Note / Séries TV] Bref… J’ai regardé Anatomie d’un scandale.

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur la série « Anatomie d’un scandale » de David Edward Kelley et Melissa James Gibson. Il s’agit de l’adaptation du roman de Sarah Vaughan qui porte le même nom. Bien que la série possède de grandes qualités, je ne peux pas m’empêcher d’être déçu par le dénouement.

Je te conseille également de préparer tes yeux car l’article risque d’être long !

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !



Autour de la série  :

« Anatomie d’un scandale » est donc une mini-série américaine qui se compose d’une saison de six épisodes. Chaque épisode compte en moyenne quarante-cinq minutes. Comme je l’ai dit dans l’introduction, la série a été créée par David Edward Kelley et Melissa James Gibson d’après le roman éponyme de Sarah Vaughan. Dans cette série, nous suivons la chute d’un homme politique et des conséquences que cela a sur sa vie de couple et de famille à la suite d’une accusation d’un crime choquant.

Elle est diffusée sur Netflix depuis le 15 avril 2022 à l’international.


Voici le synopsis (sur le site Netflix) :

« L’existence privilégiée de Sophie bascule quand son mari James, un puissant politicien, est visé par de scandaleuses révélations et accusé d’un horrible crime. »

Si ça t’intéresse, je te laisse le lien vers la page de la mini-série sur le site de Netflix. Je t’invite à cliquer dessus : ici.


Ce que j’en ai pensé :

De manière générale, j’apprécie ce genre d’histoires qui comporte des scandales. Ce que je trouve particulièrement intéressant est dans l’aspect psychologique de ce genre de séries / romans… Bon après il est vrai que je préfère quand les scandales ne portent pas sur ce genre de choses, que je trouve très délicates.

La série en elle-même est tournée de manière à ce que nous suivions le procès et que nous apprenions au fur et à mesure ce qu’il s’est vraiment passé. Au final, tout prend sens d’un épisode à l’autre et on se rend compte de la vraie personnalités des personnages. Dans l’ensemble, la mini-série est très bien tournée. Que ce soit les moments en famille, ou plus calmes, les moments un peu plus dur voir carrément choquants, le placement de caméra est optimal pour nous faire comprendre ce qu’il se passe vraiment. De même, nous voyions les scènes de reconstitutions décrites durant le procès en accord total avec les différents témoignages.

Les décors sont franchement bien. Grâce à eux, on découvre un peu les dessous de la justice britannique, comment se passe les procès notamment, à quoi ressemblent les Avocats… Et cet aspect-là m’a vraiment plu. Comme la série se passe dans la société actuelle, les costumes sont des vêtements de tous les jours mais récents. Pour les coiffures, c’est exactement pareil.

Comme nous suivons un procès, les dialogues ont vraiment été créés sous la forme de « rapport de force », et d’échanges sous-jacent entre les murs des habitations. Au final, cet aspect-là est très réaliste et nous fait nous questionner sur ce que nous, nous pensons de la situation et surtout de l’accusation décrite. Ce qui est un point que j’ai apprécié de la mini-série.

Les personnages (qu’ils soient primaires ou secondaires) sont extrêmement bien travaillés et au final bien encrés dans le monde dans lequel ils évoluent. De ce fait, ils sont plutôt creusés et cohérents avec leurs passés. Les psychologies vont également avec ce qu’ils vécus (ou pas) et j’adore ce genre de choses parce que ça apporte une sorte de fluidité à l’ensemble de la série et des péripéties qui n’est pas négligeable.

Les musiques sont réalisées par Johan Söderqvist ( Morse, Ser du månen, Daniel…). Encore une fois, elles ne sont pas forcément transcendantes mais elles font le travail. Je n’ai franchement rien à dire de plus quant à cette bande-son.

Parlons à présent du casting. Sienna Miller prête ses traits à Sophie Whitehouse. Et je dois dire que sa performance m’a franchement impressionnée. Elle rendait les émotions que n’importe quelle femme dans sa situation ressentirait. Chapeau bas, vraiment !
Micelle Dockery joue Kate Woodcroftt, conseiller de la reine (donc encore plus haut qu’un avocat) qui est chargée du dossier. J’ai trouvé son jeu également juste et logique en fonction du passé de son personnage.


Rupert Friend prête ses traits quant à lui à James Whitehouse, « victime » du scandale. Et franchement lui aussi m’a impressionnée. On se doute que quelque chose ne va pas dans sa manière d’être mais il est tellement charmant qu’on l’oublie bien vite. Bref…
Enfin, Naomi Scott joue Olivia Lytton, la chercheuse parlementaire de James qui va lancer le scandale. Son jeu d’actrice durant les moments du procès m’a véritablement bluffée.

De manière générale, dans cette mini-série, tous les acteurs et les actrices jouent très bien. C’est d’ailleurs en partie grâce à eux que j’ai malgré tout apprécié regarder Anatomie d’un scandale.

Maintenant, Attention, spolier !

Malgré le fait que j’ai apprécié cette mini-série, je dois avouer qu’un petit point m’a un peu chafouinée. J’aurais apprécié que pour une fois seulement, ce soit vraiment la femme qui ait menti.

Je m’explique.

La plupart des séries TV, des romans mettent l’homme dans la situation de l’enflure, violent, violeur, escro… Mais au final, les femmes aussi peuvent être comme ça. Et je trouve cela dommage que ce soit toujours les hommes qui soit dépeint et montrés de cette façon.

J’aurais bien aimé que cette fois-ci, l’homme n’ait vraiment rien à se reprocher, que ce soit vraiment quelqu’un de bien, qui a fait une erreur une fois (tromper sa femme) et qu’au final, on assiste à la reconstruction d’un couple en parallèle d’un procès qui mettrait enfin en lumière le fait que toutes les femmes ne sont pas des saintes et que certaines peuvent être capable de détruire des vies quand elles n’ont pas ce qu’elles veulent par exemple ou qu’elle sont blessées dans leur orgueil.



Conclusion :

« Anatomie d’un scandale » reste, malgré tout, une bonne découverte.

J’ai particulièrement apprécié les jeux d’acteurs qui apportaient, à mon sens, beaucoup aux personnages qu’ils jouaient. Les épisodes étaient tournés d’une manière qui a fait qu’ils sont passés vite et c’est plutôt sympa.

Les personnages sont mine de rien très bien exploités et réels. Et au final, en fonction de ce qui nous est montré, la série possède une certaine logique qui mérite d’être saluée. De même, j’ai pu dénoté une certaine satyre de la politique vraiment très intéressante.

Enfin, je dirais que j’ai été déçue par la tournure que prenait la série sur son positionnement par rapport aux hommes.

Je te recommande cette série si tu aimes les scandales plus ou moins importants, des bons acteurs et actrices pour des bons personnages et une cohérence globale dans la manière dont la série est tournée.


Si d’autres avis t’intéressent afin de te créer le tien de manière complète, je te laisse le lien vers le site de Senscritique. Clique ici.

Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / séries TV que j’ai rédigée sur Leonardo si ça t’intéresse. Clique ici.

Et toi, as-tu vu cette série? Si oui, qu’aimes-tu le plus dans la série?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur cette série (si tu l’as vue, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis plutôt active là-bas !

À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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