[Note / Mangas] « C’est une odeur de nostalgie »#5 (Blue Spring Ride _ Tome 5)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur le tome 5 de Blue Spring Ride imaginé et dessiné par Io Sakisaka et édité par Kana qui raconte l’histoire d’amour compliquée de Futaba et de Kô.

Je lance l’alerte spolier au cas-où parce qu’on ne sait jamais si je me laisse envahir dans mon élan.

Si ça t’intéresse, je te laisse également le lien vers l’article que j’ai écrit pour le tome précédent : ici.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !

Quelques mots sur la mangaka : 

J’ai déjà fait un topo sur cette merveilleuse mangaka ici

Synopsis du tome 5 :

« Futaba et Kô se donnent rendez-vous pour aller à la fête de l’été, fête à laquelle ils n’avaient pas pu se rendre quand ils étaient au collège. 

Futaba espère que sa relation avec Kô va évoluer, mais leurs rapports prennent une tout autre tournure… »

Ma chronique :  

Retour dans l’histoire :

Ce cinquième tome est marqué par plusieurs points qui auront de l’importance pour la suite de la série. Nous reprenons donc à la toute fin du tome précédent lorsque Futaba et Kô décident d’aller à la fête de l’été qu’ils avaient loupé trois ans auparavant. Nous suivons donc la joie de Futaba qui espère se rapprocher encore plus de Kô. Cependant, un problème arrive : ils n’y vont pas car Kô ne peut pas venir. Il demeure aux abonnés absents pour tout le reste des vacances et semble changé à la rentrée.

Des personnages qui prennent encore plus d’ampleur :

Nous suivons donc deux actes bien distincts durant notre lecture. Une partie étant consacrée à Kô et à sa « disparition » pendant les vacances. Son éloignement et son trouble plus que visible… Nous en comprenons d’ailleurs en même temps que Futaba la raison. Je l’ai trouvée assez bien amenée bien que pas forcément nécessaire à l’histoire. En effet, Kô se retrouve plongé dans ce qui l’a fait tant souffrir par le passé. (Et mon amour pour ce personnage, me pousse à ne pas aimer cela…)

En bonne amoureuse qu’elle est, Futaba ne réussit pas, de son côté, à laisser Kô respirer suffisamment pour lui permettre de mettre au clair la situation, et ses sentiments. En le voyant à la fois si proche et si loin d’elle, elle prend peur et doute énormément, la rendant quelque peu égoïste. Io Sakisaka réussit à rendre notre héroïne encore plus humaine par ce trait de sa personnalité, et juste dans le récit qu’elle nous dépeint. 

Nous avons également droit au développement important des amitiés de la bande, grâce à Yûri et Shûko (pas très présentes dans ce volume) qui deviennent de plus en plus les piliers de Futaba ou encore grâce à Kominato, très attachant qui démontre la force du lien qui le lie à Kô et qui ne cesse de grandir. 

Un nouveau personnage qui aura de l’importance pour la suite :

Les rivalités amoureuses commencent à prendre plus de consistance également avec l’arrivée de Tôma, puis plus tard d’une autre fille (proche de Kô) à la toute fin du tome. Tôma possède le rôle classique, celui qui va semer la zizanie entre nos deux héros. Il tombe doucement sous le charme de Futaba. (D’ailleurs, tout le monde peut tomber sous son charme pour peu qu’on apprenne à la connaitre tant cette héroïne est merveilleuse.)

Et bien-sûr, si on n’est pas directe avec elle, Futaba ne réalise pas les choses. Ce qui est, dans un sens, très mignon. Pourtant le travail de Io Sakisaka nous fait comprendre que le changement de sentiment de Tôma ne se fait pas comme ça et même si c’est rapide, encore une fois, c’est assez logique et très bien amené.

Un travail remarquable sur un sentiment important :

J’ai apprécié également le fait qu’on parle d’un sentiment souvent mis à l’écart mais qui peut parfois amené à des miracles s’il n’est pas ressenti dans l’excès : l’empathie. La suite de l’histoire montrée dans ce tome nous transmet toute une réflexion remarquable dessus. Au travers de Kô qui est emphatique envers la personne de son passé et qui a vécu la même chose que lui.

Ou bien de Futaba qui en manque cruellement parce qu’elle ne peut pas forcément comprendre ce que le garçon a traversé et traverse peut-être encore. Être emphatique, c’est très bien, cependant lorsqu’on l’est trop, cela peut, parfois, faire plus de mal que de bien… (à soi-même, ou aux autres…) Io Sakisaka nous permet d’y méditer et de se faire sa propre opinion sur la question et c’est très bien.

Conclusion : 

Dans un premier temps :

Pour conclure, je dirais que ce cinquième tome est marquée par la tournure un peu plus classique qu’elle prend au travers des rivalités amoureuses qui arrivent à mon grand damne d’ailleurs. Nous ne sommes, donc, pas étonnés outre mesure.

Pourtant, nous continuons d’être touchés par le soin que prend l’auteur pour nous montrer les différentes évolutions psychologiques des personnages, relationnelles mais également les doutes et les émotions qu’ils ressentent.

Le coup de crayon et la narration sont toujours aussi bien retransmis, rendant, de ce fait, la lecture très agréable et nous donnant l’envie de continuer le suivi de cette romance adolescente.  

Pour finir :

L’histoire nous transmet toujours une multitude de sentiments et une réflexion assez poussée sur le deuil et les manières de le vivre, l’amitié, l’amour… (Avec des questions du genre peut-on embrasser quelqu’un sans ressentir quoi que ce soit pour cette personne ? ). sur la recherche d’identité et de réponses aussi…

L’empathie (qui peut nous empêcher d’évoluer au mieux si elle est mal gérée)… enfin, l’arrivée de l’amie de Kô, à la toute fin du tome nous laisse présager des embûches assez poussées pour la suite… 

Je n’ai rien de plus à dire à par que si tu as aimé le quatre tomes précédents, je ne pense pas que tu seras déçus… après je me trompe peut-être parce que ce tome-ci reste quand même clairement en dessous des autres. Mais pour ça, il va falloir que tu le lises.

À présent, je te donne rendez-vous pour ma chronique sur le tome 6 très prochainement, Ami lecteur !

Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce cinquième volume : ici.

Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article. D’ailleurs je t’invite chaleureusement à venir me rejoindre sur Instagram car je suis plutôt active là-bas.) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga, ou cette série (si tu l’as lu(e), bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, ami lecteur !

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