[Note / Mangas] « C’est une odeur nostalgique.  » #1 (Blue Spring Ride _ Tome 1)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur une de mes séries mangas préférées avec le tome 1 de Blue Spring Ride de Io Sakisaka et éditée par Kana. Je ferais comme avec Stobe Edge ou Blue Flag, à savoir un manga par note.

Si ça t’intéresse, je te laisse le lien vers le dernier article « chroniques de mangas » que j’ai écrit sur la série Chobits de CLAMP : ici.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti ! 

Quelques mots sur la mangaka : 

J’ai déjà fait un topo sur cette merveilleuse mangaka sur l’article du tome 1 de Strobe Edge : ici.

Synopsis du tome 1 :

« Futaba s’est transformée à son entrée au lycée. Douce et féminine au collège, elle est devenue plus énergique et garçon manqué dans l’espoir de se faire des amies. 

Mais ses nouvelles amitiés sont artificielles et Futaba va bientôt remarquer les limites de son changement de personnalité… »

Ma chronique :  

Alors, j’ai découvert Blue Spring Ride juste après avoir découvert Strobe edge. En fait, c’est cette série qui m’a vraiment fait adorer Io Sakisaka. 

Un début d’histoire par un prologue fort de poésie :

Dans Blue Spring Ride on suit l’histoire de Futaba et de (mon chéri d’amour !!! Ok, je me calme…). L’histoire commence sur une sorte de prologue et prend place lors de la cinquième de nos deux héros. On comprend bien vite que Futaba n’est pas comme les autres filles. Elle est certes féminine et délicate cependant, elle déteste les garçons qu’elle considère comme étant bruyants et puérils. 

Cependant, parmi les garçons de son collège, il y a (Tanaka) qui est lui aussi différent des autres : plus petit, plus doux, plus discretLors d’un jeu, ils seront amenés à sympathiser puis à devenir amis et à développer des sentiments amoureux l’un pour l’autre. Le prologue se termine sur  leur séparation, car Kô doit déménager subitement, et le fait qu’ils n’aient pas pu se déclarer.

Une héroïne métamorphosée :

Trois ans plus tard, nous retrouvons notre petite Futaba complètement différente de celle qu’elle était à l’époque du collège. Elle n’est plus la petite douce et délicate, et regorge d’énergie. Elle est devenue une véritable « garçon-manqué » pour que les garçons ne s’intéressent pas à elle.

Sa peur de la solitude lui a fait commencer des amitiés factices et reconsidérer l’image qu’elle renvoie aux autres. (Tanaka) est toujours dans sa tête et elle pense presque tout le temps à lui, se retournant quand elle entend son nom et étant troublée lorsqu’elle croise quelqu’un qui lui ressemble.

Et un jour, elle croise par hasard un garçon qui lui ressemble vraiment. Elle en est persuadée. Pourtant, ce garçon en question n’est pas du tout pareil : plus élancé, pas délicat du tout, et doté d’un franc-parler déconcertant. Et plus encore : il s’appelle « Mabuchi« . Ce qui est mignon, c’est que les sentiments de Futaba semblent renaitre dès cet instant.

Et tout commence vraiment après ces retrouvailles.

Le bal des apparences et des évolutions commence :

Si j’aime autant Kô c’est tout simplement parce qu’on comprend bien que sous ses airs un peu bourru et méchant, se cache une certaine maturité et une vraie bienveillance envers notre petite héroïne. Futaba, au contact de Kô, va changer, évoluer, apprendre à dire ce qu’elle pense, ce qu’elle ressent vraiment, se rapprocher d’une camarade solitaire… et au final va commencer à mieux s’assumer.

Parce que, dans un sens, se confronter aux autres et se confronter à soi-même c’est ça le vrai but de l’adolescence. Et c’est de ça que Io Sakisaka nous parle, toujours avec la bienveillance et la justesse qui la caractérisent et qui caractérisent son travail. 

Un manga plein de sens quand on creuse un peu :

Les thèmes abordés sont toujours plein de sens et peuvent toucher chacun d’entre nous. Puisque nous avons tous été plus en moins en recherche de soi, à faire attention à ce qu’on renvoyait à l’autre et ce que cela disait de nous. Nous avons tous dû faire la différence à un moment ou à un autre des relations que nous tissions (qu’elles soient vraies ou non). Et parfois, il nous arrive de vouloir recommencer notre histoire pour être plus en accord avec nous-même.

Les romances scolaires dans le milieu des shôjos, est quelque peu classique, cependant Io Sakisaka  réussit à présenter les choses de manière fluide, claire et naturelle. L’amour qu’elle fait naitre en Futaba et Kô coule de source. Il est maladroit certes parce qu’ils n’arrivent pas à l’assumer, mais adorable tout de même. Rien n’est niais dans ce volume, tout est juste, réaliste et fort. 

L’ambiance instaurée est bienveillante, attachante et simple. Les coups de crayons sont juste superbes. Le soin apporté aux personnages est ce qui reste le plus réussi. J’ai été totalement charmé par leurs visages et leurs expressions. Ne serait-ce que le graphisme apporté aux pupilles lorsque l’héroïne à les larmes aux yeux… quelle merveille !  

Enfin, pour ce qui est de l’édition, Kana a fait du bon travail. Le papier est de qualité, la jaquette donne une sensation de fraicheur en nous montrant notre petite héroïne souriante et malicieuse et la traduction française est juste.

Conclusion : 

Pour conclure, je dirais que ce premier tome est une belle réussite. Elle nous encourage à vraiment s’intéresser à la suite de l’histoire. Nous donnant même envie de voir son évolution. On sait d’avance que le fil conducteur de Blue Spring Ride c’est l’histoire d’amour entre Futaba et Kô et les péripéties qu’ils vont vivre avant de se mettre réellement ensemble…

Les personnages sont loin d’être des clichés sur pattes et sont tous très bien travaillés (même ceux qui sont encore un peu mystérieux). 

Les bases de l’histoire sont données et on a envie de continuer pour savoir où elle va nous mener. J’ai décelé énormément de tristesse, de mélancolie dans ce tome surtout avec les graphismes de Kô. J’ai même eu mal au cœur en le refermant et on sait d’avance que l’histoire sera profonde et vraie. 

Enfin, les dessins sont magnifiques. Les expressions, les paysages, rien n’est laissé au hasard. La trame est jolie et le manga est monté comme une série TV, ce qui est vraiment chouette. 

Si tu aimes les mangas graphiquement beaux, avec une histoire qui commence classiquement mais qui s’avère profonde et des personnages à la psychologie travaillée et intéressants, alors ce manga (et cette série) est fait pour toi.

Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce premier volume : Ici.

Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article. D’ailleurs je t’invite chaleureusement à venir me rejoindre sur Instagram car je suis plutôt active là-bas.) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga, ou cette série (si tu l’as lu(e), bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !

À présent, je te donne rendez-vous pour ma chronique sur le tome 2 très prochainement, Ami lecteur !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !

Caractère de Pêche