Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! Aujourd’hui je vais te donner mon avis sur « Verity » de Colleen Hoover. Une bonne occasion pour moi de me demander s’il faut toujours se fier aux apparences ou bien non ? Et d’y répondre dans cet article.
Tu es prêt(e) ? Allez, c’est parti !
Quelques mots sur l’Autrice :
Ce n’est pas la première fois que j’évoque cette auteure que j’affectionne particulièrement sur le blog. J’ai déjà écrit des articles sur plusieurs de ses livres. Si cela t’intéresse, je te laisse les liens vers ces derniers : « Coeurs et Âmes », « November 9 », « All your perfects », « Jamais Plus » et « À tout jamais ».
Quatrième de couverture de Verity :
« La vie a toujours souri à Verity Crawford. Ses livres dont d’elle une auteure star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L’accident l’empêche d’écrire, transforme sa trop grande maison en prison et menace de l’éloigner de Jeremy.
La vie n’a jamais été tendre avec Lowen Ashleigh. Ses livres ne rencontrent qu’un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d’amour sont des feux de paille. Jusqu’à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès.
Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l’occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir. Et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu’elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page le portrait d’une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu’elle a, prompte à toutes les perversités lorsqu’elle se sent menacée.
Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace. »
Ma chronique de Verity :
Pour celleux qui ont déjà lu du Colleen Hoover, iels sont beaucoup plus habitués à ses romances contemporaines. Parce que c’est une autrice essentiellement de sous-genre New romance. Alors l’aspect psychologique est important dans les différents récits qu’elle propose à son lectorat, mais les scènes torrides également.
Pourtant, en 2018, Colleen Hoover s’est essayée à un genre nouveau pour elle : le thriller psychologique. Et tout en gardant sa patte, et en restant dans de la New romance, elle a encore su marquer les esprits.
Une histoire bien éloignée des « romances à la CoHo » :
Lorsqu’on est un peu habitué aux romans que nous propose Colleen Hoover, ce sont constamment des romances contemporaines qu’on découvre. Et franchement ça ne me dérange pas étant donné qu’elles sont toutes différentes. En bonne adoratrice des histoires d’amour, l’univers littéraire romantique de cette autrice m’a toujours intéressé.
Alors attention, je ne suis pas en train de dire qu’il n’y a pas du tout d’amour dans ce livre. Parce que bon, c’est du « CoHo ». Cependant, au fil de la lecture nous nous rendons compte également qu’elle est clairement sortie de sa zone de confort. Parce que c’est un thriller psychologique qu’elle a écrit.
Un thriller psychologique est un genre littéraire mais également cinématographique (et même vidéoludique, je pense) qui va mêler les genres du thriller et de la psychologie. En réalité, en littérature (mais aussi dans le cinéma ou les jeux vidéo), le récit sera alors essentiellement psychologique mais rédigé sous forme de thriller (suspense et tension narrative pour provoquer de l’appréhension, de l’angoisse et une envie d’aller jusqu’au bout).
Dans « Verity », nous suivons Lowen (la narratrice). Autrice au succès moyen, et se retrouvant dans la panade financièrement, qui se fera engagée par Jeremy. Le mari de Verity, une autrice au succès planétaire, dont la série est connue et appréciée de partout, mais qui se retrouve dans l’incapacité d’écrire la moindre ligne depuis un accident de la route particulièrement violent.
Le rôle de Lowen ? Reprendre la série et devenir la ghostwritter de Verity pour terminer la série littéraire de cette dernière. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Lowen va véritablement gagner beaucoup d’argent pour cela. Alors, bien évidement qu’elle accepte… et que pour quelques jours, elle va s’installer chez Jeremy et Verity dans leur grande maison, si éloigné de son petit appartement en ville dont elle peine à présent à payer les factures.
Verity : Une intrigue bien ficelé qui tient le lectorat en haleine :
Dans « Verity » nous sommes balancés dans l’histoire de Lowen à travers ses pensées. La narration se fait donc à la première personne et nous ne suivons finalement qu’elle dans ses péripéties. Lowen est d’ailleurs une autrice, certes, mais une personne lambda tout de même. Au final, elle est comme tout le monde. Et il est donc extrêmement facile de se mettre à sa place et de pleinement vivre ce qu’elle-même vit.
Alors, dès le début, le lecteur comprend totalement que l’ambiance de ce roman sera spéciale. Il y a dans la manière d’écrire de Colleen Hoover des mots et des tournures de phrases qui installent une ambiance particulière. Dès les premières phrases on ressent comme du plomb tombant dans la poitrine.
Et finalement, l’intrigue prend place doucement. La première rencontre avec Jeremy en marque son « top départ ». Tout est pesant et froid. Et on accompagne Lowen dans son arrivée chez le couple. L’importance qu’a Verity dans l’histoire est véritablement indéniable. Puisque c’est elle qui est au centre de l’intrigue. Tout le récit tourne autour d’elle.
Ainsi, l’intrigue est vraiment très prenante. En tant que lecteur, et à l’instar de Lowen, on veut comprendre ce qu’il se passe dans cette maison et dans la tête de l’autrice à succès que Lowen va devoir remplacer.
D’ailleurs dès que l’héroïne met les pieds dans la demeure, automatiquement on se pose énormément de questions. Et ce qui est intéressant est dans le fait que « CoHo » va y répondre en posant des nouveaux mystères quasiment tout de suite après. Le plus intriguant reste dans le fait qu’on ressent totalement la peur de Lowen combinée à son besoin et son envie de réponse. D’ailleurs, au fur et à mesure qu’on tourne les pages, on se fait des nœuds au cerveau. Parce qu’on cherche une explication, on se créé des théories plus farfelues les unes que les autres et on veut connaitre le fin mot de l’histoire.
Verity ou un thriller surprenant et réussi :
Qu’est-ce qui caractérise un bon thriller ? Quel que soit le domaine culturel, tout le monde s’accorde plus ou moins à dire que le but de ce genre est de transmettre des émotions fortes. Et pas forcément positives. Puisqu’il va utiliser le suspense et le mystère pour instaurer une ambiance particulière tout en donnant envie de connaitre la suite.
Mais le plus intéressant reste tout de même lorsqu’on distingue particulièrement le sous-genre de l’œuvre. Et ici, « Verity » s’est fait vendre comme un thriller psychologique. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le lectorat n’a pas été pris pour un jambon. Parce que ce roman en est clairement un.
Rien que le fait que nous nous retrouvons dans la tête de Lowen nous émerge totalement dans les instants que l’héroïne vit. En tant que lecteur, on est happé dans l’histoire et on suit les mêmes étapes de l’évolution de Lowen. Elle nous décrit très bien ce qu’elle ressent, et ses impressions. D’ailleurs, son angoisse est réellement palpable dès l’instant où elle pose les pieds dans la maison de Verity.
Un point que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman demeure être l’ambiance. « CoHo » l’a très bien retransmis grâce à ses descriptions et dans sa manière d’écrire. Sa plume est efficace et imaginative. Les mots sont réellement bien choisis pour qu’on ressente une sorte d’oppression des premières aux dernières lignes. Alors « Verity » est un très bon thriller puisqu’il nous fait ressentir des sentiments forts tout en nous maintenant en haleine tout au long de la lecture malgré tout.
L’autrice nous emmène donc avec elle dans l’enquête que Lowen va faire pour essayer de comprendre Verity. La fin nous surprend également. Même lorsqu’on pense que tout est élucidé, la conclusion va encore nous étonner. J’ai trouvé cela diablement efficace, et un peu frustrant, je dois bien l’avouer. Le lectorat est laissé dans le flou par la toute dernière phrase teintée de mystère.
Conclusion :
Bien que d’un point de vue totalement subjectif, je préfère les romances chez Colleen Hoover, force est de constater que j’ai vraiment beaucoup aimé « Verity ».
J’ai apprécié l’intrigue que j’ai trouvé intéressante, bien ficelée et surprenante. La conclusion m’a frustrée même si elle m’a semblé correctement installée dans la continuité du roman. La plupart des personnages m’ont semblé plutôt bien travaillés et introduits avec soin. Lowen est particulièrement appréciable et attachante de par ce qu’elle a déjà vécu et ce qu’elle vit encore durant le récit. J’ai apprécié me retrouver dans sa tête et vivre l’histoire à travers ses yeux et ses pensées.
La plume de Colleen Hoover est toujours aussi agréable. Enfin disons que le travail de traduction est toujours aussi bien réalisé. La lecture est fluide et rapide. Même les scènes un peu « olé-olé » ne m’ont pas dérangée à lire, c’est pour dire.
Maintenant, est-ce qu’il faut toujours se fier aux apparences ? Et bien je ne peux répondre que bien-sûr que non. Par expérience, je sais que les apparences sont très souvent trompeuses. Il est toujours extrêmement difficile de lire à travers une personne. Quelqu’un qui nous semblera sympathique et digne de confiance peut s’avérer être une vraie saloperie. Et l’inverse se vérifie également. Le tout est d’être en capacité d’accorder sa confiance aux bonnes personnes. Seulement, souvent, seul le temps est en mesure de nous faire comprendre si nous avons bien fait ou pas.
Je recommande ce roman à tout ceux qui apprécie les ambiances pesantes et empruntes de mystère avec un peu de romance dans le lot tout de même parce que n’oublions pas que c’est un « CoHo ».
Enfin, je te laisse à présent un lien vers le site de Babelio pour que tu puisses te faire un avis plus complet. Je t’invite à cliquer ici.
Et toi, as-tu lu ce roman ? Si oui, qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (en liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce livre (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram et Facebook car je suis plus active là-bas !
Enfin, je t’invite à aller lire la dernière note / livres que j’ai rédigée sur « L’enfant du Titanic » de Leah Fleming, si ça t’intéresse. Clique ici.
À la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche