Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! C’est parti pour une nouvelle chronique mangas. Je vais te donner mon avis sur le tome 2 de « Perfect World » de Rie ARUGA et éditée en France par Akata. L’amour et le handicap seraient-ils à ce point incompatibles ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Si ça t’intéresse, je t’invite à découvrir l’article que j’ai rédigé sur le tome précédent en cliquant ici.
Tu es près ? Allez, c’est parti !
Chronique du tome 2 de Perfect World :
Pour ce tome, nous reprenons l’histoire directement à la fin du volume précédent. Tsugumi et Itsuki se mettent finalement ensemble. Et on distingue avec joie les prémisses d’un couple dont la psychologie est on ne peut plus banale. En effet, ils ont tous les deux conscience que leur relation n’a rien de conventionnelle mais pour autant, les sentiments priment sur tout le reste. En revanche, nous voyons bien que leurs entourages ont une vision bien trop réaliste de la vie qui pourrait en venir à ébranler leur couple naissant.
Perfect World tome 2 ou un peu de bienveillance, de tolérance et d’humilité dans ce monde de brutes :
Ce volume est donc accès sur la découverte du monde de l’autre. Et c’est grâce à cette phase que Tsugumi prend conscience que la vie du jeune homme qu’elle aime n’a rien de facile. Et que même elle, en rentrant dans sa vie, va devoir s’adapter à ce nouveau quotidien qu’elle va devoir apprivoiser. Au fur et à mesure qu’on tourne les pages, on comprend aisément que la « romance lambda » en elle-même sera passée au second plan. Parce que la romance de cette histoire, en est avant tout, une entre une personne atteinte de handicap et une personne qui en est dépourvue. (Et c’est très bien pour elle d’ailleurs !). Et ce petit détail est mine de rien crucial pour le reste de ce deuxième tome et pour, on le sait, tout le reste de l’histoire.
Un triangle amoureux innovant et intéressant qui permet de se poser des questions pertinentes :
Bien que, ils semblent vivre un début de conte de fée, nos deux tourtereaux vont devoir faire face à des premières embuches, comme un potentiel rival amoureux pour Itsuki par exemple. Et cette dimension de triangle amoureux a encore plus de sens dans cette histoire car il fait poser des questions essentielles à Tsugumi.
Une relation amoureuse avec un homme libre de ses mouvements ne serait-elle pas plus simple ? L’amour, bien qu’essentiel dans un couple est-il l’excuse pour tout accepter, tout endurer ? Le couple qu’ils forment est très complexe car loin d’être banale et toute la réflexion qu’a Tsugumi est plus que légitime.
Ce deuxième tome donne une impression d’accélération de l’histoire qui m’a, personnellement, un peu surprise au début. Le développement de leur couple est rapide et donne l’impression que tout ne peut pas être forcément compliqué. L’amour n’est pas une chose aisée, il est compliqué d’aimer et d’accepter l’autre tel qu’il est, avec ses bagages. Être rejeté car on est différent est quelque chose qu’on avait pu lire dans le tome précédent et c’est avec une certaine joie que j’ai pu retrouver cette problématique dans ce tome-ci également.
Perfect World tome 2 ou un sérieux dans les recherches indéniable :
J’ai dénoté ici aussi le même sérieux dans les recherches qu’à mener la mangaka pour nous transmettre un récit d’amour certes mais un récit social fort et essentiel, trop peu exploité dans l’univers littéraire et cinématographique. La dimension apportée à l’histoire est toujours intense, dure, humaine. Les personnages ont tous de l’importance et apportent à plus ou moins grande échelle une évolution des deux héros même à ce stade de l’histoire. J’apprécie cet état de fait.
L’histoire est donc très touchante. Offusquante parfois mais au final juste et sincère, nous apportant un panel d’émotions variées et variables. Enfin, le rythme est un peu rapide mais cohérent avec les propos tenus… Et là où la mangaka veut nous emmener.
Conclusion :
Que dire de plus pour conclure ? Simplement que ce deuxième tome est dans la même veine que le premier. Sincère, délicat, dur et juste.
Le sujet exploité est toujours extrêmement intéressant et bien amené. Les thématiques exploitées également. La romance montrée est adorable et l’aspect du quotidien et de l’adaptation traités avec subtilité et rigueur.
Les personnages sont toujours aussi bien travaillés avec une psychologie cohérente en fonction de leur passé, leur manière d’appréhender la vie et leurs entourages.
Pour finir, je dirais simplement que la lecture de « Perfect World » nous fait déjà extrêmement réfléchir et ne nous laisse pas indemne. Ce genre de manga reste rare de nos jours et en avoir un dans les rayons ne peut qu’être bénéfique.
Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée à ce deuxième volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.
Enfin, je te laisse le lien vers le dernier article manga que j’ai rédigé sur la série « Because I can’t love you » de LIEF : ici.
Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce tome 2 (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !
À présent, je te donne rendez-vous pour ma note sur le tome 3 très prochainement, Ami lecteur !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche