Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur « Sobibor » de Jean Molla. Il fut publié par les éditions Gallimard jeunesse en 2003, en premier dépôt légal puis en 2007 en deuxième dépôt légal. J’ai lu ce livre, il y a longtemps (j’avais quatorze ans) pour un cours de français en Troisième. Presque quinze ans plus tard, je m’en souviens encore quasiment parfaitement. C’est pour dire à quel point il m’a marqué ! J’avais envie d’en parler dans cet article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’auteur :
Jean Molla est un auteur français de littérature jeunesse. Il est né en 1958 au Maroc. Il a fait des études en lettres à Tours puis à Poitiers et fut Professeur. Enfin, il a écrit de nombreux romans tels que « Djamila » en 2003, « La revanche de l’ombre rouge » en 2007, la saga de « Les Revenants » de 2006 à 2009 et bien-sur « Sobibor » en 2003.
Quatrième de couverture de « Sobibor » :
« « Je l’ai fait pour qu’on m’arrête. », répond Emma après avoir volé des biscuits dans un supermarché. Que se cache-t-il derrière ses mots, sa maigreur extrême, sa beauté douloureuse ? Quelle est l’origine de son anorexie : l’indifférence de ses parents, le silence, les mensonges savamment entretenus ? Emma veut savoir. Emma veut comprendre. La découverte d’un vieux cahier fera bientôt surgir du passé d’épouvantable secrets. »
Ce que j’en ai pensé :
Ce livre est poignant, bouleversant et impactant. Je ne mesure pas mes mots quand j’en parle parce que je me souviens parfaitement que du haut de mes quatorze ans à l’époque, je n’avais jamais lu un roman qui m’avait autant impacté que celui-là. Je n’avais pas encore la maturité nécessaire pour parfaitement comprendre tous les livres que je lisais, pour autant, et en vu des qualité qu’il regroupe, j’en suis heureuse, celui-ci était à ma portée.
Dans « Sobibor », nous suivons donc l’histoire d’Emma. Une jeune adolescente anorexique et en grande souffrance. Délaissée par ses parents, pratiquement élevée par sa grand-mère qu’elle admirait énormément et qu’elle vient de perdre, elle tombera sur un vieux carnet qui lui fera comprendre qu’un grand secret règne sur sa famille depuis des années. Un secret autant dur que bouleversant pour la jeune fille qui verra les deux personnes qu’elle aime le plus au monde en être le cœur.
Directement en lisant le synopsis, on se doute que l’histoire ne sera absolument pas simple. Qu’elle sera sans doute dure, et poignante. Dès la première page, dès les premiers mots, on se rend compte que nous, les lecteurs, ne serons pas épargnés non plus. Emma est malade, d’une maladie dont il est extrêmement compliquée de s’en sortir.
Son histoire personnelle en est la cause et à présent, même si elle veut s’en sortir, c’est nettement plus compliqué qu’avant. À partir du moment où elle nous parle enfin de l’ancien carnet, nous avons également droit à des sauts dans le passé sous les souvenirs d’un autre dans un camp de concentration : Sobibor, durant la Seconde Guerre Mondiale.
Malgré la dureté des sujets traités, il existe une grande fluidité dans la lecture de ce roman. Les termes que Jean Molla utilise sont à la portée de tous. Et pour autant, l’auteur ne nous épargne pas. Parce qu’il parle des troubles alimentaires (anorexie, en donnant des détails), du sentiment d’abandon par les parents et ce que cela peut engendrer chez les ados. Il y parle des camps de concentration et des atrocités qui ont été commise dans ces endroits de la mort essentiellement sur la communauté judaïque.
Enfin, il y parle des secrets de famille et de ce que ça engendre sur la famille à partir du moment où ces derniers éclatent. Un dernier sujet y est traité mais je n’en parlerai pas ici car on ne l’apprend qu’à la fin de l’histoire et il demeure la résolution de tout le récit.
Enfin, la plume de l’auteur est très agréable. Les mots qu’il emploie sont tous accessibles et pour autant, son roman ne s’adresse pas qu’aux jeunes. Chacun, à partir de dix, onze ans, peut lire ce livre sans avoir l’impression d’être infantilisé. Je dirais même qu’il faut lire cette histoire à n’importe quel âge. Parce qu’on peut tous en retirer quelque chose d’important.
Conclusion :
« Sobibor » est un des romans qui ont vraiment changé ma vie. À l’époque, je me suis totalement identifiée à Emma, à ses complexes, son mal de vivre, à ses relations compliquées avec ses parents, à son amour pour ses grands-parents. Mais également aux remarques qu’elle s’était prise dans la tête et qui l’avaient faite plonger. Je n’ai jamais souffert de troubles alimentaires, forte heureusement. Mais en vu de ce que je ressentais, j’aurais très bien pu.
Ce roman est intéressant à faire lire notamment aux adolescents de par les sujets traités, comme l’anorexie mais également la Seconde Guerre Mondiale et les camps de concentration / extermination et donc du travail de mémoire qu’on y décèle.
Il est également intéressant de voir la manière dont l’auteur a écrit son roman. En effet, durant la lecture on oscille entre le présent avec Emma, et le passé lorsqu’elle lit le carnet qu’elle a découvert.
Au niveau de la plume, j’ai trouvé que Jean Molla écrivait des mots et termes importants certes, mais également à la portée de tout le monde. Malgré la dureté des sujets dont il traite dans son roman, la lecture est extrêmement fluide et facile. Chacun peut lire ce livre sans réellement de difficultés de ce point de vue là en tout cas.
Je recommande ce livre à tout ceux qui veulent découvrir des récits importants, qui impactent réellement et qui ne nous laisse pas indemne à la fin.
Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « Plus heureux que jamais » d’Adam Silvera, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche