Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! C’est parti pour une nouvelle chronique mangas. Je vais te donner mon avis sur le tome 9 de « Perfect World » de Rie ARUGA et éditée en France par Akata.
Si ça t’intéresse, je t’invite à découvrir l’article que j’ai rédigé sur le tome précédent en cliquant ici.
Tu es près ? Allez, c’est parti !
Synopsis du neuvième tome :
« Kawana et Itsuki sont sûrs de leur choix et rien ne pourra plus les séparer. Pourtant, une ombre demeure au tableau : malgré son état de santé, le père de la jeune femme refuse toujours leur relation. Réalisant la souffrance que cela crée chez sa compagne, l’architecte va à sa rencontre. D’un autre côté, il est temps pour Koré-Éda et Nagasawa de tourner la page… »
Ma chronique du tome 9 de Perfect World :
Parfois, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Il ne vaut mieux pas forcer. Parce qu’à trop insister, ce que nous désirons nous file entre les doigts. Le plus important dans ces cas-là est de patienter, pour que les choses s’arrangent enfin. C’est concrètement ce qu’il se passe dans ce tome 9 de « Perfect World« . Qui demeure à mon sens le plus beau, le plus doux… celui qui marque un vrai tournant dans l’histoire.
Parce que dans ce volume, Itsuki, conscient de l’importance qu’à son père pour sa compagne va tenter d’instaurer le dialogue avec lui. Le revers sera corsé. Mais pour la femme qu’il aime, le jeune homme de baisse pas les bras. Espérant du fond du cœur de lui faire changer la vision qu’il a de sa condition et sa décision. Parce que le père de Tsugumi n’accepte pas le couple qu’elle forme avec Itsuki.
À mon sens, ce volume 9 marque un tournant décisif dans l’histoire de cette série pleine d’amour et d’acceptation. Nos deux amoureux ont pris la décision de vivre leur relation pleinement. D’accepter le fait que tout ne sera pas forcément facile pour eux. Mais que le soleil brillera pour eux tant qu’ils y croient. Ainsi, un arc narratif se termine dans ce tome avec une certaine bienveillance et douceur qui font réellement du bien.
Ainsi, dans ce tome, c’est le père de Tsugumi qui est à l’honneur. Parce que sous ses airs de vieux gars intolérant, on comprends parfaitement que ce personnage est d’une grande profondeur. Parce que c’est un père qui aime profondément sa fille. Qui ne souhaite que son bonheur. Et qui estime savoir à sa place ce qui la rendra réellement heureuse. Enfin, « ça », c’est ce qu’il veut bien montrer. De ce fait, j’ai trouvé que Rie Aruga possédait une qualité indéniable dans la construction de ses personnages. Elle leur donne une grande épaisseur avec une grande profondeur dans leurs réflexions. Elle ne les rend pas tel quel sans raison.
Rie Aruga a une manière de faire passer ses messages sur le handicap assez exceptionnelle. Dans un premier temps, nous avons le sentiment que le père de Tsugumi discrimine les personnes en situation de handicap moteur. Avec un discours d’une grande violence. Les considérant comme des personnes faibles et représentant un poids pour les autres. Et finalement, au fil des pages et de la lecture, on comprend qu’il n’en est rien. Nous avons affaire à un père qui s’inquiète pour sa fille. Alors ça nous émue, ça nous fait réfléchir autant que ça nous interpelle. Et la conclusion de tout cet arc est à l’image de tout ce que nous propose Rie Aruga jusqu’à présent : tendre, doux et apaisant.
La conclusion de ce tome m’a vraiment plu. Je l’ai trouvée forte, emplie d’espoir et de symboles. On se rend compte que l’amour n’a pas de frontières, ni de formes prédéfinies. Qu’il est capable de faire moult miracles. Et que lorsqu’il est sincère, il ne peut qu’être apprécié et accepté. La plupart des enjeux qu’on découvrait dès le premier tome ont pris leurs conclusions. La plupart des personnages ont des arcs narratifs terminés ou en cours de terminologie. Ainsi, la fin de ce tome, peut-être un peu rapide, peut-être même survolée, n’est qu’un prétexte pour faire comprendre aux lecteurs que les aventures de Tsugumi et Itsuki ne sont pas encore terminées. Et qu’un dernier défi les attend.
« Perfect World » est une série qui m’a toujours profondément émue. Nombre de fois, j’ai compris le ressenti des personnages. Et quand je ne pouvais pas comprendre, j’imaginais sans peine. La qualité d’écriture est plus qu’indéniable. Rie Aruga ne montre jamais un discours sur le handicap tout blanc ou tout noir. Elle le brosse avec beaucoup de subtilité et de réalisme. Elle nous montre les difficultés que rencontrent les personnes handicapées et leurs conjoint.es a se faire accepter et compris. Si ce n’est par tout le monde (ne faisons pas d’amalgames non plus), par certains et certaines qui ne sont pas forcément en capacité de voir les choses.
Tout le monde à le droit d’aimer et d’être aimé. L’amour est ce qui fait marcher le monde. Une vie sans réel amour n’a pas grand intérêt. Comme une vie sans respect et sans acceptation, ni tolérance. Qu’on soit en situation de handicap ou non, on fait tous des erreurs, on essaye juste de s’améliorer pour que notre vie soit moins morose. Et trouver une personne qui nous accepte et nous aime tel que nous sommes est la plus belle des récompense.
J’aime « Perfect World » pour toutes les idées qui sont transmises par l’auteure. Et surtout la manière avec laquelle elles le sont. J’ai toujours trouvé le travail de Rie Aruga authentique et maitrisé. Elle sait de quoi elle parle et ne s’est pas lancée dans ce récit sans aucune préparation. En tant que lecteur, c’est important de remarquer le travail effectué par les auteurices, mangakas, cinéastes… Quand on désire rendre quelque chose qui soit en raccord avec la réalité, il est essentiel de se renseigner sur le sujet pour ne pas transmettre quelque chose qui s’en éloigne.
Et encore une fois, je trouve que le travail de recherche effectué par Rie Aruga est très bien réalisé. Avec une pointe de justesse et de délicatesse. Parce que sans tomber dans le mélodramatique, elle nous transmet un portrait assez réaliste de la condition des personnes en situation de handicap. De l’acceptation de leurs valeurs en tant qu’être humain avant tout. De l’inclusion qui n’est vraiment pas l’idéal partout (il faut voir la difficulté que cela représente pour certain.es de trouver du travail par exemple)…
Ainsi, nous avons affaire à une belle histoire, à la fois douce et dure, emplie de souffrance d’un côté et de joie de l’autre. Une histoire toujours aussi poignante et intelligente, puisqu’elle nous fait réfléchir. Et donne de l’espoir.
Également, au fil des tomes, les dessins de la Mangaka se sont affinés. De part le trait plus fin et plus affirmé, nous distinguons une véritable valeur ajoutée à l’histoire qu’il convient d’évoquer également. Tout est dans la délicatesse des propos que les idées sont transmises, sublimé par un dessin et une trame améliorés.
Bref, l’évolution des pensées n’est pas prête de se terminer avec « Perfect World » !
Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée à ce neuvième volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.
Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?
Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce tome 9 (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !
À présent, je te donne rendez-vous pour ma note sur le tome 10 très prochainement, Ami lecteur !
Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !
Caractère de Pêche