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[Note / Mangas] Perfect World Tome 7 : Comment le Manga Aborde-t-il le Handicap Face aux Catastrophes Naturelles ?

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! C’est parti pour une nouvelle chronique mangas. Je vais te donner mon avis sur le tome 7 de « Perfect World » de Rie ARUGA et éditée en France par Akata. Durant ma lecture, je me suis demandée comment était abordé le handicap face aux catastrophes naturelles ? Une bonne occasion d’y répondre dans cet article.

Si ça t’intéresse, je t’invite à découvrir l’article que j’ai rédigé sur le tome précédent en cliquant ici.

Tu es près ? Allez, c’est parti !

Synopsis du septième tome :

« Après le séisme qui a frappé la région de Matsumoto, Kawana ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour Ayukawa. Contre l’avis de sa famille, et malgré la précarité de la situation, la jeune femme décide de partir à la rencontre de son ami. Mais avec la ville sinistrée, les communications et voies en piteux état, elle n’arrive pas à joindre l’architecte.

La catastrophe aura-t-elle eu des conséquences irréversible sur la vie de ce dernier ? »

Ma chronique de Perfect World Tome 7

Une catastrophe naturelle comme toile de fond : un drame humain sensible et puissant

À mesure que j’avance dans l’histoire d’Itsuki et de Tsugumi, l’intention de Rie Aruga me frappe avec plus d’acuité : elle nous confronte aux réalités et aux défis du handicap à travers un éventail d’expériences marquantes, souvent douloureuses, mais terriblement vraies. Dans ce septième tome, l’enjeu n’est autre qu’une catastrophe naturelle – un séisme de grande ampleur qui frappe la région de Matsumoto. Ce contexte tragique devient alors un puissant levier narratif pour aborder des questions de vulnérabilité, de résilience et d’inclusion, des thématiques que la mangaka traite toujours avec un respect et une précision admirables.

Tsugumi et Itsuki : une course contre la montre haletante et un réalisme poignant

Ce séisme, qui laisse toute la région dévastée, entraîne une course contre la montre pour Tsugumi, inquiète pour Itsuki, resté seul dans la maison de ses parents. Le handicap du jeune homme, en cas de perte de connaissance, peut devenir fatal, et c’est avec un mélange de désespoir et de détermination que Tsugumi se lance sur la route, aux côtés de Keigo et malgré les avertissements de son entourage. La tension est palpable, et bien qu’il soit difficile de détourner les yeux de l’urgence de la situation, le véritable intérêt de ce tome réside ailleurs, dans ce « sort » particulier réservé aux personnes en situation de handicap lors d’événements incontrôlables comme les catastrophes naturelles.

Perfect World 7 : Réalisme et inclusion au cœur de la série de Rie Aruga

La force de ce tome réside dans la manière dont Rie Aruga dépeint les obstacles spécifiques aux personnes handicapées face à une telle adversité. Ici, trouver un abri sûr devient une épreuve inédite et expose le manque cruel de structures réellement adaptées pour ces situations d’urgence. La mangaka montre une fois de plus son talent pour évoquer les réalités sociales de manière nuancée, en puisant dans ses recherches et en s’attachant aux détails pour bâtir un récit empreint de réalisme et de justesse.

Une évolution subtile des personnages : un travail psychologique exemplaire

Sous l’apparence d’un drame, ce tome aborde avec une douceur inattendue la suite des événements, nous permettant de savourer les trajectoires psychologiques des personnages, qui se construisent dans la lenteur et l’attention. Le séisme n’est pas seulement une crise physique, il introduit aussi des blessures psychologiques profondes. Dans les remises en question que vivent les personnages, notamment Tsugumi, on voit comment un événement traumatique peut bouleverser des vies, transformant des préoccupations autrefois centrales en futilités et suscitant un nouvel élan pour aller de l’avant.

Handicap et inclusion : une réflexion profonde sur la société moderne

Dans mes chroniques précédentes, j’avais évoqué le talent d’Aruga pour exploiter les sentiments ambivalents comme la jalousie pour faire évoluer ses personnages. Ici, elle adopte un procédé similaire en montrant comment le séisme, bien que tragique, agit comme un catalyseur pour faire grandir ses personnages avec cette même délicatesse. Le propos central de la série, celui du handicap et des enjeux d’inclusion, reste toujours aussi pertinent. En suivant l’évolution des protagonistes et en observant leurs interactions, on comprend que nos choix ont un impact non seulement sur nous-mêmes, mais aussi sur ceux qui nous entourent. Cette responsabilisation subtile, empreinte de bienveillance, nous interroge sur la place du handicap dans notre société et sur notre propre rapport à l’inclusion.

Perfect World Tome 7 : Une œuvre de sensibilisation et d’engagement social

Tout au long de ce tome, le fil rouge reste invariable : mettre en lumière les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontées les personnes en situation de handicap. À travers un panel de situations variées et minutieusement travaillées, Rie Aruga parvient à éveiller notre conscience sur la réalité de ces vies souvent ignorées ou sous-représentées. L’évolution de la société va certes dans le bon sens, mais l’auteur nous montre combien le chemin est encore long pour atteindre une inclusion véritable.

La beauté du message de Perfect World : au-delà de la souffrance, une leçon de vie

Malgré la gravité des situations et la vulnérabilité extrême des personnages face à la catastrophe, ce volume de Perfect World évite de sombrer dans le pathos. Aruga parvient à maquiller son propos avec une légèreté élégante, et l’on comprend que son but n’est pas de susciter la pitié, mais bien de sensibiliser, de nous immerger dans le quotidien de ces vies courageuses. Elle le fait avec une intelligence rare, en sachant maintenir l’équilibre entre émotion et réflexion, sans jamais tomber dans le drame gratuit. On ressort de cette lecture avec une impression de chaleur et de respect, convaincu de l’importance de cette série qui, sous ses airs de romance, porte un message engagé et profondément humain.

Conclusion : Perfect World Tome 7, une œuvre nécessaire et poignante

En somme, ce septième tome de Perfect World s’impose comme un rappel nécessaire de l’empathie et de la résilience qui existent en chacun de nous, mais aussi du travail qu’il reste à accomplir pour une société plus inclusive. Rie Aruga nous livre ici une œuvre à la fois poignante et inspirante, où l’émotion est au service d’un propos plus large et essentiel.



Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée à ce septième volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.

Enfin, je te laisse le lien vers le dernier article manga que j’ai rédigé sur la série « xxx HOLIC » de CLAMP en cliquant ici.



Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce tome 7 (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !

À présent, je te donne rendez-vous pour ma chronique sur le tome 8 prochainement, Ami lecteur !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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