[Note / Mangas] « C’est une odeur de nostalgie » #4 (Blue Spring Ride _ Tome 4)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le tome 4 de Blue Spring Ride imaginé et dessiné par Io Sakisaka et édité par Kana qui raconte l’histoire d’amour compliquée de Futaba et de Kô.

Je lance l’alerte spolier au cas-où parce qu’on ne sait jamais si je me laisse envahir dans mon élan.

Si ça t’intéresse, je te laisse le lien vers l’article que j’ai écrit pour le tome précédent : ici.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Quelques mots sur la mangaka : 

J’ai déjà fait un topo sur cette merveilleuse mangaka ici

Synopsis du tome 4 :

« Futaba est préoccupée par la relation entre Yûri et Kô. Elle essaie aussi d’en savoir plus sur le passé de Kô, qui veut toujours garder ses distances avec les autres…. »

Ma chronique :  

Un changement qui s’enclenche :

Ce quatrième tome marque une sorte de tournant dans les aventures de notre petite Futaba. En effet, il débute lors de la suite des révisions de la bande pour aider Kô à améliorer ses notes. Yûri et Kô sont revenus gênés de la cuisine dans laquelle ils étaient partis chercher des verres… et Futaba s’inquiète et doute en se demandant ce qu’il s’est passé entre eux… en imaginant déjà tous les scénarios possibles.

Fille amoureuse oblige, elle décide de se rendre de nouveau chez le garçon afin de savoir de quoi il en retourne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle sera déboussolée, à juste titre. Pourtant, ce n’est en rien ce à quoi elle s’attendait. Bref, nous comprenons enfin ce que Kô a traversé pendant ces trois années de séparation avec notre héroïne. Et même si, dans un sens, on s’y attendait un peu, cela ne nous empêche pas d’être profondément triste pour lui.

Un héros torturé :

Ce qui est appréciable dans ce tome réside dans le fait que le drame qui a secoué Kô n’est pas décrit comme un « mélodrame ». C’est sincère et touchant. Et parce que ça va à l’essentiel, ne gardant que ce qui permet de comprendre le personnage, rend le tout très fort.

On comprend enfin les changements de Kô, sa personnalité ébranlée par les regrets et les remords. Son besoin de s’éloigner des personnes qui partagent sa vie pour éviter un maximum de souffrir prend tout son sens. Tout comme les rapports qu’il entretient avec son grand frère et tous les doutes qui le secouent

J’ai dit lors de ma chronique précédente que Futaba était une tornade. Son entièreté et sa sincérité représentent tout ce dont le garçon a besoin pour évoluer dans le bon sens. Et nous avons le droit de voir une sorte de repentance de la part de Kô. Ce dernier revient doucement vers son père et son frère rendant ce passage particulièrement touchant. 

Une héroïne toujours plus encore attachante.

Dans ce tome nous avons également affaire aux pensées de Futaba qui sont quelque peu chaotiques. Mais elles sont tellement sincères, fraiches et naturelles qu’on en oublie le caractère classique du manga. On suit donc les évolutions psychologiques de notre petite héroïne avec ses craintes, ses doutes, ses questionnements, mais également ses joies et ses avancées.

Ses sentiments sont mis à nu et on comprend parfaitement tout son cheminement. Ce qui est appréciable, c’est aussi de voir l’amitié qui la lie à Yûri qui ne se ternie pas et qui se renforce au contraire. Ça fait vraiment du bien car nous sommes loin des clichés véhiculés par les shōjos en général où rivalité amoureuse = rupture de l’amitié.

L’arrivée de l’une des deux « pommes de la discorde ».

C’est ce tome qui marque également l’arrivée d’un nouveau personnage : Tôma. L’arrivée est montrée avec beaucoup d’humour et apporte un peu de légèreté au volume qui se montrait quelque peu dur (mais sans trop quand même). Nous avions donc affaire à un triangle amoureux (Kominato / Murao / Prof Tanaka) et l’arrivée de ce nouveau dans l’histoire marquera peut-être le début d’un deuxième triangle amoureux… (pour mon plus grand malheur… Breeeeeeeef…) Nous en parlerons prochainement. 

Conclusion : 

Pour conclure, je dirais que ce quatrième tome est marquée par la grande révélation que tout le monde attendait. Elle est amenée avec justesse et émotion, rendant encore plus appréciable le travail de Io Sakisaka. 

Quasiment tout est présent dans ce tome : de l’émotion, de l’humour, de l’amour, des amitiés… les psychologies des personnages sont toujours imaginées avec soin par l’auteure et montrées par un coup de crayon et une narration splendides. 

L’histoire avance toujours apportant son lot de questionnements sur des sujets toujours un peu sensibles comme le regret, le remord et la culpabilité « grâce » au drame qu’a subi Kô, ou la rivalité amoureuse entre Futaba et Yûri.

On évoque également la jalousie et les efforts qu’on fournit pour se faire aimer et qui ne suffisent pas forcément. Bref, ce tome, sans être mon préféré est un de ceux que j’aime le plus dans cette série de par les sentiments qu’il nous transmet.

Je n’ai rien de plus à dire à par que si tu as aimé le trois tomes précédents, tu ne seras, une fois de plus, pas déçu de celui-là. 

Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce quatrième volume : ici.

Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article. D’ailleurs je t’invite chaleureusement à venir me rejoindre sur Instagram car je suis plutôt active là-bas.) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga, ou cette série (si tu l’as lu(e), bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !

À présent, je te donne rendez-vous pour ma chronique sur le tome 5 très prochainement, Ami lecteur !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !

Caractère de Pêche