roman universel devenu un classique de la littérature mêlant aventure, histoire d’amour et chronique scientifique. »
Ce que j’en ai pensé :
Bien que ce ne soit pas un coup-de-coeur littéraire, j’ai, tout de même énormément aimé, au point d’avoir envie de découvrir l’univers entier de l’auteur.
L’histoire commence :
En fait, La nuit des temps conte l’histoire d’une épopée scientifique française dans l’Antarctique qui va entendre une sorte de sonar. À 900 mètres sous la glace, les scientifiques vont découvrir une pièce ovale qu’ils appelleront « l’Oeuf ». Dans cet endroit, deux personnes seront endormies : un homme et une femme. Ils décideront de réveiller cette dernière qui leur semble être en bien meilleure santé que son compagnon.
Démarre alors le chemin vers la connaissance car, en effet, la femme « Eléa » va leur expliquer (après une véritable course contre la montre) qu’elle vient d’une civilisation qui n’est à présent plus. Leur donnant accès à ses souvenirs (et de ce fait, des visions de leurs technologies entre autre…) , pour pouvoir se replonger dedans et revoir encore et encore son amoureux perdu.
De beaux personnages :
Les personnages sont tous très bien travaillés. Chacun d’eux a une part de force et une part de faiblesse, une part de brutalité et une part de douceur. Un gros travail sur l’être humain nous a été proposé par R. Barjavel, sous forme de pessimisme. Il nous fait comprendre que, selon lui, l’Homme aura beau changé ou évolué, dans le fond, sa nature profonde restera la même et de surcroit , nous sommes amenés à constamment répéter les mêmes erreurs.
Le protagoniste de Simon m’a particulièrement touché. Il est profondément vrai. Ce médecin tombera éperdument amoureux d’Eléa en sachant pertinemment que cet amour sera forcément malheureux. Car cette femme est à son grand amour, qui n’est plus : Païkan.
Une belle histoire d’amour avec des bons et des mauvais côtés :
L’histoire d’amour entre les deux amoureux de la civilisation disparue est réellement magnifique. (Elle a quand même survécu à 900 000 ans, si ça c’est pas beau, je ne sais pas ce qu’il te faut de plus ! Oui d’accord, je sors…). Eléa et Païkan sont connectés, fusionnels, plus qu’amoureux car ils sont décrits comme ne formant qu’une seule et même personne. L’autre ne nous appartient pas, c’est nous qui appartenons à l’autre. Rien que pour ça, je me dis que R. Barjavel a compris ce qui caractérisait l’amour avec un grand « A ».
Alors bien évidemment, les mauvais côtés des histoires d’amour sont mis également en avant car le fait est que, souvent, les amoureux sont égoïstes et vivent leur amour de leur côté sans plus réellement se préoccuper de ce qui les entoure. (Il n’est pas rare d’ailleurs de trouver certains de nos amis changés lorsqu’ils se mettent en couple). Mais pour les romantiques amoureux de l’amour, comme moi, ce n’est qu’un menu détail face à la beauté décrite de cette relation dans le livre.
Une écriture plutôt agréable, avec des petites longueurs tout de même :
Enfin, l’écriture de l’auteur est fluide et vraiment facile à lire. Les chapitres ne sont pas très longs, d’ailleurs le livre en soi n’est pas très long non plus, ce qui est plutôt agréable. Cependant, j’ai eu du mal à réellement rentrer dans l’histoire.
C’était d’ailleurs très étrange car, je n’arrivais pas à réellement rentrer dedans mais je ne voulais pas pour autant lâcher ma liseuse. (Oui, car je ne lis quasiment qu’avec ma liseuse.)
J’ai été totalement happée par l’histoire à partir du réveil d’Eléa, soit vers le bon quart du livre à peu-près, je dirais.
Conclusion :
Un livre qui a de l’importance :
La nuit des temps est un livre touchant, mélancolique et mine de rien, important. On s’attache aux personnages, on espère avec eux, on s’émerveille avec eux, on a peur pour eux…
L’histoire est prenante, bien qu’un peu lente à se mettre en place. On a envie de lire la suite en sachant pertinemment l’issue tragique des amants de la civilisation disparue.
J’ai trouvé que la fin était à la fois inattendue et mine de rien, attendue mais complètement inévitable. (Je n’en dirais pas plus pour ne pas te spolier.)
Un tout petit peu de pessimisme…
Là où je trouvais l’auteur pessimiste, lorsqu’il nous peignait la folie des hommes avec la division du monde en deux camps complètement opposés (le capitalisme d’un côté et le communisme de l’autre)… ou encore le soulèvement de la jeunesse qui désire se faire entendre au même titre que les adultes. J’ai pu dénoté tout de même une note d’espoir au travers de la réconciliation entre deux personnages qui représentaient chacun une partie du monde (Hoover et Léonova).
Et un petit point négatif :
Enfin, ce que je pourrais reprocher au livre c’est son côté très « sexualisation » de la femme (au travers d’Eléa) ou des corps en général (celui de l’homme lors de sa découverte surtout), très descriptif des moments charnels entre les amants… Ce sont des passages relativement osés qui, moi, ne m’ont pas spécialement dérangés mais qui à mon sens, n’avaient pas vraiment un grand intérêt dans l’histoire.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Connais-tu les autres livres de René Barjavel ? Aimes-tu cet auteur ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !