Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui, j’avais envie de parler d’une des toutes premières séries de mangas que j’ai découvertes, lues et achetées. Et il s’agit de « AI Non-Stop » de Ken Akamatsu, édité par Pika édition.
Sur ce, tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
La quatrième de couverture du premier tome (récupéré sur le site Manga News) :
« Hitoshi est un jeune étudiant, médiocre en tout sauf en informatique. Avec une cote de popularité proche du néant, il n’a pas de petites amies, et passe son temps libre à s’en inventer en les créant lui-même sur son ordinateur. Un passe-temps qui prend une nouvelle dimension le jour où, suite à un violent orage, son programme le plus abouti, Satie, se matérialise devant lui… »
Ma chronique :
J’ai décidé de faire un tour des très anciennes séries de mangas. En effet, j’ai découvert cette ancienne histoire lorsque j’étais en quatrième. À vrai dire, une connaissance m’en avait parlé en bien et ça m’avait donné envie de la trouver et de me plonger dedans. Mon frère avait l’autre série de ce Mangaka : « Love Hina » ( un grand classique dont je parlerai très certainement plus tard). Et moi, je me procurais « AI Non-Stop ».
Il est vrai que je n’en ai pas beaucoup, étant plutôt une consommatrice de shōjo, mais « AI Non-Stop » est un shōnen dans le genre de la romance. La plupart des thèmes qui sont exploités dedans sont surtout axés sur l’Intelligence Artificiel, l’informatique et l’amour.
Dans cette histoire, nous suivons donc les aventures d’un adolescent relativement impopulaire dans son lycée, et qui est un génie de l’informatique : Hitoshi. Ce garçon décide, après délibération avec sa solitude, de se créer une petite amie virtuelle de ses rêves grâce au programme d’Intelligence Artificielle qu’il a lui-même conçu. Nait alors Satie, ou le programme 30. À la suite d’un puissant orage, Satie pourra passer de son monde virtuel (donc dans l’ordinateur d’Hitoshi) au monde réel à son bon vouloir, créant ainsi des situations fortes cocasses (avec beaucoup d’humour). D’autres personnages viendront par la suite se greffer à eux, créant donc une grande famille.
La transition est toute trouvée pour parler des personnages. Avec un peu de recul, à présent, je trouve que ce sont vraiment des archétypes des héros et héroïnes qu’on retrouvait avant. Surtout avec Hitoshi, en réalité. Parce que ce dernier est nul à l’école, médiocre en sport et n’a que le sexe en tête. Alors d’accord, c’est drôle parfois et c’est toujours gentillet. Pour autant, il n’existe pas énormément de profondeur avec ce personnage. De même Satie, est l’archétype de la nana gentille, serviable, mignonne… Pour autant, j’ai trouvé que certains points de sa personnalité étaient vraiment réussis, tels que les « pouvoirs » qu’elle a, ou encore les défauts qu’elle possède.
De manière générale, j’ai trouvé que les personnages issus des programmes informatiques étaient plus intéressants et mieux travaillés que ceux qui sont des humains. Parce que personne n’est foncièrement bon ou mauvais, c’est comme ça. Tout le monde a des défauts et des qualités. Et c’est dommage de ne pas avoir vraiment retrouvé cet aspect si essentiel aux êtres humains dont nous faisons partie.
Le scénario est vraiment sympa. Plutôt innovant sur certains points, on ne le voit pas souvent dans les shōnens. La romance entre Hitoshi et Satie est intéressante également et, je trouve, bien traitée. La série en elle-même compte huit tomes. Ils ne sont pas tous de la même qualité. Certains sont moins chouettes que d’autres et on dénote une réelle inégalité sur ce point. Pour autant, l’histoire dans sa globalité est vraiment bien trouvée, bien mise en place et agréable à découvrir et lire. Son rythme est très agréable également. Les péripéties s’enchainent à bonne vitesse et on se retrouve constamment avec l’envie de savoir la suite. Malgré le fait que les situations ont du mal à se renouveler.
Comme dit précédemment, cette série est composée de huit tomes de taille globalement similaire. L’édition reste très soignée. (En même temps Pika édition nous fournit toujours un travail de qualité). Et nous retrouvons souvent les filles de l’histoire dans l’océan (image donnée au réseau internet ou l’intérieur d’un ordinateur dans la série).
Les dessins sont à l’image des graphismes des années 90. Je ne les trouve pas forcément très fins, un peu fades également. En revanche, je trouve qu’ils sont plutôt bien détaillés. Ce qui me plait un peu moins par contre, c’est le fait de dénuder constamment l’ (les) héroïne(s). Alors oui, c’est un shōnen (qui remplit tout le cahier des charges cela dit en passant), mais pour autant, ce n’est pas une raison.
Conclusion :
« AI Non Stop » est une série de shōnen sentimental plutôt classique. La manie qu’à l’auteur de déshabiller ses héroïnes (surtout Satie) est rigolo au début pour finir par lasser à la fin. De plus, si on connait un peu, on distingue avec facilité les inspirations de l’auteur quant à son histoire. Quelque par, ça ne me dérange pas mais quand les situations sont exactement pareilles, malgré les contextes qui diffèrent… bon…
Les personnages manquent de profondeur. Ce travail est réalisé assez bien à la fin, et c’est dommage parce qu’un peu tard tout de même. Le scénario n’est pas trop mal mais manque de subtilités parfois.
Enfin, l’aspect classique de l’histoire et de la trame laisse un goût d’inachevé dans la bouche. Pour autant, cette série se laisse lire tout de même !
Je recommande « AI Non Stop » à tous les fans de Ken Akamatsu et ceux qui aiment bien les histoires de shōnen non prise de tête.
Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée au premier volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.
Enfin, je te laisse le lien vers le dernier article manga que j’ai rédigé sur la série « Cardcaptor Sakura » de CLAMP : ici.
Et toi, connais-tu cette série ? Si oui, l’as-tu lue ? Sinon, en aurais-tu envie ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur cette série de mangas (si tu l’as lue, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !
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