[Note / Séries TV] Smallville est-elle une bonne adaptation visuelle de la jeunesse de Superman ?

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui j’avais envie de te donner mon avis sur une série qui a littéralement bercé mon enfance : « Smallville » créée par Alfred Gough et Miles Millar. Je me suis refait les dix saisons dernièrement et je me suis demandée si « Smallville » était une bonne adaptation visuelle de la jeunesse de Superman ? Je vais donc tâcher d’y répondre dans cet article.

Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !



Autour de la série Smallville  :

« Smallville » est une série télévisée de science-fiction américaine, créée par Alfred Gough et Miles Millar. Il s’agit de l’adaptation visuelle de la jeunesse de Clark Kent / Superman.

La série se compose de 218 épisodes (répartis sur 10 saisons) de 42 minutes chacun. « Smallville » a été diffusée en France pour la première fois en 2003. Histoire de faire un peu ma Boomeuse : les toutes premières diffusions ont été faites sur M6 : dans La Trilogie du Samedi. Alors ça me fait prendre un coup de vieux d’un coup

« Smallville » raconte l’histoire de la jeunesse de Clark Kent et de toutes les péripéties qu’il va devoir vivre et affronter avant de devenir Superman. Et mazette, il va en vivre des choses mon petit bichon.


Voici le synopsis :

« Dans une petite bourgade qui a connu une pluie de météorites quelques années plus tôt, le jeune Clark Kent est élevé par une famille de fermiers. Contraint de cacher ses pouvoirs exceptionnels, il va apprendre à les utiliser pour aller au secours de son prochain. »


Clark ( Smallville)

Ma chronique de la série Smallville :

Certaines séries marquent plus que d’autres. Parce qu’on les découvre à un moment particulier de notre vie, ou parce qu’elles apportent des réflexions précises sur des thèmes qui ont de la valeur pour nous.

Pour ma part, lorsque j’ai découvert « Smallville », j’avais dix ans. Et j’étais encore loin d’être accro aux séries TV comme je le suis à présent.

Pour autant, bien que je m’en sois désintéressée en grandissant, « Smallville » est toujours restée dans un coin de mon cœur. Et en prenant de l’âge, j’ai eu envie de découvrir les saisons de nouveau. J’ai toujours préféré les trois dernières, pour différentes raisons. Au point que lorsque je les ai découvertes, elles sont devenues pour moi l’équivalent de « Dr House » ou « Game of Thrones » : une « série doudou ». (Je tiens à préciser que j’ai ce sentiment uniquement pour ces trois-là.)

Le Scénario, le fil rouge et le rythme de Smallville :

Tout le monde connait Superman. C’est un fait. Dans la pop culture, je crois même que c’est le héros le plus connu, DC Comics et Marvel confondus. Mais, avant « Smallville », sa jeunesse n’était pas forcément hyper connue. (Enfin sauf pour les fans de Comics qui avaient tout suivi.)

Alors, je te l’accorde, cette série dans son intégralité apporte une vision de l’adolescence du héros, dirons-nous « à part ». Je ne suis pas suffisamment renseignée sur les comics pour pouvoir dire ce qui est raccord ou non. Mais, j’ai toujours pris « Smallville » pour acquis dans ce qui représentait la vie de Clark Kent avant qu’il devienne Superman.

Le scénario global des dix saisons est donc long et plutôt dense. Chaque saison apportent son lot d’épreuves et de péripéties qui vont finalement permettre de façonner la pensée, la psychologie et l’évolution de Clark durant sa jeunesse. J’ai même trouvé que les révélations arrivaient toujours à point nommé. Dès le début de la série, sans réellement les comprendre, on sait quels sont les enjeux pour Clark. Et ce qui est fort, c’est que ces derniers vont évoluer dans le temps toujours en gardant une ligne directrice, un fil rouge.

D’ailleurs, le fil rouge est constant et va de paire avec le scénario. On suit l’évolution d’un Alien (oui parce que Clark vient de Krypton) qui débarque sur Terre avec une pluie de météorites encore enfant. Qui se fera trouver puis adopter par un couple de fermiers. Et qui finalement devra ensuite doser entre sa part humaine (même s’il vient d’une autre planète, il se sent humain puisqu’il a été élevé parmi eux) et sa part kryptonienne.

Et au final, le fil rouge sera mis en place au fil des saisons grâce aux épreuves que Clark devra vivre pour se forger. Parce que Clark va en vivre des choses, pas toujours simples qui plus est. Il va faire des erreurs et apprendre d’elles. Et finalement, il va devenir bien plus qu’il ne l’aurait pensé durant ses jeunes années à Smallville.

La série se compose donc de dix saisons. Et autant le rythme global est réellement réussi, même si au bout d’un moment ça fait long et on doit rester accroché… Autant, j’ai trouvé les rythmes des saisons en elles-mêmes pas toujours égaux. Certaines saisons sont clairement moins bonnes que les autres. Mais j’ai envie de dire, avec une telle série, qui avait énormément de choses à raconter, ça fait également partie du jeu…

La narration, l’ambiance et les effets spéciaux :

Dans « Smallville », nous suivons Clark Kent, un adolescent au début de la série qui se rend compte au fur et à mesure qu’il a énormément de pouvoirs (des facultés). On apprendra par la suite (en même temps que lui) qu’il a été adopté par ses parents et qu’il est arrivé en même temps qu’une pluie de météorites dans un vaisseau spatial. La narration se concentre uniquement que sur Clark. On ne suite que sa quête personnelle et initiatique qui se fera finalement sur dix ans. (Si on part du constat qu’une saison équivaut à un an.)

Il n’y a pas de réelle introspection dans le récit qui nous est présenté. On comprend les impacts psychologiques sur la personnalité de Clark. On devine ses sentiments, ce qu’il traverse, mais nous ne sommes pas réellement dans sa tête. Mais, au final, c’est ce qu’il voudra bien révéler sur ses ressentis qui nous fera comprendre ce qu’il pense ou même encore ses sentiments. Comme si le téléspectateur se retrouvait au même pied d’égalité de tous les autres. Et quelque part, c’est relativement réaliste comme manière d’amener un récit.

Toute l'équipe (Smallville)

L’ambiance est à l’image de la colorimétrie : chaude en fonction des personnages qui gravitent autour de Clark et des lieux dans lesquels il évolue (concrètement à Smallville)… mais également froide parfois (Métropolis au début, lorsque Clark n’y vit pas encore). Certains épisodes sont même tournés en noir et blanc. En réalité, l’ambiance varie selon plusieurs choses. Mais elle représente une vraie valeur ajoutée à la série en elle-même. Parce qu’elle nous fait comprendre les choses presque avant même qu’elles se produisent. Et je trouve cela fort ingénieux.

Enfin, qui dit série TV avec un (et plus tard des) super-héros, veut également dire effets spéciaux. Alors je ne suis pas une experte en la matière. Mais j’ai toujours trouvé que pour une série qui date des années 2000 (2001 aux États-Unis tout de même.) les effets spéciaux étaient plutôt réussis. Ne serait-ce que la super vitesse de Clark. Je ne sais pas du tout comment ils s’y sont pris mais le rendu est vraiment de qualité. Et c’est la même chose avec tous les autres : la vision à rayon X ou encore les flammes qui sortent pas les yeux… J’ai toujours trouvé cela très bien réalisé même si ça se voit clairement que la série n’est pas toute jeune.

Les points factuels de Smallville :

Les deux créateurs de la série n’étaient pas spécialement des fans ou lecteurs des comics. Ils ont donc préféré proposer une version de Clark qu’on ne connaissait pas encore. Par exemple, de toute la série, Clark ne va ni voler, ni porter son costume représentatif de Superman. C’était un choix que je ne peux que saluer puisqu’ils s’en sont sortis comme des chefs ! L’équipe va changer ensuite après la saison 7. Les deux showrunners principaux Alfred Gough et Miles Millar vont s’en aller et laisser la place à d’autres qui travaillaient déjà sur la série dès la saison 2 (Todd Slavkin, Darren Swimmer, Kelly Souders et Brian Peterson entre autres). Dès 2009, Tom Welling, l’interprète de Clark va également devenir le coproducteur exécutif de la série.

Malgré le fait que dans le canon de Superman et des DC Comics, Smallville se trouve au Kansas, la quasi-totalité de la série à été tournée dans le BB Studios de Burnaby (banlieue de Vancouver au Canada). Néanmoins, certains extérieurs, ont vraiment été tournés en intégralité dans de vrais extérieur justement. (La ferme des Kent par exemple, ou encore le manoir des Luthor.)

La bande-son a été composée par Mark Snow et Louis Febre. Mais il existe de nombreux artistes dont les musiques et chansons auront une apparition dans au moins une des dix saisons que composent la série. Mais je pense que la chanson la plus emblématique de « Smallville » est celle présente dans le générique du début de chaque épisode « Save me » de Remy Zero. Elle est devenue véritablement le symbole de la série et j’exagère à peine.

Pour ce qui est du casting, nous avons, bien évidemment Tom Welling dans le rôle de Clark Kent. Et je dois dire que pour moi, qui ai véritablement grandi avec cette série, cet acteur et ce personnage ne font qu’un. Pour moi, aucun autre acteur ne pourra incarner aussi bien Clark que Tom Welling. Son jeu d’acteur est super… puis bon, il est quand même sacrément beau… Autant être honnête…

Michael Rosenbaum incarne Lex Luthor et j’apprécie beaucoup son jeu d’acteur également. Lana Lang est incarnée par Kristin Kreuk et Chloé Sullivan par Allison Mack et ici aussi nous avons de la bonne interprétation. Mais mon coup-de-cœur reste pour Erica Durance qui interprète Lois Lane. Et un peu comme ce que je ressens pour Tom Welling avec Clark, pour moi aucune actrice ne pourra interpréter aussi bien Lois qu’Erica Durance. L’alchimie qui se dégage de leur duo donne encore plus de profondeur aux sentiments qui unissent Clark et Lois. Au point qu’ils sont devenus un des couples de série TV que j’aime le plus !

Mais de manière générale, pour ce qui est des protagonistes (et antagonistes) principaux, je dois dire que le casting est vraiment de qualité. Un vrai sans faute de ce côté-là !

Clark #2 (Smallville)

Alors, Smallville est-elle une bonne adaptation visuelle de la jeunesse de Superman ?

Au final, qu’est-ce qui qualifie vraiment une bonne adaptation ? Les points clés de l’histoire originale respectés ? Notre propre vision de la dite œuvre ? Un peu des deux ?

Si on se réfère aux points clés de l’histoire, « Smallville » raconte la jeunesse de Superman. Cette série raconte toutes les épreuves que Clark va devoir relever pour devenir pleinement l’homme d’acier.

Dans le canon instauré par DC Comics, Clark Kent / Superman, de son prénom de naissance Kal-El est un extraterrestre de Krypton envoyé sur Terre par ses parents à la destruction de leur planète pour lui donner une chance de survivre. Il sera trouvé, recueilli puis adopté par Jonathan et Marta Kent. Aimé, soutenu et protégé par eux, Clark n’aura de cesse de chercher à les rendre fiers.

Malgré tous ses pouvoirs et le fait qu’ils le rendent quasiment invincible, Clark se retrouve influencé par les kryptonites (la verte peut le tuer par exemple). Ces pierres représentent en réalité sa seule faiblesse. Ah, et Lois Lane est son grand amour.

Et finalement, même si l’adaptation qu’est « Smallville » est une vision originale de Superman, les points essentiels du canon sont absolument tous respectés. Alors, à partir de ce constat, que les deux showrunners initiaux aient pris quelques libertés afin d’apporter leur propre vision, n’est vraiment pas un problème.
Ainsi, pour moi, « Smallville » est une super bonne adaptation de la jeunesse de Clark.



Conclusion :

En conclusion, je ne peux que saluer la qualité générale de cette série TV. J’aime toujours autant retrouver ce Clark Kent précis. Parce que j’ai grandi avec sa présence et que j’ai fini par associer cette série à la vraie jeunesse de Superman.

Alors évidemment, avec dix saisons (télévisuelles en tout cas), il y a du bon et du moins bon, et au final, en grandissant, j’ai fini par réellement aimer du plus profond de mon cœur seulement les trois dernières saisons. Mais pour autant, « Smallville » dans son intégralité est une excellente série de science-fiction qu’il est intéressant de découvrir si on s’intéresse à Clark Kent avant Superman.

Il existe dans ce personnage une dualité psychologique que j’ai trouvé intéressante de redécouvrir. Parce qu’au final, en grandissant, Clark va devoir faire en sorte de jongler entre ses deux parts : kryptonienne et humaine. Il va devoir apprendre à faire confiance, et accepter de partager son secret. Il va trouver l’amour et faire avec la peur qu’il arrive quelque chose à celle qu’il aime. Et surtout, surtout, il va faire des erreurs qui lui feront très mal parfois, mais qui lui permettront d’apprendre pour évoluer.

Au final, en s’éloignant de l’histoire des comics, les créateurs de la série n’ont fait que rendre Clark encore plus humain. Plus facile de s’attacher ou de comprendre quelqu’un quand il nous est plus accessible. Et c’est très bien réalisé dans « Smallville ».

Je recommande cette série TV à tous ceux qui aiment Superman / Clark Kent, qui aiment les séries anciennes qui n’ont quasiment pas pris une ride et qui n’ont pas peur de se lancer dans un marathon parce que punaise… dix saisons de vingt-deux épisodes chacune en moyenne, bah c’est trèèèèèèèèèès long !


Si d’autres avis t’intéressent afin de te créer le tien de manière complète, je te laisse le lien vers le site de Senscritique. Clique ici.

Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / séries TV que j’ai rédigée sur « Un conte parfait » si ça t’intéresse. Clique ici.


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À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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