Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur un livre qui m’a beaucoup marquée. Il s’agit de mon tout premier Stephen King : « Marche ou crève« , édité par Le livre de poche, d’abord sous le pseudonyme de Richard Bachman.
Sorte de dystopie fantastique, ce livre m’a tenue en haleine à chaque page tout en me faisant apprécier d’être assise sur mon canapé ou allongée sur mon lit !
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’auteur :
Qui ne connait pas Stephen King ? Même en n’ayant lu aucun de ses livres, cet auteur ne nous est pas totalement inconnu. C’est un écrivain américain né à Portland dans le Maine, le 21 septembre 1947. Pour faire court et simple : il a étudié la littérature à l’université du Maine d’Orono de 1966 à 1970.
Il a écrit dans différents domaines allant de l’horreur à la science fiction en passant par la fantasy et les romans policiers. Son tout premier roman Carrie est sorti en 1974 et est rapidement devenu célèbre à travers le monde permettant sa renommée mondiale. De nombreux autres ont suivi tels que Shinning en 1977, Misery en 1987 ou encore La ligne verte en 1996. Enfin, il a également écrit sept romans sous le pseudonyme de Richard Bachman et Marche ou crève en fait partie.
Pour plus de précision, je t’invite à cliquer sur le lien pour accéder à son site officiel (en anglais) : clique ici.
Quatrième de couverture :
« Garraty, un adolescent natif du Maine, va concourir pour « La Longue Marche », une compétition qui compte cent participants. Cet évènement est très attendu. Il sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi…
Garraty a tout intérêt à gagner.
Le contraire pourrait lui coûter cher.
Très cher…»
Ce que j’en ai pensé :
Comme je te l’ai dit plus haut, le mieux quand on lit ce livre est d’être assis sur son canapé… Ou allongé sur son lit avec de bonnes chaussettes « top moumouttes » !
Dans Marche ou crève, on suit Ray Garraty, adolescent de seize ans (je crois) ; et originaire du Maine qui va participé à La Longue Marche. Afin d’expliquer au mieux : cent adolescents volontaires débutent une marche du nord au sud des États-Unis, dans l’état du Maine.
Ces adolescents doivent marcher jours et nuits sans s’arrêter aussi longtemps que nécessaire pour dégager un vainqueur. Les États-Unis sont devenus un pays totalitaire gouverné par « Le Commandant ». De plus, les jeunes sont encadrés par des militaires chargés de leur « protection » ainsi que de leur réapprovisionnement en vivres et en eau. Enfin, l’interdiction de s’arrêter est formelle et après trois « avertissements », ils reçoivent leur « ticket » qui les « élimine ».
Hormis le fait qu’il nous tienne en haleine de par l’écriture très bien travaillée et imagée qui nous transporte à travers ce futur indéterminé ; et le travail sur les personnages qui nous fait nous attacher à eux ; ce livre est très intéressant dans l’(es) analyse(s) qu’on peut en faire.
Tout d’abord, l’aspect psychologique des personnages étant bien ficelé, cela nous permet de comprendre la complexité de l’esprit humain. Grâce aux yeux de Garraty, nous suivons la marche avec désinvolture d’abord puis avec tristesse, angoisse et douleur ensuite.
Le temps est également bien retranscrit avec une importance cruciale au début qui disparait progressivement, remplacé petit à petit par la folie.
L’idée d’identité propre est mise en berne au fur et à mesure de la progression de l’histoire. Ce qui nous fait comprendre cette importance au final bien réelle. L’identité des personnages est aussi essentiel que l’effet de groupe ; Étant donné que savoir qui on est nous permet de ne pas nous perdre. Mais le groupe nous protège aussi bien psychologiquement que physiquement. Et tout cet aspect complexe est d’une fluidité assez phénoménale grâce aux mots transcrit par Stephen King (Bachman).
De grands dialogues philosophiques entre les personnages sur les différents sens de la vie, la mort, l’espoir ou encore l’amour m’ont particulièrement touchée. De même que la vision des figures d’autorités et paternelles qui ne peuvent nous laisser indifférents.
Pour finir, et pas des moindres, l’esprit de compétition et les dangers qu’il représente lorsqu’il est exacerbé est très largement critiqué. Puisque, la compétition peut-être à double tranchants : à la fois salvatrice lorsqu’on donne le meilleur de soi-même à bon escient ; Mais parfois dévastatrice si elle est là pour les mauvaises raisons.
Conclusion :
Marche ou crève porte très bien son titre. L’horreur est réellement présente. On suit ces adolescents à travers les différents états qu’ils traversent. Et on souffre avec eux, on a mal pour eux, on pleure pour eux.
De plus, on se demande pourquoi ils se sont lancés dans ce machiavélisme et cette torture… Puis au fur et mesure, on comprend : ce ne sont que des enfants qui n’ont pas conscience de l’abomination dans laquelle ils se lancent. Sans doute qu’ils ont un besoin insidieux de se prouver quelque chose… Ou tout simplement qu’ils n’ont pas la maturité suffisante pour comprendre…
On s’attache malgré tout à ces adolescents, même à ceux qui sont dépeints d’une manière vraiment exaspérante, ce qui nous fait les détester et c’est un véritable déchirement à la fin. La manière d’écrire de King (Bachman) est intéressante. On lit vite et avec avidité. Bien qu’on se doute du style de final qui nous attend, on reste relativement surpris.
Pour finir, en parlant de la fin, cette dernière est bouleversante et même le fait qu’elle soit plus ou moins ouverte n’est pas vraiment dérangeante. Le seul point négatif que j’ai trouvé à cette lecture est simplement le manque de précisions sur le monde qu’on découvre. Effectivement, j’ai trouvé que King s’arrêtait essentiellement à l’aspect psychologique des personnages et pas forcément aux paysages, ni aux mécaniques du monde qu’il a créé. Dans le fond, on a quand même envie que ça s’arrête pour les derniers qui restent et qui souffrent.
Je ne recommande par ce livre à tous. Il faut dire qu’on est plongé dans un monde triste, ou mine de rien, la jeunesse est mise à mal. Cependant, rien que pour la psychologie des personnages, mais également les descriptions des paysages, le monde qu’on découvre et les dialogues, ce livre mérite amplement d’être lu.
As-tu lu ce livre ? Et qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Lula et les monstres » de Christelle Lebailly, si ça t’intéresse. Clique ici
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche