Perfect World 2, 4, 6, 8

[Note / Mangas] Pourquoi le tome 8 de Perfect World est-il un tournant décisif pour Tsugumi et Itsuki ?

Bien le bonjour Ami lecteur ! J’espère que ça va bien ! C’est parti pour une nouvelle chronique mangas. Je vais te donner mon avis sur le tome 8 de « Perfect World » de Rie ARUGA et éditée en France par Akata.

Si ça t’intéresse, je t’invite à découvrir l’article que j’ai rédigé sur le tome précédent en cliquant ici.

Tu es près ? Allez, c’est parti !

Synopsis du huitième tome :

« Kawana a le cœur rempli de regrets et elle est enfin prête à l’admettre. Chamboulée par cette prise de conscience, elle se rend chez Ayukawa, en laissant Koré-Éda en plan. L’heure des retrouvailles semble avoir sonné, mais les décisions les plus importantes ne sont-elles pas les plus douloureuses ? Certains pourraient souffrir des choix de la jeune femme… »

Ma chronique du tome 8 de Perfect World :

Des choix difficiles : quand le passé refait surface

Dans ce tome 8 de « Perfect World« , Rie Aruga explore les conséquences des décisions impulsives prises par Tsugumi et Itsuki dans le passé. Ces non-dits, ressurgissant comme un raz-de-marée, menacent de tout dévaster. Nos deux héros choisissent de se confronter à leurs regrets au cours d’une soirée où les vérités éclatent. Mais cette clarification les conduit à un choix douloureux, synonyme de souffrance pour certains personnages.

Une relation pansement dans Perfect World 8 : l’amertume pour les personnages secondaires

Dès que Tsugumi et Itsuki se sont quittés, j’espérais leur réconciliation. Cependant, les « relations pansements » me laissent un goût amer. Koré-Éda, ce personnage si touchant et bienveillant, n’aura finalement été qu’un figurant dans cette histoire. Bien que sa simplicité et sa gentillesse le rendent attachant, il est destiné à souffrir, tout comme Nagasawa. Leur douleur rend la victoire amoureuse des héros moins douce à savourer.

La conclusion d’arcs narratifs : une évolution empreinte de maturité

Ce volume donne l’impression de conclure plusieurs arcs narratifs importants. Les questions soulevées par l’autrice trouvent des réponses progressives, avec douceur et sensibilité. L’évolution des personnages principaux est notable : Tsugumi et Itsuki, autrefois immatures face à l’idée d’une relation sérieuse, semblent désormais prêts à avancer ensemble. Cette transformation convaincante m’a particulièrement touchée.

Réflexion sur le couple et l’équilibre dans la relation présentée dans le tome 8 de Perfect World.

Ce tome offre une réflexion profonde sur la vie de couple, au-delà de la problématique du handicap. Pour qu’une relation fonctionne, il faut communication, acceptation et compréhension. Trouver un équilibre avec son partenaire est essentiel, et ce message est brillamment illustré dans l’histoire de Tsugumi et Itsuki. Même si les défis restent nombreux, leur lien semble désormais plus solide.

La force de Rie Aruga : un récit honnête sur le handicap

Ce qui distingue « Perfect World« , c’est la manière dont Rie Aruga aborde le handicap. Elle utilise ce thème comme fil conducteur pour provoquer des réflexions sur des sujets souvent ignorés dans la littérature et les médias. Les difficultés quotidiennes, les réactions blessantes des autres, et les dilemmes liés à l’amour entre une personne en situation de handicap et une autre sans, sont abordés avec une honnêteté désarmante.

Une histoire poignante et optimiste malgré tout

L’histoire reste belle, poignante et intelligente. Les derniers chapitres laissent entrevoir de nouveaux obstacles pour Tsugumi et Itsuki, tout en montrant que le handicap et l’insertion sociale, bien que parfois incompatibles, peuvent coexister. Ce réalisme fait toute la force de ce manga, qui nous pousse à réfléchir sincèrement à ces problématiques.

Conclusion : un appel à l’évolution des mentalités

Avec « Perfect World« , Rie Aruga nous offre bien plus qu’une romance. Elle contribue à faire évoluer les pensées grâce à une histoire honnête et bienveillante. Ce tome 8, tout en résolvant des arcs narratifs, maintient l’intérêt pour les défis futurs de Tsugumi et Itsuki, et continue de nous rappeler que le handicap est une réalité qu’il faut regarder en face pour mieux la comprendre.



Sinon, je te laisse le lien vers le site de Babelio sur la page consacrée à ce huitième volume pour que tu puisses te faire ton avis plus complet dessus avant de te lancer, si tu le souhaite. Je t’invite cliquer sur le lien : ici.



Et toi, as-tu lu ce manga ? Ou cette série ? Qu’en as-tu pensé ?

Tu peux, bien évidemment y répondre sur mes réseaux sociaux (liens à la fin de l’article) et je serais ravie de partager avec toi sur ce tome 8 (si tu l’as lu, bien-sûr) donc n’hésite pas également à me donner ton avis, notamment sur Instagram car je suis un peu plus active là-bas !

À présent, je te donne rendez-vous pour ma note sur le tome 9 très prochainement, Ami lecteur !

Sur ce, à la prochaine dans un futur article et bien le bonsoir, Ami lecteur !

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