Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! C’est parti pour une nouvelle chronique mangas. Je vais te donner mon avis sur le tome 5 de « Perfect World » de Rie ARUGA et éditée en France par Akata. Doit-on forcément nous s’empêcher d’être heureux en trouvant l’amour lorsque nous souffrons de handicap ? C’est ce dont nous allons parler dans cet article.
Si ça t’intéresse, je t’invite à découvrir l’article que j’ai rédigé sur le tome précédent en cliquant ici.
Tu es près ? Allez, c’est parti !
Synopsis du cinquième tome :
« Kawana est retournée à Matsumoto, renonçant autant à son amour qu’à sa carrière. Avec la distance qui la sépare désormais d’Ayukawa, leur rupture semble plus que jamais irrémédiable. Chacun de son côté commence alors une nouvelle vie. Mais le destin pourrait bien les amener à se croiser à nouveau… »
Ma chronique du volume 5 de Parfect World :
Quand la rupture semble inévitable…
La rupture est quelque chose de terrible de manière générale. Quand le handicap vient se rajouter aux difficultés déjà présentes, énormément de réflexions rentrent en compte. Et quand on ne parvient pas à oublier l’autre, il ne nous reste pas trente-six mille pour avancer…
Dans ce tome, nous suivons donc Tsugumi qui décide de démissionner de son travail et de partir s’installer chez ses parents afin d’avoir le loisir de prendre soin de son père. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’elle décide de changer de domaine professionnel en faisant des études d’aide-soignante à domicile. Et c’est ainsi qu’elle avance pleinement de son côté. Et comme « nouvelle vie » peut rimer avec « nouveau petit-ami », nous apprenons par la même occasion sa nouvelle relation avec Koré-Eda. Une relation saine et adorable où on peut prendre pleinement conscience de l’amour que le jeune homme lui porte.
Nous suivons de l’autre côté Itsuki dont le travail permet de ne pas totalement sombrer. Cette espèce de retour à la la vie habituelle aura pour effet de lui faire prendre conscience de certaines choses. Comme la présence d’une personne pour lui depuis des années…
Perfect World ou des personnages hautement réalistes et bien travaillés.
Bon, je le dis depuis le début et le répète encore et toujours : Le travail de Rie Aruga sur ses personnages qu’ils soient principaux ou secondaires est d’une très grande qualité. Je les trouve tous si bien exploités, et si réaliste qu’il m’est arrivé de réellement me trouver en réelle empathie avec eux. Ce que j’apprécie également c’est que, que ce soit Koré-Eda pour Tsugumi ou Nagasawa pour Itsuki, chacun apporte quelque chose à l’évolution des deux héros. Au final, avec leurs défauts et leurs qualités, nous avons affaire à des personnages haut en couleur dont l’humanité ne peut pas être niée.
Certaines situations font échos à ce que Tsugumi a vécu ou ressent et ce que j’apprécie réside dans le fait que ces moments permettent à notre petite héroïne de se remettre en question et d’avancer toujours plus. On ne dénote pas d’obstacles réels, tout est subtil et bien amené. Au gré des rencontres qu’elle fera, (Notamment Keigo, son « collègue de formation » et Kaede, la femme de ce dernier, handicapée elle aussi, dont l’espérance de vie est fortement diminuée à cause de son handicap.) Tsugumi aura l’occasion de réfléchir à sa propre situation, à ses propres sentiments, à ce qu’elle désire vraiment envers et contre tout.
Une manière d’amener des thématiques très intéressante.
J’ai apprécié également la manière dont Rie Aruga avait de traiter la thématique des aides-soignants (pour les personnes en situations de handicap) que j’ai trouvé très pertinent et poignant. On ne parle pas souvent de ce corps de métier pourtant essentiel pour les personnes handicapées. Parce que Nagasawa en est une. Et qu’elle est profondément humaine, avec des manières de penser réalistes, des réactions fondées, les erreurs qu’elle peut commettre… ce personnage est touchant dans sa fragilité et son humanité.
Si j’aime autant cette série, c’est parce que Rie Aruga parvient à nous transmettre un récit extrêmement réaliste, fort et complet. Ce qu’elle nous donne, est le fruit de recherches et d’intérêt pour ce monde complexe qu’est le handicap. Les relations amoureuses compliquées, la vie quotidienne, la place de l’aidant dans le couple… Tout cela nous est montré avec beaucoup de soin, d’empathie et de douceur.
Au travers de réflexions des personnages, (surtout de Tsugumi puisque c’est elle l’héroïne que nous suivons), nous comprenons qu’à vouloir trop protéger l’autre, on le dessert. Parce que la vie est compliquée, qu’elle n’est pas forcément bienveillante et qu’elle peut faire beaucoup de mal. Et pour autant, on parle d’avenir dans ce tome-ci. Et c’est beau, touchant et juste.
Ainsi, on suit toujours le fil rouge de l’histoire. Un fil conducteur qui ne dessert pas les personnages qui sont à l’image de l’être humain. Tous différents, avec des défauts et des qualités. Des envies et des espoirs. Des pensées et des réflexions propres à chacun. Mais qui sont au final, l’image même de la pluralité de l’humain dans ses ressemblances et sa différence.
J’aime toujours autant les dessins de Rie Aruga que je trouve plutôt fins et délicats. Emprunt d’une certaine mélancolie qui colle parfaitement avec les propos de l’histoire. La lecture de cette série est donc véritablement impactante et intelligente.
Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée à ce cinquième volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.
Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce tome 2 (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !
À présent, je te donne rendez-vous pour ma note sur le tome 6 très prochainement, Ami lecteur !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche