Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le tome 4 de « Une touche de bleu » (Haru ni, Fureru vo). C’est une série de mangas imaginée et dessinée par Nozomi Suzuki et éditée en France par Glénat. Nous suivons l’histoire de Ruriko, une adolescente (et lycéenne) qui possède une particularité physique directement sur le visage : un naevus d’Ota.
Je lance l’alerte spolier au cas-où parce qu’on ne sait jamais.
Tu es près ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur la Mangaka :
J’ai déjà fait un petit topo sur Nozomi Suzuki. Si ça t’intéresse, je t’invite à cliquer sur le lien que je te laisse ici.
Synopsis du quatrième tome :
« Ruriko part en voyage scolaire avec sa classe. La jeune fille n’arrive plus à contenir ses sentiments, et le séjour commence dans une atmosphère de gêne. À Kyoto, l’espace d’un après-midi, les filles se mettent dans la peau d’apprentis geishas. Sous son fard, Ruriko ne peut s’empêcher de succomber de nouveau au regard affectueux de son professeur. La prosopagnosie de Kanda le rapproche un peu plus de Shirakawa, et son attitude envers Ruriko change peu à peu… »
Ma chronique :
De manière générale, « Une touche de bleu » est vraiment une série de mangas que j’apprécie. Que ce soit pour les tomes précédents ou pour celui-ci, on dénote une certaine qualité et une justesse dans les propos assez phénoménal. Tout y est dépeint en délicatesse et en tendresse et suivre cette histoire n’en est que plus agréable.
Au début de ce quatrième volume, nous retrouvons Ruriko et son très cher professeur à un moment très mignon. En effet, la jeune fille va tenter de faire passer ses sentiments mais elle est si maladroite que Ruriko a un doute quant à la compréhension de Kanda. Dans ce tome nous avons donc un nouveau sujet qui est plus ou moins traité avec sérieux dans les autres histoires : l’amour entre un professeur et son élève. Les discussions entre Kanda et ses amis et collègues sont d’ailleurs intéressantes et parfois pleines de bons sens.
On comprend bien que ce dernier va devoir faire attention à lui et sa carrière. Selon moi, dans ce sens, ce n’est pas réellement une simple « romance adolescente et lycéenne ». On comprend facilement que certains enjeux sont importants et devront être traités par la suite. D’ailleurs j’attends comme cela sera amené plus tard.
Les complexes, les traumatismes, le handicap invisible mais également la différence, l’apparence et l’exclusion scolaire sont toujours traités avec tant de justesse, et de tendresse par la Mangaka qu’il est difficile de ne pas accrocher. L’être humain dans sa globalité et dans sa profondeur est également traité avec subtilité grâce aux différents personnages : Ruriko et ceux qui gravitent autour d’elle.
Ce qui est le plus intéressant dans ce tome-ci est le corps et la manière dont ce rapport essentiel dans nos vies est traité. Parce que oui, l’être humain n’est pas que psychologie et le physique est d’autant plus important qu’il constitue notre « vitrine » en tant qu’individu. J’ai trouvé que la Mangaka abordait ce sujet avec beaucoup de maturité. Qu’on le veuille ou non, qu’on le trouve beau ou pas, nous vivons avec lui depuis le début de notre vie. L’accepter et donc s’accepter à plus grande échelle est un travail de longue haleine qu’il est extrêmement difficile d’effectuer. J’ai trouvé cet aspect du manga très intéressant.
Le travail autour de la narration est toujours de grande qualité. Ce quatrième volume est toujours extrêmement fluide, logique et bien construit. Nombre de sujets importants sont amené avec délicatesse. Et ils nous amènent à nous questionner sur notre propre rapport au corps, à notre propre acceptation, à notre propre vision de la société et des autres.
Conclusion :
Pour conclure, je dirais que je suis contente d’avoir découvert cette série de manga. Elle n’est, certes, pas parfaite, mais possède de nombreuses qualités qu’il faut quand même lui laisser. Le rapport au corps, l’acceptation de soi et de ses complexes, l’ouverture aux autres en essayant de les comprendre.. Tout cela est traité dans ce tome et par ricochets dans toute cette série depuis le début.
La pâte graphique de la mangaka est fine et très jolie. Les dessins sont donc de grande qualité. Et il est toujours agréable de se lancer dans cette histoire tant ils sont beaux. La narration est de qualité grâce au travail de la traductrice qui rend vraiment hommage à ce qui est transmis grâce aux dessins justement. Les sujets traités sont matures et innovants. Ils nous apportent une bonne réflexion sur certaines choses qui mériteraient d’être un peu plus exploitées. Enfin, les personnages sont tous différents, attachants et touchants.
Bref, j’attends la sortie du tome cinq avec grande impatience à présent. J’espère qu’il sera aussi bon que les quatre déjà sortis.
Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce premier volume ici.
Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga ou cette série (si tu les as lus, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
À présent, je te donne rendez-vous pour ma note sur le tome 5, quand il sera sorti, bien évidemment, Ami lecteur !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
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