Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de parler d’une série de romans graphiques pour adolescent pour t’en donner mon avis. Elle reste, même après des années, une de mes incontournables : Celle que… de l’auteure franco-laotienne Vanyda et éditée par les Éditions Dargaud entre 2009 et 2011.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’auteure :
Comme je l’ai dit plus haut, Vanyda (Vanyda Savatier) est une auteure de bande dessinée franco-laotienne, née le 8 octobre 1979. Elle est apparentée au mouvement graphique et transculturel créé en 2001 par Frédéric Boilet : La Nouvelle Manga.
Si tu veux plus d’informations sur elle, je te laisse aller faire un tour sur son site personnel. C’est ici.
L’histoire de Celle que… :
Voici le synopsis du premier tome (histoire de te donner une première impression.) :
« Valentine a 14 ans et aime Félix en secret. Personne ne s’en doute. Normal, même dans son groupe de copines, Valentine a du mal à être elle-même. »
Ce que j’en ai pensé :
Alors, tout d’abord, sache que cette histoire est découpée en trois tomes : Celle que je ne suis pas, Celle que je voudrais être et Celle que je suis. Et j’ai découvert ce roman graphique (parce que pour moi, ça n’a absolument rien à voir avec une BD) lorsque j’avais 15 ans et même si j’étais un tout petit peu plus âgée que Valentine, ça ne m’a pas empêchée d’énormément accrocher à l’histoire.
Dans Celle que… on suit donc Valentine en pleine adolescence qui ne sait pas vraiment qui elle est. Un peu perdue dans cette période qui nous change à tout jamais, elle se cherche un peu et tout le but de Celle que… est justement de voir son évolution.
Avec son groupe de copine, elle avance en se cachant derrière elles, au final. Valentine est très effacée au début, elle ne s’affirme pas car elle est très timide. D’ailleurs, elle est amoureuse en secret et ce qui est intéressant dans cette série c’est qu’elle nous apporte des réflexions sur l’adolescence (bien-sûr) mais également sur l’amour, l’amitié et le rapport aux autres (amis, « ennemis », parents…).
Lorsqu’on est ado, on recherche toujours des modèles pour pouvoir s’y identifier, et on distingue bien au début de l’histoire que les personnes auxquelles Valentine s’identifie ne sont pas les bons modèles pour elle. C’est par la suite, sa prise de maturité, ses expériences et son évolution, qu’elle s’identifiera enfin à ce qui lui correspond entièrement.
Ce qui est super intéressant également, c’est la crédibilité du langage employé qu’on peut lire. Même encore maintenant, quand je les relis, je replonge dans la cour de récré ou je me retrouve en cours. Mais il existe aussi de par les dessins, les émotions décrites en se passant de mots. Des sentiments qu’on a tous ressentis à un moment où à un autre.
Ce qui est fort, également, c’est qu’on ressent tous les changements qui s’opèrent en Valentine et quand elle est prête à prendre son envol, pour elle, pour ce qu’elle aime vraiment, et non plus pour les autres, on est extrêmement content pour elle.
La force de cette histoire réside dans sa justesse et sa profondeur. C’est une tranche de vie, il ne se passe pas grand chose mais on peut facilement se retrouver dedans. Tous les personnages, à l’instar de l’héroïne, vont évoluer et comme dans la vraie vie, Valentine va perdre de vue certaines personnes pour mieux les retrouver ensuite. Elle réapprend les gens et elle s’apprend elle-même. C’est une histoire touchante mêlant mélancolie, solitude, amour, amitié, cours, parents et épanouissement qu’on devrait tous trouver à l’âge adulte.
Les dessins sont super agréables (surtout ceux du troisième et dernier tome), et retranscrivent vraiment les émotions silencieuses (comme dit plus haut).
J’ai vu qu’il y avait eu une réédition en couleur du nom de Valentine, mais je trouve que l’édition Celle que… a beaucoup plus de cachet. Après ce n’est que mon humble avis.
Conclusion
Même 10 ans après avoir vécu ce que traverse Valentine, je me retrouve dans cette histoire.
Cette série est juste, touchante, mélancolique et profondément réaliste dans la manière dont les adolescents sont traités. L’adolescence est une période terrible que tout le monde doit passer. On se cherche beaucoup, on se trouve parfois (même si cela peut prendre du temps). Au final, on ne connait pas forcément les gens.
De même, les premiers amours ne se concrétisent pas la plupart du temps et on idéalise l’autre. Et encore une fois, c’est vraiment très bien montré.
Comme avec Pink Diary (un article est en préparation, je te laisserai le lien quand il sera terminé.), les dessins des personnages, ne sont pas très fins, mais ils restent tout de même très beaux et très explicites. Les paysages sont par contre très bien faits.
La narration est extrêmement bien travaillée et Vanyda possède vraiment sa pâte. À chacune de ses séries, on la reconnait et ça c’est vraiment chouette. Parce que cette auteure possède vraiment bien son identité graphique !
Enfin, les Éditions Dargaud ont fait un beau travail sur le format de l’édition. (En tout cas pour l’édition que je possède, c’est à dire la toute première de Celle que…)
Je te recommande cette série si tu aimes les « romans graphiques » pour ado, un peu tranche de vie, dans lequel tu peux te retrouver facilement et dont les personnages nous ressemblent beaucoup mais tout en gardant leurs propres identités.
Et toi ? Connais-tu cette série ? Si oui, l’aimes-tu ? Si non, aurais-tu envie de la découvrir ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux et je serais ravie de partager avec toi sur cette série (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !