[Note / Livres] «Non, l’amour n’était pas que passion dévorante vécue dans de brûlantes étreintes…  » (Les dames du lac)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur « Les dames du lac » ainsi que « Les brumes d’Avalon » de Marion Zimmer Bradley. Ils furent publiés ensemble en version française en 1986 et représentent en réalité l’adaptation du roman « The Mists of Avalon » sorti en 1983.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !



Quelques mots sur l’auteure :

Marion Zimmer Bradley est née en 1930 à New York et décédée en 1999 en Californie. C’est donc une écrivaine américaine de Fantasy et de Science-fiction. Elle est connue notamment pour avoir écrit le « Cycle d’Avalon » qui se situe entre ces deux genres et qui se compose de neuf romans dont cinq furent écrits seulement par elle, un qu’elle a écrit avec Diana L. Paxson et trois écrits par Diana L. Paxson seule d’après ses notes. « Les dames du lac » et « Les brumes d’Avalon » représentent à eux deux la conclusion du cycle.


Quatrième de couverture de « Les dames du lac » trouvé sur le site de Babelio :


« La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n’avait, depuis longtemps, inspiré un roman d’une telle envergure, d’un pareil souffle. Merlin l’Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d’Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, sœur et amante du grand roi…
Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au cœur de la Grande-Bretagne avant qu’elle ne devienne l’Angleterre. »


Ce que j’en ai pensé :

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé la légende arthurienne. J’apprécie toujours autant découvrir des œuvres qui s’en inspirent. Certaines me plaisent énormément comme le film « Le roi Arthur : La légende d’Excalibur » (article disponible en cliquant ici) ou même encore la série « Kaamelott », et d’autres un peu moins comme la série « Cursed : la rebelle » (un article arrivera plus tard). Et bien, je peux placer « Les dames du lac » ( et « Les brumes d’Avalon ») dans celles qui j’ai appréciées.


(Pour aller plus vite à présent, je parlerai simplement de « Les dames du lac », mais j’englobe avec, le deuxième roman.)


Donc, dans « Les dames du lac », à l’image de tout le « Cycle d’Avalon », nous suivons la légende arthurienne sous le point de vue des femmes. Ygerne, Morgane, Morgause, Viviane mais également Guenièvre sont à l’honneur. Et autant, certaines m’interpellent agréablement, autant d’autres c’est tout le contraire.

Au final, ces deux romans coupés, mais qui à la base n’en formait qu’un, (du moins dans la version de base, anglaise) mettent surtout en lumière Morgane. Fille d’Ygerne et du Duc de Tintagel, elle partira en Avalon avec sa tante Viviane afin de développer ses dons et de lui succéder en tant que Grande Prêtresse d’Avalon. C’est d’ailleurs sa tante qui va l’élever. C’est donc essentiellement son histoire à elle que nous suivons puisque c’est la protagoniste principale. Mais ce qui est intéressant c’est que sa vie est composée également de personnages qui auront de l’importance pour elle, que ce soit en bien ou en mal.


J’ai trouvé que la lecture était très agréable et très fluide. Tout s’enchaine très bien et au fur et à mesure de l’avancée dans l’histoire, on se rend compte que tout, absolument tout est lié. Disons que les destins des différents personnages se rencontrent et lui donnent une certaine profondeur. Rien n’est laissé au hasard. Et j’ai beaucoup aimé cet aspect du livre car on sent que l’auteure a soigné sa mise en scène, ce qui est très agréable. « Les dames du lac » n’est en revanche pas qu’un roman de fantasy. J’ai également trouvé que c’était un livre presque féministe à certains moments. Le fait que cet aspect-là soit léger est important pour moi et c’est totalement respecté.


Si on s’intéresse de près à la légende arthurienne, on se rend compte facilement que c’est une des œuvres qui est relativement facile d’accès et qui la respecte le mieux. Le fait qu’elle soit racontée du point de vue des femmes de l’histoire est relativement innovant et très bien trouvé. La plupart des auteurs s’intéressent avant tout à celui des hommes (en même temps le héros de cette légende est un homme), mais pour autant, les femmes y ont pris de l’importance à travers les siècles et le fait qu’elles soient à l’honneur cette fois-ci est intéressant.


Le scénario de l’histoire possède quelque chose d’original qu’il est important de souligner. Malgré quelques longueurs, j’ai trouvé que l’histoire restait très prenante. Suivre les aventures de Morgane et voir l’histoire de son point de vue fut quelque chose de surprenant pour moi, surtout que c’est un personnage de la légende qui possède énormément de versions en fonction de l’auteur qui ne la mettent pas toujours à son avantage.

Pour parler des personnages plus en détails, ils sont tous justes et logiques avec ce qu’on connait de leurs passés et de leurs personnalités. Chaque ligne de vie est reliée avec les autres de manière presque irréelle et c’est ce qui donne une certaine profondeur à la lecture. Parce que, tous les personnages ont de l’importance à plus ou moins grande échelle. Quelque part, chacun d’eux nous montre qu’on aura beau le combattre, on échappe pas à son destin. Même si ce dernier n’est pas juste, voir très dur pour certain. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le personnage de Morgane. Son évolution (notamment psychologique) est très cohérente avec son vécu et j’aime ce genre de personnage.


De base, j’ai trouvé le livre dans sa généralité très cohérent avec légende arthurienne, on sent parfaitement que l’auteure a fait énormément de recherches afin de ne pas être à côté et c’est vraiment chouette. Un autre point positif que j’ai trouvé c’est que, bien que, « Les dames du lac » et « Les brumes d’Avalon » se retrouvent à clôturer le « Cycle d’Avalon », nous ne sommes pas perdus du tout. Ces deux livres (qui n’en forment qu’un en version originale, petite piqure de rappel) se suffisent à eux-même. C’est un point extrêmement positif, même ! Parce que je n’ai lu que ces deux -là et je n’ai pas eu l’impression d’avoir loupé quelque chose avant. C’est quand même pas mal lorsque tu commences un livre !


Au-delà d’un roman de fantasy et féministe, « Les dames du lac » porte une réflexion sur l’histoire en elle-même de la Grande-Bretagne mais également sur les luttes et les conflits qui existaient pendant que le christianisme s’implantait petit-à-petit dans le pays, entre la nouvelle religion (du coup chrétienne) et les rites et les cultes, dirons-nous « païens ». J’ai trouvé que c’était un autre point positif parce que je considère que ce genre de roman nous apportent des choses.


Le seul point négatif réside dans un personnage. Une femme que je trouve jugeante et immature. Elle est étroite d’esprit car elle considère que les croyances des autres sont détestables. Elle essaye d’imposer ses choix personnels et son Dieu unique à ceux qui l’entourent. Et elle use de son charme pour faire en sorte que son mari se détourne de ses propres croyances. (dans lesquelles, il a été élevé en plus.) plutôt que de les accepter et essayer de les comprendre. Ce personnage est profondément dangereux car dans un schéma de pensées étriqué et qui pense avoir raison.


Pour parler de la plume de Marion Zimmer Bradley, elle est très agréable. Remplie de charme aussi. À la lecture, je me suis sentie comme envoutée et ce fut très agréable. L’ambiance de la légende arthurienne est complètement respectée, emprunte de magie avec des descriptions vraiment bien maitrisées. Bref, j’ai beaucoup aimé lire cette autrice.



Conclusion :

« Les dames du lac » (et « Les brumes d’Avalon ») est vraiment un roman que j’ai apprécié découvrir et lire. Il répond quasiment à toutes mes exigences quand il s’agit de la légende arthurienne. Parce que j’en possède quelques-unes malgré le fait que je suis plutôt ouverte aux revisites tout de même.


On devine facilement le nombre de recherches que l’auteure a effectuées avant de rédiger ce roman. Le fil conducteur est bien mis en place. L’histoire est mise en évidence par des personnages bien construits et réalistes dont les destins sont quasiment tous liés.


Les descriptions tout au long du récit possèdent une grande richesse. Nous sommes envoutés par ce que nous raconte Marion Zimmer Bradley. Tout cela rend la lecture immersive et agréable grâce à la plume de l’auteure que je n’ai pas trouvée pompeuse et que j’ai trouvée de qualité.

Si tu aimes les romans de fantasy sur la légende arthurienne avec des femmes misent à l’honneur, je te recommande ce livre à 100%.


Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.

Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !

Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Gravé dans le sable » de Michel Bussi, si ça t’intéresse. Clique ici.

À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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