Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui, j’avais envie de te donner mon avis sur le tome 11 de Blue Spring Ride imaginé et dessiné par Io Sakisaka et édité par Kana. Cette histoire raconte l’histoire d’amour compliquée entre Futaba et Kô.
Je lance l’alerte spolier au cas-où parce qu’on ne sait jamais si je me laisse envahir dans mon élan.
Si ça t’intéresse, je te laisse également le lien vers l’article que j’ai écrit pour le tome précédent : ici.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur la mangaka :
J’ai déjà fait un topo sur cette merveilleuse mangaka ici.
Synopsis du tome 11 :
« Kô parvient à accepter son douloureux passé lié à ses années collège en se créant de nouveaux souvenirs avec ses amis. Quant à Futaba, elle s’efforce de bâtir une relation avec Tôma, mais elle reste très proche de Kô… Un voyage scolaire plein de rebondissements… »
Ce que j’en ai pensé :
« Précédemment dans Blue Spring Ride » :
Nous voilà donc partis dans le tome qui marque le début de la fin de Blue Spring Ride. À la fin du volume précédent, nous avions vu la capacité qu’avait développée Kô pour se créer des souvenirs joyeux et bienveillants grâce à ses amis et accepter ceux qui lui sont douloureux.
De l’autre côté, nous suivons bien évidemment notre petite héroïne qui tente de créer une jolie relation avec son petit ami (je rappelle que c’est mon graaaaaaand ami, nommé Tôma… Tu la sens l’ironie, là ? ) qui l’avait acceptée comme elle était. C’est dans l’optique de se tester elle-même qu’elle accompagne Kô en tant que « représentante de ses amis » ( là aussi, tu la sens l’ironie ? ). Mais finalement, rien ne va se passer comme prévue…
Deux héros en quête du meilleur :
Nous suivons donc nos deux héros face à leurs tourments qui tentent tant bien que mal d’aller de l’avant. Kô en faisant son deuil, grâce à Futaba notamment qui ne le laisse pas tomber et l’accompagne jusqu’à la tombe de sa maman (nous laissant d’ailleurs un passage particulièrement touchant qui peut facilement nous faire monter les larmes aux yeux.). Et Futaba qui est toujours aussi naturelle et qui veut développer une vraie relation sincère avec Tôma.
Une héroïne merveilleuse :
Futaba reste et restera l’une de mes héroïnes préférée. La sincérité, la fraicheur, le naturel, la spontanéité dont elle fait preuve à chacun des moments « importants » de l’histoire en représentent la raison. Elle n’est pourtant pas exempte de défauts et c’est ça qui la rend réelle. Dans sa volonté d’avancer et de « faire les choses bien », elle se met en danger en prenant des risques, parfois inutiles (le vol du sac) mais nécessaire pour elle.
Elle espère, connait des déceptions, prend des initiatives. Qu’elle se trompe ou non, elle ne perd jamais de vue son besoin de ne pas inquiéter son petit ami et d’oublier Kô, celui qu’elle aime malgré tout depuis toujours. Elle ne tourne jamais la tête et affronte ses problèmes en face, et c’est vraiment génial de la part de la mangaka de nous offrir une héroïne aussi volontaire qu’elle !
Deux garçons qui avancent dans des directions différentes :
Bien que je n’apprécie pas Tôma, je dois avouer tout de même qu’il est quelque peu touchant dans ce tome-ci. Même si je n’ai pas aimé la manière dont il « a forcé » ma petite chérie à se mettre avec lui, je dois admettre qu’il a des sentiments sincères à son égard et que sa peur de la perdre est plus que louable. Ils décident d’ailleurs de se confronter plus souvent l’un à l’autre dans l’idée d’améliorer leur relation. Cependant, il nous dit qu’il reste inquiet par la suite des évènements.
Kô, de son côté, est enfin au clair avec ses sentiments et décide de faire ce qu’il faut pour passer à l’action même si dans sa tête c’est déjà trop tard. Il sait, de plus, ce qu’il lui reste à faire en allant se confronter à Narumi. Il assume enfin ses sentiments réels que ce soit pour cette dernière ou également pour Futaba et ne semble plus avoir peur d’avancer sur le chemin qu’il veut se créer. Les toutes dernières pages laissent d’ailleurs penser que la fin de l’histoire approche.
Des amis sur lesquels on pourra toujours compter :
Kominato et Shûko sont de plus, bien mis en avant. Enfin, surtout Kominato car nous apprenons les « épreuves » au sens large qui ont développé sa personnalité si lumineuse. Nous apprenons également, la souffrance qu’il ressent par ce qu’il a appris à la toute fin du volume précédent. La relation qu’il entretient avec Shûko est d’ailleurs bien mise en avant, et vraiment mignonne.
Dans un sens, il comprend un peu mieux Kô et c’est ça qui est fort dans Blue Spring Ride : les personnages secondaires ne sont pas là uniquement pour faire joli ou pour servir de faire-valoir aux héros. Ils ont une vraie histoire, travaillée. Ils sont autant réels que Kô et Futaba et on s’y attache autant qu’à ces derniers.
On distingue également la cohésion et la véritable amitié qui relient ces cinq adolescents qui n’étaient pas destinés à créer des liens mais qui en ont créé quand même. On le voit surtout dans la façon dont ils ont de se protéger les uns, les autres. C’est vraiment très beau et touchant.
Conclusion :
Pour conclure, je dirais que ce onzième tome apporte beaucoup d’émotions à sa lecture : de la douceur, de l’humour, de la volonté, de l’amour aussi, beaucoup, beaucoup d’amour…
Les tourments, sentimentaux ou non, sont montrés et faits avec soin de la part de Io Sakisaka, qui créé du classique (le schéma des amours de lycée dans les shôjos) à sa sauce avec de la fraicheur, de l’émotion, de la finesse et de la bienveillance.
L’introspection des personnages est tellement bien travaillée qu’on en oublie le caractère un peu « vu et revu » de ce style d’histoire.
La tournure de l’histoire nous laisse comprendre que tout va se débloquer au prochain volume. Futaba nous montre également à quel point elle est mature dans sa manière d’envisager sa relation amoureuse (bien plus que Tôma, en tout cas, qui se la joue adulte et compréhensif alors qu’en fait il n’en est rien… oui bon, je me tais…).
« Peut-être qu’il n’a pas envie d’aborder le sujet. Ne pas aborder le sujet, faire comme si rien ne s’était passé, c’est le moyen pour Kikuchi d’effacer la présence de Kô. Mais ça, ce n’est pas se confronter l’un à l’autre. Ce comportement n’est pas constructif. Ça n’est pas bien. »
Futaba _ Blue Spring Ride tome 11
Voilà ce qui la rend encore plus attachante à mes yeux. Ce petit bout de fille fait vraiment des merveilles parfois, et c’est normal qu’elle soit tant aimée…
Je n’ai rien de plus à dire hormis le fait que si tu as aimé les dix tomes précédents, celui-ci devrait vraiment te ravir.
Je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet sur ce onzième volume : ici.
Et toi, as-tu lu ce manga ? Qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce manga ou cette série (si tu les as lus, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !
À présent, je te donne rendez-vous pour ma chronique sur le tome 12 très prochainement, Ami lecteur !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche