Perfect World 2, 4, 6

[Note / Mangas] Au final, pourquoi le handicap serait-il un frein pour trouver l’amour ? #6 (Perfect World _ Tome 6)

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! C’est parti pour une nouvelle chronique mangas. Je vais te donner mon avis sur le tome 6 de « Perfect World » de Rie ARUGA et éditée en France par Akata. Doit-on forcément nous empêcher d’être heureux en trouvant l’amour lorsque nous souffrons de handicap ? C’est ce dont nous allons parler dans cet article.


Si ça t’intéresse, je t’invite à découvrir l’article que j’ai rédigé sur le tome précédent en cliquant ici.

Tu es près ? Allez, c’est parti !



Synopsis du sixième tome :

« Kawana refuse d’accepter le choix d’Ayukawa : il lui paraît inconcevable qu’il ne soit pas l’architecte en charge de la réalisation de la maison de Keigo et Kaede. Faisant une croix sur sa résolution de ne plus le revoir, elle part pour Tokyo pour tenter de le convaincre de changer d’opinion. Comment se passeront leurs retrouvailles ? »


Perfect World 6

Ma chronique du tome 6 de Perfect World :

Un nouveau thème pour donner encore plus de profondeur au sujet traité.

C’est dans ce tome que nous suivons un autre thème conjoint au handicap, à savoir les endroits aménagés et adaptés aux personnes handicapées. Grâce à ce projet porté par Itsuki et Tsugumi pour Kaede et Keigo, nous prenons parfaitement conscience de la difficulté pour quelqu’un en fauteuil roulant (exemple parmi tant d’autres) de se déplacer dans les lieux communs. Et même parfois au sein de sa propre habitation. Cela demande une grande adaptabilité de la part de la personne en situation de handicap et son.a aidant.e. La mangaka traite cet aspect avec beaucoup de maturité et de douceur.

Ce que beaucoup attendaient finit également par arriver. Les retrouvailles entre Itsuki et Tsugumi se font avec bienveillance. Rien ne tombe dans le mélodrame, tout est dans la justesse de la situation, même si elle s’avère compliquée. Et au final, la construction de la maison n’est qu’un prétexte pour traiter les sujets mis en suspens. Et c’est réalisé avec beaucoup de justesse.

Perfect World tome 6 : un scénario et un fil conducteur logiques, doublés d’une manière de traiter les sentiments avec justesse.

Le scénario se fait simplement au travers des pages et le fil conducteur est relativement visible. On ne part pas dans tous les sens et on a une idée déjà globale de ce qui va suivre. Et c’est ce que j’apprécie dans ce tome. Puisque cela pose des questions importantes telle que « Comment faire pour renouer avec un ex sans que cela rende inconfortable le.a petit.e ami.e actuel.le ? ». Et quand je parle de « renouer », je n’entends pas forcément l’aspect romantique de la chose. Parce que la partie sur la jalousie est très bien amenée et très bien traitée également avec le personnage de Kore-Eda.

Ce que j’apprécie grandement avec le travail de Rie Aruga demeure dans le fait qu’elle utilise des sentiments qui ne sont pas toujours joyeux ou bienveillants pour servir les personnages de la meilleure des façons. Ainsi, la jalousie (comme j’en parlais dans le paragraphe d’avant), mais également les remords, les regrets, ne servent qu’à l’évolution des protagonistes. Et d’une certaine manière de l’histoire globale également. Tout est tout doux, tout tendreAucune méchanceté, fausseté n’est à déplorer. Les souffrances sont présentes, bien-sûr, mais elles ne se retrouvent en aucun cas à créer des situations dramatiques. Tout est au servir de l’histoire et des personnages. Et franchement j’adore !

Perfect World tome 6 : Un thème global qui va dans la continuité de tous les autres.

Dans mon article sur le tome précédent, j’expliquais que selon moi, le thème global du volume demeurait dans le fait qu’on ne rendait pas service à l’autre quand on désirait trop le protéger. Et bien dans ce tome-ci, l’accès est plutôt donné à l’idée de se battre pour réaliser son rêve (la vie dont on rêve surtout) et ce qu’on désire vraiment. Et de comment on peut l’obtenir également. Parce que la vie sans rêve est réellement triste, et peut nous faire facilement perdre la foi et l’espoir d’une amélioration de notre situation quelle qu’elle soit.

Le monde du handicap n’est pas facile. Et il est toujours autant présent dans le fil rouge de cette histoire délicate et pleine de sens. Cependant, loin de transmettre un message de souffrance, il en donne un plein d’espoir qui réchauffe le cœur. Être en situation de handicap est dur mais ce n’est pas une fin en soi. Il est possible si on s’en donne les moyens d’obtenir une vie qui nous convienne et qui nous donne envie. Et je trouve que ce genre de message est extrêmement positif. Le fait de lire, ces messages peut s’avérer encourageant.

Rie Aruga : un travail intéressant, rempli de sens pour une lecture intelligente et amenant à de la réflexion.

Rie Aruga possède un véritable talent pour nous transporter dans son univers. Un univers relativement dur et compliqué. Mais qui ne semble pas dénué d’espoir et de positivité. Des propos intéressants et pleins de sens qui rendent la lecture du manga vraiment intelligente, impactante et amenant à de la réflexion. Les dessins sont toujours aussi beaux et délicats et nous transmettent vraiment bien les sentiments par lesquels passent les personnages.


Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée à ce sixième volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.



Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce tome 2 (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !

À présent, je te donne rendez-vous pour ma note sur le tome 7 très prochainement, Ami lecteur !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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