[Note / Livres] « Le bonheur existe là où je peux le trouver. » (Plus heureux que jamais)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur « Plus heureux que jamais » d’Adam Silvera. Il fut publié par les éditions Robert Laffont en 2022. En tout cas, mon livre est de cette édition-ci ! Je commence à bien découvrir l’univers de cet auteur et je dois avouer que j’apprécie de plus en plus.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !



Quelques mots sur l’auteur :

Ce n’est pas la première fois que je parle de cet auteur sur le blog. Si ça t’intéresse d’en savoir un peu plus sur cet écrivain, je t’invite à cliquer sur le lien vers l’article que j’ai écrit sur « Et ils meurent tous les deux à la fin » : ici.


Quatrième de couverture de « Plus heureux que jamais » (repris sur le site de Babelio) :

« De mauvais souvenirs vous poursuivent ?
Appelez l’Institut Leteo au 1-800-J-OUBLIE pour en savoir plus sur notre procédure révolutionnaire de soulagement de la mémoire !
Lorsque Aaron Soto découvre la technique d’ablation de la mémoire développée par l’Institut Leteo, il n’en croit pas ses yeux (les miracles arrivent rarement au fin fond du Bronx)…
Entre le suicide de son père, sa propre tentative, l’infinie tristesse de sa mère et leur vie dans un petit appartement misérable, le jeune homme est tenté par la procédure. Bientôt, plusieurs gouttes d’eau successives font déborder le vase et finissent de le convaincre : s’il veut enfin être heureux, il doit se faire reformater à l’Institut Leteo…
Mais le bonheur peut-il vraiment naître de l’oubli ?
»



Ce que j’en ai pensé :

J’ai découvert cet auteur grâce au succès qu’à eu « Et ils meurent tous les deux à la fin ». Je ne l’avais pas lu tout de suite car il traitait de la mort et de l’instant présent qui sont deux sujets pas forcément simples. Tout ça pour dire que cette lecture m’avait plu et que lorsque j’ai vu « Plus heureux que jamais » dans le rayon de l’espace culturel, j’ai eu envie de le découvrir en me disant qu’Adam Silvera était un gage de qualité. Alors, il y a du bon… et du moins bon. Et on en parle tout de suite !


Dans « Plus heureux que jamais », nous suivons donc l’histoire d’Aaron. Un adolescent de dix-sept ans qui possède, dirons-nous, un passé relativement compliqué. Sans spolier puisque c’est dans le synopsis, son père s’est suicidé, Aaron a tenté de faire pareil. Et malgré certains aspects de sa vie qui sont franchement pas mal, force est de constater que l’adolescent n’est pas heureux. Sauf que voilà : dans son monde, il existe une structure / institut du nom de Leteo, qui propose et permet de reformater son cerveau en modifiant ou annulant certains souvenirs.


En partant de ce postulat, l’histoire est franchement pas mal du tout et innovante. Concrètement, l’idée est là et bien trouvée ! Grace à ça, nous avons des sujets traités qui sont importants tels que l’acceptation de soi-même mais également de la vision qu’on les autres de nous, l’homophobie, l’amour (amical et amoureux), la tolérance, le poids du passé ainsi que son acceptation également… Cependant, j’ai trouvé que ces traitements manquaient un peu de subtilités parfois, voir même de profondeur. J’ai d’ailleurs trouvé cela dommage.


Il existait une facilité et une fluidité de lecture dans « Et ils meurent tous les deux à la fin » que je n’ai pas retrouvées dans « Plus heureux que jamais ». J’ai trouvé qu’il était beaucoup plus compliqué à suivre et de ce fait, j’ai dû m’accrocher pour le terminer. J’ai beaucoup de mal dans ces cas-là. Je n’ai pas trouvé que le livre se lisait facilement. Non seulement parce que les sujets traités sont compliqués, mais également parce que la manière dont l’histoire a été construite manque de limpidité.

À un certain moment, il a même fallu que je me raccroche aux wagons pour comprendre ce qu’il se passait, c’est pour dire ! D’ailleurs j’ai trouvé cela dommage parce que j’ai compris ce qu’avait voulu faire l’auteur et c’était vraiment une bonne idée. Il l’a simplement mal réalisée à mon sens.


Pour parler des personnages, je dirais qu’hormis deux (ou trois) qui sortent un peu du lot, car profondément gentils, tolérants et aimants, la plupart d’entre eux représentent ce que j’aime le moins chez les gens. Ils sont dépeints comme étant intolérants, violents, vulgaires, méchants… certains étaient même des clichés ambulants et j’ai trouvé cela dommage.

Je n’ai pas réussi à pleinement m’attacher à Aaron.

En effet, il a beau être le héros et avoir un passé extrêmement compliqué, je l’ai trouvé profondément égoïste et il n’évolue pas vraiment. Parce que le fait qu’il ne s’accepte pas n’excuse pas tout. Il reste bloqué sur les côtés négatifs qui lui arrivent alors que s’il prenait de la hauteur et qu’il observait un peu, il se rendrait compte qu’il y a également énormément de positif autour de lui. Au final, je ne me suis pas attachée à lui mais j’ai ressenti de l’empathie pour lui. Parce que mine de rien, ce que je lui reproche est ce qui le rend humain et réaliste.

Le gros point négatif au roman est (et ça me fait énormément de mal de le dire) la plume de l’auteur. Si on compare avec « Et ils meurent tous les deux à la fin », et sans aller jusqu’à dire que c’est mauvais, et bien, force est de constater que ce n’est pas très bon. J’ai eu l’impression d’un aspect de brouillon, presque d’inachevé dans l’écriture qui m’a même donné l’impression que c’était le premier roman que l’auteur écrivait et qui avait été réédité. Alors qu’en fait, pas du tout.

Donc, grosse déception de ce point de vue là.



Conclusion :

« Plus heureux que jamais » est un roman qui possède de bonnes idées qui auraient méritées d’être un peu mieux exploitées. En effet, l’idée de base qui traite de l’acceptation de soi et de l’homophobie est intéressante mais elle aurait mérité un petit plus de subtilité.

Dans l’ensemble, les personnages sont simplement des « brutes épaisses » sans aucune profondeur et c’est bien dommage d’autant plus qu’Adam Silvera est capable de rendre des protagonistes vraiment attachants et ce, même s’ils sont un peu « brute de décoffrage ». Je n’ai pas vraiment eu de coup-de-coeur pour l’un d’entre eux d’ailleurs. Même Aaron, qui est le héros, ne m’a pas forcément transcendée.

Le livre n’est pas facile à lire. On se perd au bout d’un moment et on ne comprend plus rien, ce qui est, ici aussi, vraiment dommage car j’ai compris l’impression qu’à voulu donner l’auteur. Il ne s’y est pas pris de la meilleure des manières. La fin ne m’a même pas fait plaisir. En fait, j’ai simplement terminé le roman et puis c’est tout. Je n’ai absolument rien ressenti à part la satisfaction d’avoir enfin terminé la lecture.

Enfin, la plume de l’auteur fut une grande déception pour moi. Et ça me fait grand mal de l’admettre. Mais vraiment, il nous avait habitué à mieux. Et ça demeure, pour moi, le gros point négatif du livre.

Si tu aimes les romans qui traitent de sujets délicats et d’actualité, avec des messages relativement agréables tout de même et une invitation à réfléchir, je ne peux que te recommander celui-ci !

Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.

Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !

Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Ne lâche pas ma main » de Michel Bussi, si ça t’intéresse. Clique ici.

À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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